mercredi 30 novembre 2016

La France Insoumise fait le marché


Il faisait bien froid ce matin, sur le marché de Fréjus-centre que nous avons sillonné, à la rencontre des citoyens, tracts à la main, pour leur parler du programme de la France Insoumise. 
Un "avenir en commun" - tel est le nom du programme défendu par Jean-Luc Mélenchon -  qui a intéressé les passants. Assemblée constituante, partage des richesses, planification écologique, souveraineté au peuple face à l'union européenne, droit à la santé, à l'éducation, à la culture, au sport pour tous... Des thèmes qui tiennent à coeur aux Insoumis d'ici et d'ailleurs. Les citoyens, eux, en ont assez qu'autour d'eux, on leur parle uniquement sécurité, peur de l'autre, sacrifices et travailler plus. Jean-Luc Mélenchon place l'humain au centre de tout. Et ça change tout.  
Nous avons bien senti ce matin, en dialoguant avec les habitants, qu'il faudra leur redonner confiance en la politique et aux hommes qui la font, tellement les hommes et femmes au pouvoir les ont déçus en ne tenant pas leurs promesses. "Tous les mêmes, tous pourris" revient comme une rengaine. C'est triste. Le désenchantement est profond. 
Il nous reste quelques mois pour convaincre les électeurs qu'une autre façon de faire de la politique est possible. Et que les Insoumis, derrière Jean-Luc Mélenchon, s'y engagent. 



mardi 29 novembre 2016

Décidemment, Mélenchon est incorrigible!

·         29 NOV. 2016
   
·         PAR OLIVIER TONNEAU article de médiapart
   
Décidemment, Jean-Luc Mélenchon est incorrigible ! Je vous résume son dernier esclandre, au cas où vous l’auriez manqué. Interviewé sur France 2, il interpelle Jean-Christophe Cambadélis avec une familiarité bien déplacée : « Jean-Christophe, tu sais bien que la primaire est un tamis social…. »


Je vous résume son dernier esclandre, au cas où vous l’auriez manqué.
Interviewé sur France 2, il interpelle Jean-Christophe Cambadélis avec une familiarité bien déplacée : « Jean-Christophe, tu sais bien que la primaire est un tamis social…. »
A quoi M. Cambadélis met aussitôt le holà : « Mr. Mélenchon, appelez-moi par mon nom s’il vous plaît. Nous ne sommes pas amis et vous le savez ». Bien envoyé ! Pourquoi un membre de la gauche de gouvernement devrait-il souffrir la familiarité d’un type qui n’a fait que s’opposer au dit gouvernement depuis cinq ans ? Mais Jean-Luc Mélenchon, décidemment incapable de contrôler ses nerfs, s’emporte, éructe, invective :
- Va te faire voir. Fous-moi la paix. On s’est toujours tutoyé, c’est ridicule.
Le journaliste, penaud, s’excuse envers M. Cambadélis :
- Je suis désolé M. Cambadélis. Aujourd’hui le dialogue était manifestement impossible avec M. Mélenchon…
Fort heureusement, le journal Le Monde est aussitôt venu mettre les choses au clair : dans le passé, Jean-Luc Mélenchon a traité François Hollande de « capitaine de pédalo », il a affirmé qu’il faisait « pire que Sarkozy », il a rebaptisé le Parti Socialiste « parti solférinien » et répété qu’il n’était plus de gauche… Après ça, comment s’étonner ? Il est grand temps qu’on remette à sa place le trublion.
Mais c’est bien sûr l’inverse qui s’est produit : c’est Daniel Cohn Bendit qui a tutoyé Jean-Luc Mélenchon, c’est celui-ci qui l’a rappelé au vouvoiement, et c’est Dany le rouge qui a envoyé Mélenchon se « faire voir ». Et pourtant c’est tout de même auprès de Dany que le journaliste s’est excusé ! En exigeant qu'on l'appelle par son nom, Mélenchon avait manifestement rendu le dialogue impossible... Quant au journal Le Monde, il s’est empressé d’établir le fait essentiel : oui, en 2009, Dany et Jean-Luc se tutoyaient. Et les lecteurs du Monde de s’indigner : Mélenchon, son ego surdimensionné, ses tendances autoritaires, s’il arrivait au pouvoir on sait comment ça finirait : sur le Sentier Lumineux, rien de moins – si, si, c’est écrit en toutes lettres !
Bien sûr, Le Monde aurait pu aussi se demander pourquoi Mélenchon, qui tutoyait Cohn-Bendit en 2009, ne le tutoie plus aujourd’hui. Ses investigateurs de choc n’auraient eu aucune difficulté à découvrir que Cohn-Bendit a affirmé que Mélenchon formait avec Le Pen un « duo souverainiste infernal », qu’il « labourait sur les terres du Front national », qu’il était « débile »« scotché dans les années 30 », qu’il n’était « pas un démocrate » et que s’il était élu, il mettrait « tous les Mélenchon, tous les gens qui manifestent aujourd’hui en prison ». Ils auraient pu constater que Cohn-Bendit relaie les calomnies éculées sur Mélenchon, par exemple son prétendu absentéisme au Parlement Européen (il est vrai que Le Monde en fait autant, sans jamais publier les démentis avec preuve à l’appui fournis par l’intéressé).
Le Monde aurait pu retracer la carrière de Cohn-Bendit, passé des barricades à Europe 1 où il s'en prend aux manifestants opposés à la loi El Kohmri, via une série de reniements longue comme un jour sans pain. Il aurait pu s’étonner que Cohn-Bendit s’étonne qu’un homme qu’il calomnie depuis des années ne le considère pas comme son « pote ». Cela leur aurait permis de soulever un sujet qui, du point de vue de la sociologie politique, n’est pas sans intérêt : celui de la façon dont les tourne-casaque de la gauche, les Daniel Cohn-Bendit, Michel Field, les Laurent Joffrin, parviennent à résoudre la dissonance cognitive qui les travaille : comment peuvent-ils à la fois être des rebelles romantiques et d’absolus conformistes ? Si Cohn-Bendit s’emporte et insulte Mélenchon (car il est le seul, dans tout cela, à avoir proféré une insulte), c’est parce qu’il ne peut supporter d’être renvoyé à sa place – c’est-à-dire à droite. Ainsi conclut-il :
« Vous vous prenez pour quelqu’un que vous n’êtes pas, M. Mélenchon ».
Effectivement si Mélenchon est de gauche, alors Cohn-Bendit ne l’est pas. Pour que Cohn-Bendit soit de gauche, il faut que Mélenchon n’existe pas...
Hormis la socio-psychologie de Cohn-Bendit, l’autre leçon de l’incident, mais on le savait déjà, c’est que dans une algarade médiatique Mélenchon ne peut tout simplement pas gagner. La construction médiatique de son personnage de méchant a si bien réussi qu’on ne se rend même plus compte qu’aucun personnage politique ne reçoit autant d’insultes que celui qui est censé insulter tout le monde. Qui d’autre se fait traiter de « con », de « dingue », de « dictateur », qui d’autre est sans cesse comparé au Front National, à Staline, à Pol Pot, à la Corée du Nord ? Mais plus aucune de ces insultes et calomnies ne sont perçues comme telles. En revanche, « appelez-moi par mon nom s’il vous plaît », c’est dans la bouche de Mélenchon une invective.
Il est sans doute trop tard pour combattre cette dynamique de la tête de Turc qui aura, par définition, toujours tort. Le pli est pris, sur les radios, à la télévision, dans les journaux (hormis Marianne, très correct sur ce coup-là et généralement bien plus honnête envers Mélenchon que ses confrères). Mais il est permis d’espérer que l’exaspération que les radios et les télés elles-mêmes suscitent finisse par arroser les arroseurs...

