Pour le
commissariat aux droits de l’homme du Conseil, le gouvernement doit
revoir « au plus vite » la doctrine d’usage de ces armes.
Par Jean-Pierre Stroobants
La
commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe a rendu
public, mardi 26 février, un mémorandum adressé aux autorités françaises
concernant le maintien de l’ordre lors des manifestations des « gilets
jaunes ». Dunja Mijatovic les invite à « mieux respecter les droits de l’homme », à « ne pas apporter de restrictions excessives à la liberté de réunion pacifique » et à « suspendre l’usage du lanceur de balle de défense ».
Le
lanceur de balles de défense (LBD) est accusé de causer de graves
blessures chez les manifestants et la responsable bosnienne demande à
Paris de revoir « au plus vite » la doctrine d’usage de ces armes. Elles devraient, provisoirement, ne plus être utilisées, estime Mme Mijatovic, qui invite aussi le gouvernement à publier des données plus détaillées sur les personnes blessées.
Le commissariat aux droits de l’homme est une institution
indépendante au sein du Conseil de l’Europe, qui regroupe 47 Etats
membres. Implanté à Strasbourg, il est censé favoriser le respect des
droits humains et des règles démocratiques. Le rapport sur le mouvement
des « gilets jaunes » a été réalisé à l’issue notamment d’une visite de
la commissaire en France, le 28 janvier. Elle a rencontré, entre autres,
Laurent Nuñez, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’intérieur.
Cette note n’a aucune portée juridique.
« Nous
jugions nécessaire d’obtenir plus d’informations sur ce vaste mouvement,
de longue durée, qui implique un maintien de l’ordre sévère »,
commente un porte-parole. Des manifestations de masse en Turquie, en
Catalogne ou en Ukraine ont déjà fait l’objet d’études semblables.
Sur france3-regions provence-alpes-cote-d-azur ce jour24/02/18 à 11h30
Manon Aubry est née à Fréjus et c’est dans le Var qu’elle a fait ses premiers pas de militante. Au lycée à Saint-Raphaël, elle croisait déjà le fer avec un certain David Rachline, aujourd’hui maire Rassemblement National de Fréjus.
Elle a ensuite travaillé au sein d’une ONG, ou elle s’occupait particulièrement des questions d’évasion fiscale.
Aujourd’hui, Manon Aubry a la lourde responsabilité de porter le programme des Insoumis pour les européennes de mai prochain. Les listes sont nationales pour cette élection (il n’y a plus de circonscription sud-est, ou sud-ouest, etc...).
Au programme de l’émission, l’Europe bien sûr. Mais aussi l’actualité du moment (gilets jaunes, grand débat national).
Présenté ce 13 février, en conseil des ministres, ce projet
intitulé « ma santé 2022 »comporte à la fois la fermeture d’hôpitaux, la
réduction des moyens financiers, la dégradation de la prise en charge
des patients. C’est la casse programmée du service public hospitalier
pour le livrer au capitalisme. *Révision de la carte
hospitalière: en 2017, 85 hôpitaux publics ont été fermés – entre 2009
et 2016, 8.856 lits d’hospitalisation complète ont été supprimés - entre
1976 et 2016, 60% des lits ont été supprimés en psychiatrie. Le nombre
des maternités depuis 20 ans, est passé de 814 à 498, les fermetures
continuent aujourd’hui, 35 maternités sont menacées de fermetures. Des
femmes ont jusqu’à plus de 60 km à faire pour aller accoucher.
Objectif de la révision de la carte hospitalière : 1 seul hôpital
par département. A. Buzyn veut achever le plus vite possible la
réalisation de cet objectif commencé déjà par Roselyne Bachelot Ministre
de Sarkozy et Marisol Touraine Ministre de Hollande. Il comporte donc
la fermeture des « petits hôpitaux ». La ministre de la santé répète que
« qu’il n’y aura aucune fermeture de centres hospitaliers de proximité
». Faux: elle les remplace par des petites structures qui pourront
seulement effectuer des radiologies et des analyses biologie, qui
n’auront pas de plateaux techniques. Dire que ce sont des hôpitaux, que
c’est pour améliorer l’offre de soins, est une duperie, ce sont à peine
ce qu’on a appelé il y a 40 ans des dispensaires. De plus, les patients
seront pris en charge soit par des médecins hospitaliers, donc de
secteur public, soit par des médecins du secteur privé dont la
collaboration dit-on sera encouragée et facilitée. Ce n’est rien
d’autre qu’un nouveau recul des moyens de l’hôpital public et pas de
plus dans la privatisation du secteur public hospitalier.
La dégradation de la prise en charge des patients, les délais pour
passer un examen, pour se faire hospitaliser, se faire opérer, avoir un
rendez-vous, le gel des salaires, les arrêts de travail non remplacés,
le travail à flux tendu, les soignants sous pression, la saturation des
services d’urgence, tout va s’aggraver pour les patients et pour les
conditions de travail des personnels hospitaliers. *Financement
des hôpitaux publics : Le gouvernement évalue à 7 millions de plus
d’économies annuels générées par sa réforme du financement des hôpitaux
publics. Il instaure « le financement forfaitaire ». Le financement des
établissements de santé, ne sera plus une rémunération à l'acte mais
une rémunération forfaitaire. Par ex. une rémunération globale sera
versée à l’établissement qui aura la charge de la répartir entre
l’ensemble des professionnels de santé -publics et/ou libéraux- qui
interviendront. La somme sera versée pour solde de tout compte, charge à
l’hôpital de faire en sorte que les patients n’aient pas besoin de
revenir. En cas de prolongation des actes médicaux, en cas de
ré-hospitalisation qui financera ? L’hôpital au risque de faire exploser
l’enveloppe ? Le patient qui financera sans être remboursé ? Ce
mode de financement favorisera la sélection des patients qui vont
rapporter le plus, ceux qui sont enbon état général, qui ne présenteront
pas de risque de complications. Les cas les plus complexes, les
traitements les plus longs, les moins rentables seront réservés aux
hôpitaux publics La prise en charge de deux types de
pathologies chroniques sera forfaitisée en 2019 : le diabète et
l'insuffisance rénale chronique Les budgets des
hôpitaux publics progressent en moyenne deux fois moins vite que
l’augmentation spontanée des charges, depuis 2005, 10 milliards
d’économie ont été imposés aux hôpitaux publics. En 2018, le déficit des
hôpitaux atteint 1 milliard d’euros. En 2018 le déficit des hôpitaux
atteint 1milliards d’€. Déficit imputé à une « mauvaise organisation »
pour Macron, à une masse salariale trop importante pour A. Buzyn « les
hôpitaux ayant des déficits structurels sont liés à des masses
salariales trop importantes par rapport à leur activité ».
Le dernier rapport de l’OCDE situe la France à la 11ème place pour
les dépenses de santé, et au 26ème rang des 29 pays de l’OCDE pour le
salaire des infirmières/infirmiers et des aides-soignant(e)s, en France
la rémunération des infirmiers se situe en dessous du salaire moyen. *
Réforme des études de médecine, Buzyn et Macron insistent sur la
suppression du numérus clausus, mais sont beaucoup plus discret sur la
réforme des études, sur l’internat. Actuellement les CHU sont les seuls
établissements hospitaliers à former des médecins. Macron a déclaré à
plusieurs reprises que les CHU n’étaient plus une structure adaptée, la
Cour des Compte a été chargée d’examiner leur contribution dans le
domaine de la recherche médicale et de la formation des médecins.
Premier pas pour étendre cette formation au secteur privé ?
Macron veut faire vite pour imposer sa réforme. A. Buzyn annonce
qu’il fera l’objet d’une « urgence absolue, ne sera soumis qu’à une
seule lecture au Sénat et à l’Assemblée Nationale et que nombre des 23
articles seront adoptés par ordonnance…La loi devra être impérativement
adoptée au printemps pour que cette réforme s’applique à la rentrée
universitaire 2019 ». La France a les moyens Les
moyens existent pour financer un Service Public de Santé moderne
intégrant les avancées scientifiques et techniques et qui permette à
tous de se soigner quelle que soit leur situation.