Collecte des banques alimentaires samedi 26 novembre

  

Demain samedi, les banques alimentaires font appel à la générosité publique pour aider les plus démunis,qui ont faim. Grâce à vos dons, de nombreuses associations vont se répartir des aliments qui vont servir à nourrir ceux qui n'ont pas de quoi remplir leur assiette. La collecte n'a lieu qu'une fois par an.
Elle a commencé hier et se poursuit aujourd'hui dans plusieurs grandes surfaces.
Il y a en France près de 9 millions de personnes pauvres. A Fréjus une association comme les Amis de Paola distribue chaque année 32 000 repas aux sans abri. Et elle n'est pas la seule.
C'est insupportable de penser que des gens ne mangent pas à leur faim, alors que d'autres se gavent. Il faut aider les plus démunis, partager, quelles que soient leur couleur de peau, leur religion, leur origine. La France multiculturelle sait se montrer généreuse. On n'en parle pas dans les débats à la télé, la misère est silencieuse et souvent invisible. Ca n'est pas une raison pour l'oublier.
Une boite de gâteaux, un pot de confiture, une brique de lait, des légumes en conserve .. à déposer dans un caddie, à l'entrée ou la sortie d'un grand magasin. C'est peu et c'est beaucoup.
N'oubliez pas, demain. Donnez à votre mesure. En attendant le jour où l'Etat saura mieux et plus s'occuper de ses citoyens les plus démunis, au lieu de les rejeter dans l'ombre.




MÉLENCHON - JE PROPOSE UN DÉBAT À FRANÇOIS FILLON

Dimanche 27 novembre 2016 après l'annonce du résultat de la primaire de la droite, Jean-Luc Mélenchon a proposé un débat à François Fillon. Il a également expliqué pourquoi il ne participerait pas à la primaire du Parti socialiste, par loyauté pour les idées qu'il défend.




Autre vidéo à voir absolument:

Cohn-Bendit, l'hypocrite. 

_____________________________________________________________________________

Allez aussi voir

Pourquoi Cohn-Bendit ne peut plus tutoyer Mélenchon

Lundi 28 Novembre 2016 à 17:21

Bruno Rieth   de l'hebdomadaire Marianne

Durant la soirée électorale qui a suivi la victoire de François Fillon à la primaire de la droite, une altercation inattendue a eu lieu. Jean-Luc Mélenchon a refusé que Daniel Cohn-Bendit le tutoie et ce dernier l'a invité à "aller se faire voir". "La camaraderie n'avait pas lieu d'être", décrypte-t-on dans l'entourage du candidat à la présidentielle.


lundi 28 novembre 2016

Pourquoi Cohn-Bendit ne peut plus tutoyer Mélenchon

Lundi 28 Novembre 2016 à 17:21

Bruno Rieth   de l'hebdomadaire Marianne

Durant la soirée électorale qui a suivi la victoire de François Fillon à la primaire de la droite, une altercation inattendue a eu lieu. Jean-Luc Mélenchon a refusé que Daniel Cohn-Bendit le tutoie et ce dernier l'a invité à "aller se faire voir". "La camaraderie n'avait pas lieu d'être", décrypte-t-on dans l'entourage du candidat à la présidentielle.