La Santé est un marché fabuleux – la consommation de soins et de bien
médicaux étaient déjà évaluée à 198,5 milliards d’euros en 2016 - que le
capitalisme veut entièrement dominer. Les mesures contenues dans ce
projet poursuivent l’objectif de Macron de modification en profondeur du
système de santé français pour le livrer pieds et poings liés aux
profits et l’adapter aux exigences du capital. Il y
a des luttes partout dans les hôpitaux La liste des hôpitaux publics en
lutte n’a jamais été aussi longue, 1700 mouvements de grèves en 2018
dans les Ehpad, les hôpitaux publics, dans le secteur de la psychiatrie,
grèves de la faim des personnels médicaux et paramédicaux, suicides de
soignants liés aux conditions de travail. Il ne
faut pas le laisser faire. Le système français de santé, avec la
Sécurité Sociale est une conquête du peuple. Il faut développer la
lutte de plus en plus forte et ample pour les stopper. Seule la lutte
unie des salariés de tous celles et ceux qui sont victimes de cette
politique de casse du service public peut les stopper .En même temps la
lutte politique contre le capitalisme, abattre le système
d’exploitation capitaliste responsable de tous les maux du peuple et de
la société est indispensable. Seule la lutte de classe sans compromis
ni compromission permettra de construire une société au service du
peuple... C’est la perspective que vous propose La FRance insoumise.
et pour laquelle elle lutte .
Appel
au rassemblement et à une marche contre l’antisémitisme et le
racisme
Les
discours et les actes de haine se sont dramatiquement multipliés
dans notre pays. Ils visent particulièrement la communauté juive
et les exemples sont devenus trop nombreux aujourd’hui pour que
nous restions sans y répondre :Ilan Halimi, les enfants de
l’école Ozar Hatorah, les victimes de l’Hyper Cacher, Sarah
Halimi, Mireille Knoll, tous ont été assassinés, parfois
torturés, parce que Juifs. Les actes de vandalisme antisémites et
les symboles du nazisme sont aussi réapparus récemment.
L’antisémitisme
n’atteint pas uniquement des Juifs. Il nous concerne en tant que
citoyens.
C’est
notre République et ses valeurs de liberté, d’égalité et de
fraternité pour tous, quelles que soient leurs origines, leurs
croyances, leurs opinions, leur manières de vivre qui sont
atteintes !.
Même
si nous soutenons des orientations politiques différentes dans le
débat public, nous refusons la banalisation de la haine, de la
division et des violences antisémites.
Dans
le cadre de l’appel national lancé par plusieurs partis
républicains et associations, nous appelons l’ensemble des
citoyens de Fréjus et Saint-Raphaël à se rassembler pour dire:
NON à l’antisémitisme et au racisme, non à la haine !
Mardi
19 février 2019 à 18 H 30
Rassemblement
devant le monument des tirailleurs africains à FréjusEt
marche vers le square Kennedy à Saint-Raphaël
Appel signé parForum Républicain-Europe Ecologie les Verts-La France Insoumise-Parti socialiste- La République en Marche Saint-Raphaël- Les Républicains- Union des Démocrates et Indépendants-Union des Démocrates Fréjusiens-Citoyens, Démocrates et Républicains- Fréjus 2020- Ecocitoyenneté entre Mer et Estérel- AGIR Saint-Raphaël.
Cette semaine, la France insoumise organise deux réunions publiques participatives dans le cadre des élections européennes. Venez écouter Manon Aubry, notre tête de liste, Bernard Borgialli, candidat de Marseille, accompagnés par Sonia Naffati, candidate des Alpes-Maritimes et Catherine Poggi-Aubry (Var). Ils nous parleront de l'Europe que nous voulons construire demain, une Europe sociale, une Europe qui prône l'égalité, l'écologie, la paix....Une Europe qui se dégage de l'austérité imposée, de la puissance des marchés et des lobbys qui dirigent tout. Une Europe qui se bat contre les paradis fiscaux. Venez donner votre avis et discuter autour de notre programme ! A très bientôt !
Mercredi 13 février 2019, Manon Aubry et Manuel Bompard, têtes de liste
de la France insoumise aux élections européennes, étaient en meeting à
Souillac pour parler du service public à la veille de l’opération «
Service public mon amour » organisée pour la Saint-Valentin.
Écoutez son intervention à l'aide du lecteur ci-dessous