Mélenchon, Cohn-Bendit, Macron : une scène aux règles inconnues


Comme il est dur d’entrer à tâtons sur une scène politique sans éclairage, sans repères, sans balises. Même pour les plus grands esprits. Sur France Culture, drapé de toute la majesté des Editions Gallimard et de la collection des Lieux de Mémoire, l’historien Pierre Nora disserte des chances de Fillon, au second tour, « face à Marine Le Pen ».
CCar pour ce grand esprit, le premier tour est plié  : Fillon et Le Pen seront au second tour. La chose va de soi. Elle ne se discute même pas. Pas davantage que ne se discutait la victoire de Juppé, voici quelques semaines. Rions ensemble.
Admettre qu’on marche désormais à tâtons. Se marteler intimement que plus rien n’est sûr. Ni la présence de Fillon au second tour de la présidentielle de 2017, ni même celle de Le Pen. Que le chœur des éditorialistes et des sondages n’est même pas forcément – un comble  ! – une boussole à marquer le Sud. Sur tout réflexe immédiat, sur toute tentation de prophétiser, apposer le tampon « à confirmer ».

« Va te faire voir »

Sur le clash Mélenchon-Cohn-Bendit, par exemple, lors de la soirée électorale de France 2. Ah le bel élan brisé, qui trouve immédiatement sa place sur le nouveau compte Twitter « Malaise TV ». Dany trône sur canapé, Jean-Luc est en duplex. « Jean-Luc, si tu te présentes à la primaire, tu peux la gagner », lance Cohn-Bendit, lyrique. Et l’autre, en retour de volée  : « Monsieur Cohn-Bendit, est-ce que vous pouvez m’appeler par mon nom, et pas par mon prénom, s’il vous plait. Nous ne sommes pas amis, ne jouons pas la comédie. »
Dany, cassé net dans son élan  : « Va te faire voir ». Puis, décidant de bouder  : « J’ai pas de question à lui poser. On s’est toujours tutoyés, s’il a pas envie, qu’il aille tutoyer Castro, et qu’il me foute la paix. » Mélenchon, large sourire  : « Une autre question, quelqu’un  ? » « Vous êtes d’un ridicule incroyable, Monsieur Jean-Luc Mélenchon. Vous vous prenez pour quelqu’un que vous n’êtes pas, Monsieur Mélenchon. »
Le « Monsieur Cohn-Bendit » de Mélenchon est évidemment un acte politique. Je ne sais pas si Mélenchon et Cohn-Bendit se tutoient « dans la vie » (les deux ont-ils d’ailleurs une « vraie vie », quelque part à l’extérieur de la politique  ?) mais il leur est arrivé plusieurs fois de se tutoyer lors de soirées électorales télévisées, comme l’a aussitôt relevé Le Monde.
Donc, pourquoi pas cette fois  ? Parce que Mélenchon signifie à Cohn-Bendit son souhait de se barrer radicalement la route de la « primaire de la gauche ». Entre les deux gauches, Mélenchon édifie la barrière du vouvoiement. Car il sait que la pression sur lui va être forte. Court-circuitant cette primaire du PS et de ses alliés, ne va-t-il pas contribuer à l’atomisation de ladite gauche au premier tour  ?

Progression à tâtons

Sur une scène politique familière, éclairée par des commentaires éclairés et des sondages fiables, l’argument de Cohn-Bendit serait évidemment recevable. Evitant la primaire, Macron et Mélenchon contribuent à l’enterrement de toutes les gauches (les dures, les molles, les liquéfiées), qui viennent pourtant de se découvrir un redoutable adversaire commun.
Soit dit en passant, on ne voit pas d’ailleurs au nom de quoi Cohn-Bendit, qui soutient Macron (lequel s’est aussi allègrement affranchi de cette primaire de la gauche) somme Mélenchon de s’y soumettre. Mais passons. Dans le monde normal, l’attitude de Mélenchon et de Macron, donc, serait suicidaire pour, disons « les gauches ». Mélenchon s’y exposerait au soupçon, au fond, de se contenter d’avance d’un tour d’honneur au manège.
Mais, de Trump en Fillon, on progresse à tâtons sur une nouvelle scène démocratique, aux règles inconnues, où les risées des sachants finissent par leur rentrer dans la gorge. Si Fillon a gagné sa primaire, après tout, pourquoi pas Mélenchon au second tour  ? Et s’il est au second tour... Tentons donc d’avancer à tâtons.

(Article publié dans Arrêt sur image) . 

La droite est donc de droite? sans blague!



Avec une élection bananière (plus des 2/3) Fillon remporte la bataille de la droite (mais où étaient les candidats du centre?) bref!
Après avoir éliminé le roi du karcher, Fillon va nettoyer la France au Thatcher. On va donc revivre le passé calamiteux du monde occidental des années 80. Son programme n'est guère réjouissant pour les petits (les sans dent comme dit Hollande) : travailler plus pour gagner moins, prendre sa retraite juste avant de mourir, ou après c'est selon, cotiser à la sécu pour ne se voir rembourser que les maladies graves à moins d'avoir une bonne mutuelle qui coutera de plus en plus cher et deviendra inaccessible en fin de vie, nous aurons une sécurité maladie à 2 voir 3 vitesses. Si nous ne voulons pas tomber dans la xénophobie du FN, ni la démission des promesses sociales de François Hollande, (pour preuve les réformes et lois antisociales, les avantages patronaux etc.) le seul  candidat respectueux de la classe ouvrière et de la classe moyenne , respectueux de nos ressources et de l'écologie, c'est celui de "La France Insoumise": Jean-Luc Mélenchon
 
Pour du social, pour de l'humain, c'est le plus à même de nous éviter de revivre les années noires de Reagan et de Thatcher ( en pire) que les autres nous laissent  entrevoir.
C'est vous qui voyez !
Didier Wannehain

          

samedi 26 novembre 2016

Réunion des Insoumis dimanche 27 novembre 


Nouvelle réunion des Insoumis de l'Est Var - on ne s'arrête pas en si bon chemin - ce dimanche 27 novembre à partir de 18 h30. 

Au programme : les prochaines actions militantes, le point sur les campagnes présidentielle et législatives, le programme de Jean-Luc Mélenchon ....On vous attend. Et il y a toujours un apéritif pour conclure 😉 ! 

Inscriptions et contacts : cathy.aubry1@gmail.com ou jcmace@sfr.fr 

REVUE DE LA SEMAINE #8 : FILLON, NUCLÉAIRE, PRISON FERME POUR UN VOLEUR AFFAMÉ


vendredi 25 novembre 2016

Collecte des banques alimentaires samedi 26 novembre

  

Demain samedi, les banques alimentaires font appel à la générosité publique pour aider les plus démunis,qui ont faim. Grâce à vos dons, de nombreuses associations vont se répartir des aliments qui vont servir à nourrir ceux qui n'ont pas de quoi remplir leur assiette. La collecte n'a lieu qu'une fois par an.
Elle a commencé hier et se poursuit aujourd'hui dans plusieurs grandes surfaces.
Il y a en France près de 9 millions de personnes pauvres. A Fréjus une association comme les Amis de Paola distribue chaque année 32 000 repas aux sans abri. Et elle n'est pas la seule.
C'est insupportable de penser que des gens ne mangent pas à leur faim, alors que d'autres se gavent. Il faut aider les plus démunis, partager, quelles que soient leur couleur de peau, leur religion, leur origine. La France multiculturelle sait se montrer généreuse. On n'en parle pas dans les débats à la télé, la misère est silencieuse et souvent invisible. Ca n'est pas une raison pour l'oublier.
Une boite de gâteaux, un pot de confiture, une brique de lait, des légumes en conserve .. à déposer dans un caddie, à l'entrée ou la sortie d'un grand magasin. C'est peu et c'est beaucoup.
N'oubliez pas, demain. Donnez à votre mesure. En attendant le jour où l'Etat saura mieux et plus s'occuper de ses citoyens les plus démunis, au lieu de les rejeter dans l'ombre.




jeudi 24 novembre 2016

Jeudi 24 novembre à 21H00, c’est le débat du second tour de la primaire de la droite. Tout au long de la soirée, l’observatoire insoumis décryptera les propositions des candidats, en vous proposant des argumentaires, des visuels et des petites vidéos.
Si vous souhaitez participer, vous pouvez nous rejoindre sur Telegram. Cet outil permettra de diffuser rapidement et massivement nos arguments sur les réseaux sociaux, aux moyens de liens, visuels et vidéos. À nous de jouer !

mercredi 23 novembre 2016

Mélenchon pulvérise Jacques Attali


Alexis Corbière chez les insoumis “Se batttre avec l'idée qu'on va gagner”

Retranscription de l'article précédent du 22 nov 2016

Les insoumis de l'Est var (Fréjus Saint-Raphaël Draguignan etc.) se sont retrouvés avec leurs camarades de l'ensemble du département au Cannet-des-Maures autour d'Alexis Corbière porte-parole de Jean-Luc Mélenchon. 
Le débat a été nous dit-on ouvert et chaleureux sans langue de bois entre les militants de ce jeune mouvement de la France insoumise qui ont véritablement lancé la campagne présidentielle avant celle des législatives avec leur force de conviction, leur enthousiasme et une solide foi chevillée au corps pour changer ce vieux monde qui s'effondre comme l'a résumé Alexis Corbière. 
Celui-ci a souligné qu'il ne s'agissait pas de faire une campagne de témoignage mais bien de se battre pour gagner. En s'appuyant sur un programme à présent bouclé et peaufiné.
“L'avenir en commun” - c'est le nom du programme -  il va être publié le 1er décembre
Pour les insoumis, “alors que la droite, quel que soit le candidat sorti de sa primaire ne propose que des régressions sociales, alors que les socialistes s'embourbent dans leurs querelles de clans sans aucune idée neuve et tentent d'embellir en fin de parcours un bilan de mandat catastrophique, alors que l'extrême droite, fidèle à elle-même, ne s'exprime que pour des paroles d'exclusion, nos militants sont prêts à défendre un programme basé sur la solidarité l'humanisme et la parole rendue au peuple. C'est exigeant, difficile dans un département où la droite est omniprésente. Mais la bataille pour un autre monde vaut le coup."

Interview d'Alexis Corbière sur RFI

http://www.politiquemedia.com/videos-25682.html


Interview d'Alexis Corbière sur RFI ce matin. Très interessante !
A. Corbière: «Alain Juppé c’était une... par rfi

mardi 22 novembre 2016



Les Insoumis de l'Est Var dans Var matin du 22 novembre.
Bon d'accord, il faut une loupe, la prochaine fois, on fera mieux ...
C'est juste pour dire que nous existons de plus en plus et ce n'est qu'un début. Le combat pour nos idées commence à peine... Rejoignez-nous, on vous attend !

François Fillon veut serrer de plusieurs crans la ceinture du petit peuple

L'article date de plusieurs jours mais toujours d'actualité:

GÉRARD LE PUIL
VENDREDI, 28 OCTOBRE, 2016
HUMANITE.FR

fillon.jpg

« Je demande aux Français de travailler un peu plus » affirme François Fillon, sans pour autant augmenter le salaire mensuel à proportion du travail supplémentaire fourni...
« Je demande aux Français de travailler un peu plus » affirme François Fillon, sans pour autant augmenter le salaire mensuel à proportion du travail supplémentaire fourni...
Photo : AFP
Souvent ennuyeux, toujours réactionnaire, bon avec les riches et dur avec tous les autres, à commencer par les plus pauvres, François Fillon était hier soir l’invité de « L’émission politique de France 2 » Cet homme qui fut collaborateur d’un député à 22 ans, puis député à 27 ans suite au décès de son mentor a toujours vécu de la politique. Il a été plusieurs fois ministre dans des gouvernements de droite avant que Sarkozy ne l’installe à Matignon de 2007 à 2012. Hier soir, il a tenté de convaincre les téléspectateurs que l’on peut faire du neuf avec cette vieille recette qu’est la surexploitation des travailleurs.
Les téléspectateurs qui ont regardé François Fillon hier soir à « L’émission politique » de France 2 ont pu voir un homme très à droite. Il a présenté , redisant son opposition par « conviction personnelle » au mariage pour tous, défendant devant les cheminots CGT de la gare de Lyon à Paris le principe de la retraite à 65 ans pour tous, quelles que soit la nature du travail, ajoutant même que le conducteurs de trains peuvent toujours changer de travail à partir d’un certain âge. Fillon veut en finir avec les 35 heures et fixer à 39 heures la durée légale minimale de la semaine de travail. Sans pour autant augmenter le salaire mensuel à proportion du travail supplémentaire fourni, a-t-il tenu à préciser. Parmi les arguments avancés par l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy figure le fait que des gens travailleraient  aujourd’hui entre 70 et 80 heures par semaine en France. Et qu’il s’agirait là d’un exemple à suivre pour réduire les inégalités dans un processus de surexploitation pout tous, sauf pour les exploiteurs.
François Fillon, comme Sarkozy, Juppé et Le Maire avant lui dans cette même émission, s’est  prononcé pour la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF). Mais comme il faut malgré tout faire rentrer de l’argent dans les caisses de l’Etat, il veut augmenter la TVA de 2%. C’est le plus sûr moyen de faire payer les pauvres à la place des riches. Ce que n’a pas manqué de lui faire remarquer François Lenglet, notant que « le cran de la ceinture n’est pas le même pour tout le monde ». Lenglet est très heureux, semble-t-il, de défendre dans cette seule émission des positions peu en phase avec celles qu’il avance généralement dans les journaux télévisés de France 2, lesquelles sont généralement beaucoup plus proches des idées et des intérêts du MEDEF.

500 000 chômeurs supplémentaires durant les 5 années où Fillon était Premier ministre

Bref, aux yeux de Fillon, l’austérité salariale et le recul de l’âge donnant droit à la retraite seraient le meilleur moyen de créer des emplois. On en oublierait que le nombre de chômeurs en catégorie A augmenta de plus de 500 000 personnes durant les cinq années qu’il passa à Matignon de 2007 à 2012. Et a continué de progresser à un rythme à peine supérieur sous la présidence de François Hollande, lequel promettait d’en inverser la courbe dès la fin de l’année 2012, puis avant la fin de l’année 2013, puis, peut-être en toute fin de mandat en mettant beaucoup de chômeurs en stage pour quelques mois, ce qui revient à trafiquer le thermomètre pour faire baisser la fièvre.
Mais, les mêmes causes produisant les mêmes effets, la dernière note de conjoncture de l’INSEE nous dit ce matin que le Produit intérieur brut (PIB) de la France a augmenté de seulement 0,2% au troisième trimestre 2016 après un recul de 0,1% au second trimestre. Plus grave encore, c’est la croissance de 0,4% des services, non créateurs de richesses richesse matérielles, qui porte cette moyenne, alors que la production de bien matériels recule de 0,1% après un recul de 0,7% au second trimestre. Il s’agit donc d’une croissance molle et malsaine de surcroît.
L’explication que donne la note de conjoncture de l’INSEE  est limpide : « Au troisième trimestre 2016, les dépenses de consommation des ménages continuent de stagner. Elles rebondissent modérément dans les services (+ 0,3% après -0,2%) tandis qu’elles reculent dans les biens (-0,5%  après + 0,1%). Qu’en serait-il alors si on avait appliqué la recette de  Fillon consistant à augmenter les prix des biens de 2% via une augmentation de deux points de TVA ? Comment le chômage diminuerait-il dans ces conditions avec, en plus une augmentation de la durée hebdomadaire de travail de quatre heures aboutissant à ce que neuf personnes fassent le travail de dix sans que toutes les heures faites en plus ne soient payées comme l’a laisser entendre François Fillon hier soir ?
Notons encore que le jour ou François Fillon a plaidé à son tour pour la suppression de l’ISF suite au même plaidoyer de Sarkozy, Juppé et Le Maire, un sondage Odoxa publié par  « Aujourd’hui en France » a posé à un panel d’électeurs la question suivante : «  S’agissant de l’impôt sur la fortune, souhaitez-vous que cet impôt soit maintenu tel qu’il est, renforcé en augmentant ses taux d’imposition ou en abaissant le seuil, ou supprimé ? ». La réponse ses sondés est claire : 42% souhaitent que cet impôt soit conservé tel qu’il est aujourd’hui ; 30% souhaitent qu’il soit renforcé, soit un total de 72%. Seulement 28% disent souhaiter sa suppression. Même les électeurs des candidats de la droite pour l’élection présidentielle sont majoritairement pour le maintien de cet impôt.
Tout commentaire semble ici superflu !
Journaliste et auteur

lundi 21 novembre 2016

Manifestation devant la mairie de Fréjus pour défendre la base nature 







 La France Insoumise était présente pour manifester devant la mairie de Fréjus lundi soir, avant la tenue du conseil municipal, avec panneaux et banderoles. La cause de la colère de tous les manifestants : le bétonnage de la base Nature envisagé par la commune de Fréjus. Il serait question d'y bâtir, sur la partie occupée actuellement par des services municipaux, hôtels ou bâtiments. Bref, pourquoi pas une troisième tranche de Port Fréjus, comme si les deux premières, vides une bonne partie de l'année, ne suffisaient pas ....
Affaire à suivre,on en reparle bientôt !
C.A.


Article dans "Var matin" du 21 novembre.

Rappel : manifestation ce soir lundi à 17h devant la mairie de Fréjus contre le bétonnage de la base nature. 


Ce soir,le conseil municipal de Fréjus, présidé pare le FN David Rachline va se pencher sur l'avenir de la base nature de Fréjus. Qui ,n'est pas tout rose, ni tout vert. Rachline et les siens envisagent en effet une modification de zonage ce qui rendrait une partie de la base constructible. Il faut bien rentrer de l'argent dans les caisses ....C'est une sorte de marina, de Port Fréjus III qui se dessine. Le commissaire enquêteur chargé de l'enquête publique a émis un avis défavorable, mais rien n'y fait. 

Pour protester contre ce projet néfaste, un collectif composé de plusieurs associations appelle à manifester pacifiquement à partir de 17 h devant la mairie. Le conseil municipal se réunira à 18 h. La séance est publique, si on peut rentrer dans la salle du conseil où les places sont généralement squattés par les militants FN...

Dans l'Humanité du 20 novembre 


Clémentine Autain : « Nous voulons mener la campagne de Jean-Luc Mélenchon dans un cadre commun, large et pluraliste »

ENTRETIEN RÉALISÉ PAR AURÉLIEN SOUCHEYRE
DIMANCHE, 20 NOVEMBRE, 2016
Le mouvement Ensemble !, qui a très majoritairement voté en faveur d’un soutien à la candidature de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle de 2017, souhaite développer un cadre commun sans intégrer La France insoumise. Entretien.
42% des militants d’Ensemble se sont exprimés pour un soutien à Jean-Luc Mélenchon tout en souhaitant poursuivre la construction d’un large rassemblement de la gauche de transformation sociale et écologiste. 30% ont voté pour une participation plus directe à la campagne du candidat de la France Insoumise. Enfin, 25% ont considéré que la situation n’était pas mûre pour se prononcer en faveur d’un candidat. Que démontre selon-vous ce vote ?
Clémentine Autain. Au total, 72%, soit plus de deux tiers de notre organisation, a voté pour soutenir Jean-Luc Mélenchon. Sur ce point essentiel, c'est un vote franc et net. La candidature de Jean-Luc Mélenchon incarne aux yeux des Français une gauche distincte du bilan de Hollande et Valls, une gauche qui est porteuse de ruptures avec le néolibéralisme, une gauche de transformation sociale et écologiste. Nous ne voulons pas d’un scénario mortifère avec plusieurs candidatures issues de la gauche d'alternative. Je pense même que nous pouvons nous fixer un objectif ambitieux avec Jean-Luc Mélenchon : celui d’être en tête de la gauche.
Comment les militants d’Ensemble souhaitent-ils mener campagne avec la France Insoumise ?
Clémentine Autain. Suite au vote, nous avons tenu à valider une motion commune à l’ensemble de notre mouvement. Celle-ci nous engage concrètement dans la campagne de Jean-Luc Mélenchon que nous voulons mener dans un cadre commun, large et pluraliste, intégrant toutes les forces soutenant cette candidature : la France insoumise, Front commun, mais aussi, s’ils le décident, ce que j’espère vivement, le PCF et des courants écologistes.
Une rencontre devrait avoir lieu de façon imminente entre la France insoumise et Front commun (appel de citoyens et militants d’horizons divers qui souhaitent soutenir Jean-Luc Mélenchon sans intégrer la France insoumise-NDLR), afin que les mouvements politiques qui entendent soutenir cette candidature puissent trouver leur place dans cette campagne. Des propositions concrètes sur la Charte politique (proposée aux candidats pour les législatives- NDLR) et la place des partenaires devraient être avancées.
Ensemble souhaite-t-il travailler au programme qui sera porté par Jean-Luc Mélenchon ?
Clémentine Autain. Bien sûr ! Mais quand on compare le programme l’Humain d’abord du Front de gauche en 2012 et celui de l’Avenir en commun de la France insoumise pour 2017, ce qui frappe, c’est la grande proximité des projets. Sur l’essentiel, ce qui est défendu relève du même arsenal programmatique. Il est évident que si de nouvelles forces s’impliquent, elles doivent pouvoir l'enrichir ou discuter d’éventuels bougés. Je ne dis pas qu'Ensemble est d'accord avec tout mais honnêtement, je ne crois pas que les embûches et difficultés potentielles se nichent là...
Ensemble s’est exprimé pour la présidentielle et aussi pour les législatives ?
Clémentine Autain. Nous avons adopté une feuille de route pour les législatives. Nous nous battrons pour construire des candidatures unitaires partout où cela est possible, en rassemblant toutes les forces qui veulent une politique de gauche en opposition à l’orientation du gouvernement actuel. Nous chercherons à éviter la division de la gauche de transformation sociale et écologiste. C’est pour nous absolument déterminant.
Nous estimons que l’éclatement de nos forces serait tout à fait dramatique pour la famille politique que nous représentons ensemble. Nous entendons également poursuivre notre rôle de passerelle avec les socialistes dissidents, les écologistes, les mouvements sociaux, intellectuels, culturels critiques, les espaces citoyens... Chacun voit bien que nous allons vers de grandes recompositions politiques. Ensemble sera acteur du large rassemblement nécessaire pour affronter les droites dures et ouvrir l'espoir.
Que pensez-vous du risque d’élimination de la gauche dès le premier tour de la présidentielle ?
Clémentine Autain. Bien sûr, nous aurions voulu que notre candidature à la présidentielle rassemble plus largement encore. Mais force est de constater qu’EELV aura son propre candidat, et que les socialistes critiques jouent le jeu de la primaire avec le risque de soutenir in fine un candidat issu de la ligne gouvernementale. Notre vote reflète la prise en compte de cette réalité. L'échiquier politique comme le débat d’idées se polarisent aujourd’hui à droite toute. Nous avons besoin d'une gauche mordante, avec de l'odeur et de la saveur, pour renouer un lien de confiance avec les milieux populaires et la jeunesse. Nous n'allons quand même pas laisser le profil révolutionnaire à Emmanuel Macron et chercher notre sauveur parmi les anciens ministres de l'ère Hollande !
Même si nous avons des débats voir des divergences sur la méthode ou sur certains partis pris de Jean-Luc Mélenchon, il ne faut pas perdre de vue l’essentiel : l’état des rapports de force sociaux et politiques dans le pays, qui ne sera pas le même si nous faisons un bon score en 2017 ou si nous sommes dans les choux. Nous avons donc besoin d’un projet et d’un candidat qui plante le drapeau de cette gauche franche dans le pays, contestant le pouvoir du capital, le productivisme, visant l’égalité et la démocratie. C’est cette gauche-là que nous avons la responsabilité de faire grandir.

dimanche 20 novembre 2016

Lendemain de primaires

Les commentateurs, surpris,  en perdraient presque leur latin. « C’est une primaire du refus et du rejet » résume  doctement l’un d’eux à la télé après l’élimination de Sarkozy dans la course à la présidentielle.
La belle affaire. Mais oui, les Français, même de droite, ne veulent plus de leur ancien président arrogant, agressif, rétrograde. Ils l’ont renvoyé en vacances prolongées. Faut-il s’en étonner ? Seuls les Sarkozystes  en tombent de leur chaise. Le reste du pays  s’en fout un peu. 
Nous, à la France Insoumise, tout ce cirque médiatique nous ferait rire si le tableau n’était pas tragiquement ridicule. Des heures d’antenne, de directs, de reportages, de couvertures de journaux pour arriver à ça : un duel, demain,  entre deux anciens premiers ministres venus d’un autre âge, aussi rock and roll l’un que l’autre. De quoi  rêver.
Laissons-les donc se battre entre eux. Bientôt, c’est le parti socialiste qui jouera la même pièce, avec ses hommes (et une femme, il en faut toujours une …) droits devant un pupitre,  débitant des programmes sans souffle ni nouveauté, dans nos petits écrans.

Comme dirait Alexis Corbière, le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon, " le vieux monde s’effondre" . Et ces professionnels de la politique ne le voient même pas. Leurs œillères sont bien trop étroites. Le jour où ils auront compris que quelque chose a changé, il sera trop tard pour eux : le peuple les aura balayés. Et les commentateurs, comme d’habitude, commenteront, un brin hébétés : « c’est un vote du refus et du rejet » …. 

Catherine Aubry
co animatrice du groupe d'appui de la France Insoumise de l'est Var. 


samedi 19 novembre 2016

Rappel : Alexis Corbière dimanche 20 novembre à l'assemblée générale des Insoumis varois 



Les Insoumis des groupes d'appui du Var ont rendez-vous dimanche 20 novembre, à 14 h , au mas de Causserene au Cannet-des-Maures.Il y tiendront la première assemblée générale de leur courte, mais enthousiasmante histoire. 
Ils y accueilleront Alexis Corbière, porte-parole de Jean-Luc Mélenchon et "vieux" compagnon de route du candidat à l'élection présidentielle. Le débat promet d'être passionnant ....

Inscriptions et renseignements auprès de Catherine Aubry (cathy.aubry1@gmail.com). 

Voilà un article qui nourrit le débat sur nos relations avec le PCF... Rien n'est simple, décidément ! 

C.A.



Quand le débat au PCF dérape contre Mélenchon

 

pierre-laurentRien ne nous sera épargné…alors que les militants communistes sont appelés à se prononcer cette semaine sur la candidature soutenue par leur parti à l’élection présidentielle, voilà qu’un organe du PCF, sa commission économique, excusez du peu, met en circulation un document à charge à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon et du programme de la France Insoumise intitulé : «Le programme de la France insoumise : des choix contraires à ce pourquoi nous combattons ». A charge donc car le document en question ne constitue pas un cadre d’analyse pour la discussion mais rien moins qu’un pugilat à l’encontre de Jean-Luc Mélenchon présenté comme l’adversaire de classe à abattre.
Jugez plutôt : le programme adopté par la France Insoumise serait « fondamentalement contraire à toute perspective de rassemblement à gauche » et « sa logique est radicalement opposée à ce pourquoi nous combattons. » D’ailleurs, « plusieurs mesures de politique économique préconisées par Jean-Luc Mélenchon seraient d’ailleurs de graves obstacles à la réalisation d’un programme de progrès social ». On ne peut pas dire que les rédacteurs fassent dans la nuance : Jean-Luc Mélenchon repeint en ennemi de classe, il fallait y penser, il fallait oser !
Certes le texte s’embrouille considérant ensuite que le programme de la France Insoumise serait « un programme social-démocrate très étatique, encore plus timide que ceux qui ont échoué à plusieurs reprises contre la crise du capitalisme contemporain, en France(1981-1983) comme ailleurs en Europe ou en Amérique latine ». Cocasse…Au fil des lignes, ceux qui appellent à rassembler la gauche renvoient donc ledit ennemi de classe parmi les sociaux-démocrates. Bon courage pour construire votre rassemblement…
Mais là où le document du PCF prête moins à rire, c’est quand il range explicitement Jean-Luc Mélenchon au rang des nationalistes et l’assimile à l’extrême-droite à la manière des pires commentateurs aux ordres du grand capital : « Quand on cherche plus profondément quel pourrait être le facteur sur lequel Jean-Luc Mélenchon compte asseoir la crédibilité de son programme, on le trouve : c’est une forme de nationalisme […]  On ne peut pas considérer comme un simple dérapage son discours en séance du Parlement européen selon lequel ce sont les travailleurs détachés, et non le capital, qui « volent le pain » des travailleurs sur place. Il prend au contraire un singulier relief au moment où, partout en Europe, nationalismes et tentations autoritaires instrumentalisent les souffrances sociales des victimes de la mondialisation financière et des politiques d’austérité. » Avant que de renvoyer Jean-Luc Mélenchon au rang d’un Trump français : « Ainsi de l’insistance sur le protectionnisme, certes qualifié de ‘solidaire’, qui intervient à toutes les pages du programme économique de la ‘France insoumise’. De façon comparable à ce que portent les forces nationalistes qui montent dangereusement en France comme en Europe ou aux États-Unis en faisant assaut de démagogie populiste, cette insistance revient à poser la France en opposition à un monde dangereux dont il importerait de se protéger par la puissance de l’État national au nom d’un ‘indépendantisme français’ ». Puis de faire de lui un dictateur en puissance : « Tout son programme est fondé sur la croyance que la toute-puissance de l’État – et particulièrement de son chef-… » . Odieux.
Certes l’outrance du propos discrédite ses auteurs et on pourrait sourire qu’en quatre pages l’ennemi de classe glisse vers le social-démocrate puis vers le national-populiste réunis sur un même bateau. Ce gloubi-boulga de la pensée atteste que le seul but recherché est de nuire et non de décrire. Mais la méthode ne peut-être ni acceptée, ni tolérée. Que cherche le PCF en créant de tels amalgames ? N’a-t-il pas lui-même été victime de ce procédé grossier quand des médias ou la fine fleur du PS assimilaient encore récemment ses positions à celles de l’extrême-droite ? N’avons-nous pas eu de cesse, les uns et les autres, de nous élever contre ces façons de faire pour se les voir aujourd’hui infligées par des personnages de notre propre camp ? Les coupables de ces propos se frappent eux-mêmes d’ignominie et doivent savoir que celle-ci ne leur sera pas pardonnée.
De tels procédés interdisent de répondre sur le fond à l’interpellation sauf à donner crédit à cette manière de faire. C’est bien dommage car la construction artificielle des désaccords par les économistes du PCF serait facilement ébranlée par le retour à l’Humain d’abordpour mesurer le prolongement dans lequel le programme de la France Insoumise s’inscrit. Mais elle amènerait aussi à s’interroger sur quelques positions cocasses défendues par les auteurs. Comme par exemple cette croyance européiste dévote qui amène à continuer à faire de la BCE la clé de voûte de toute politique publique ; ou cette obsolète « ambition de transformer la mondialisation », comme s’il ne fallait tirer aucun enseignement des cinq années qui nous séparent de 2012…
Je m’arrête là pour ne pas rentrer dans le jeu de ceux qui ont tout fait pour que ce texte ne soit pas l’objet d’un débat argumenté. Pourquoi d’ailleurs ce document est-il mis en circulation aujourd’hui ? Que les auteurs ne l’ont-ils pas fait avant, dans la phase de construction publique du projet l’Avenir en commun, s’ils avaient effectivement des choses à dire ?  L’objectif était-il de nuire ou de co-construire ? La réponse est dans la question.
A ce stade, on en est conduit à s’interroger sur qui tire dans le dos de qui quand toutes les dernières enquêtes d’opinion et plus encore les retours de nos compatriotes confirment que Jean-Luc Mélenchon est le candidat de notre camp le mieux placé pour atteindre le second tour. Si l’objectif réaffirmé en boucle par les communistes était réellement de battre la droite et l’extrême-droite, ils se saisiraient du levier incomparable que constituent Jean-Luc Mélenchon, la France insoumise et leur ancrage dans le mouvement populaire, et apporteraient leur contribution qui serait non négligeable à cette dynamique. A tout le moins pourrait-on espérer qu’ils ne cherchent pas à la briser. Tandis que nous ferraillons de notre côté contre la droite, le texte émis par le PCF à travers sa commission économie constitue pourtant une agression incompréhensible et injustifiée.

vendredi 18 novembre 2016

Revue de la semaine #7 – Pauvreté, iTélé, médias, privatisation des barrages




Dans ce 7e épisode de la revue de la semaine, Jean-Luc Mélenchon explique pourquoi la privatisation des barrages nuirait à l’intérêt général. Il parle également de la pauvreté, en s’appuyant sur un rapport du Secours Catholique rendu public le 17 novembre. Enfin, Jean-Luc Mélenchon parle de la grève à iTélé et de la concentration des médias : 9 milliardaires détiennent 90% des médias. Quelques liens :

jeudi 17 novembre 2016

Venez défendre la base nature de Fréjus lundi 21 novembre ! 




A l’enquête publique de cet été, 300 personnes se sont déclarées défavorables à la mutation de la zone des 32000 m2 de bâti de service public pour la rendre urbanisable sans restriction.

Le rapport du commissaire-enquêteur du 25 août est également défavorable, de même que l’avis émis par le sous-préfet au titre du contrôle de légalité de l’Etat.

Malgré cela, la mairie a décidé de passer  en force lors du conseil municipal du 21 novembre 2016.

Le 21 novembre à 17h, place de la mairie, avant le conseil municipal, vous pouvez nous rejoindre pour une manifestation pacifique de citoyens qui entendent être respectés.
                                                                                                                                                            
  Le Collectif
                                                                                                                                                                  lecollectif83@gmail.com