mardi 31 janvier 2017

Quelle belle soirée !

Un article tonique et interessant du syndicat des journalistes CGT sur la soirée électorale de dimanche dernier. A méditer....



La soirée électorale de la primaire du Parti socialiste a été un moment inoubliable de télévision sur France 2, BFM ou ITélé. Comme ce fut le cas lors du premier tour, il était difficile pour les éditocrates de cacher leur dépit, voire leur colère, devant la claire victoire de Benoît Hamon face à Manuel Valls.
Le pluralisme a été une nouvelle fois l’oublié des plateaux de télévision.
Quasiment les mêmes têtes, toutes issues du « cercle de la raison » libérale nous sont offertes à chaque fois et les mêmes arguments sont déversés sans grand risque d’être contredits. Dans une expression rageuse ou vulgaire (Franz-Olivier Giesberg, Jean-Luc Mano, Eric Brunet), de droite libérale et/ou souverainiste plus ou moins outrancière (Agnès Verdier-Molinié, Natacha Polony, Nicolas Beytout), les commentateurs invités vont tous dans le même sens : ridiculiser, délégitimer tout projet politique de changement. Avec si peu de contradictions sur les plateaux, le parti-pris des journalistes n’en est que plus visible et déplorable ! Qu’il s’agisse de Nathalie Saint-Cricq sur France 2 ou d’Anna Cabana sur BFM TV, les jugements de valeur en faveur de la « crédibilité » de certains candidats (Fillon, Macron ou Valls) et le mépris affiché pour d’autres (Mélenchon ou Hamon) est transparent. A peine victorieux, Hamon a même été « débranché » sur France 2. Son discours ayant été coupé pour laisser la place aux commentaires jugés sans doute plus pertinents de l’ex « patronne des patrons » Laurence Parisot!
C’est insupportable pour le téléspectateur qui, lui, tente de comprendre la situation politique du moment, celle où tous les instituts de sondage (une fois de plus) sont désavoués par les électeurs, celle où tous les favoris sont balayés.Comment s’étonner que des commentateurs et des journalistes soient associés aux élites et à un système rejeté ?
Ce fut malgré tout une belle soirée ; belle parce que voir tous les médiacrates de service manger leur chapeau et se contorsionner procure des moments d’extrême jubilation. En revanche, ce ne fut pas une belle soirée pour la télévision et en particulier pour celle du service public et pour France 2, au bout du compte partial et même partisan.

Montreuil, le 31/01/2017

DU berger à la bergère ....

Voici ma réponse, parue dans var matin d'aujourd'hui, aux propos des socialistes à la suite de ma réaction au lendemain du premier tour de leur primaire. L'article a été envoyé le 27 janvier c'est-a-dire avant le second tour de la primaire du parti socialiste, c'est pourquoi il ne parle que du premier tour. Tout le monde suit ?
😏 Var matin a occulté la partie de cet article  concernant les législatives mais il est vrai qu'on a le temps d'en reparler ....il manque enfin dans le journal les considérations sur la participation au premier tour de la primaire en réponse à Annie Promonet, la secretaire du PS raphaëlois. Dommage car je disais le respect pour les militants qui ont oeuvré pour cette primaire et qui ont été bien mal récompensés....


"Dans ses propos parus dans l'édition du 27 janvier, le militant socialiste Tarik Belkhodja reproche à la France insoumise de commenter les résultats de la primaire de son parti (notre communiqué du 25 janvier). En vertu de quelle règle n'aurait-on pas le droit de commenter l'actualité politique ? Les responsables nationaux de la France insoumise auraient du refuser de venir sur les plateaux télé ou de parler aux micros tendus quand on les a interrogés sur ce sujet dimanche soir ? C'est une bizarre conception de l'expression publique ! 
Autre propos qui revient en boucle dans la bouche de Tarik Belkhodja : on ne voit les militants de la France insoumise que pendant les élections. Je rappelle donc que la France insoumise est un mouvement qui a été lancé autour de la candidature de Jean-Luc Mélenchon en février 2016. C'est donc un mouvement jeune. Avant sa création, évidemment, il n'existait pas, M. de La Palice n'aurait pas dit mieux ! Ce mouvement rassemble des hommes et des femmes venus de tous bords, qui ont envie de discuter ensemble en dehors des partis. Ce qui ne veut pas dire qu'ils sont contre les partis politiques, mais leur mouvement va au-delà, transcende les frontières. Les Insoumis de l'est Var accueillent des militants issus par exemple du PS, PC, du Parti de gauche (Mélenchon y adhère encore), des syndicalistes, des militants associatifs etc. Et aussi des gens qui se lancent pour la première fois dans une bataille électorale . C'est leur faire injure que de penser qu'ils ne viennent de nulle part, qu'ils ne connaissent rien à rien, qu'ils ne se sont jamais intéressés à la vie locale ou nationale.Bref, qu'ils ne seraient que de vils opportunistes tombés de la dernière pluie.  S'ils militent à la France insoumise, c'est qu'ils veulent changer un peu le monde autour d'eux et qu'ils se retrouvent dans le projet de "l'avenir en commun". Ils ne sont pas moins valables humainement et intellectuellement que de vieux militants du PS ...  
Autre critique en boucle des socialistes (il faudra changer un jour de refrain) : la soi-disant auto-désignation de Jean-Luc Mélenchon pour l'élection présidentielle . Oui, ce dernier a décidé de se lancer dans la bataille l'an dernier. Il a proposé sa candidature et a lancé un appel pour travailler avec lui sur un programme. Résultat : aujourd'hui près de 215 000 personnes rassemblées au sein de la France insoumise. Ca fait beaucoup pour un homme seul !  Il existe en France des milliers de groupes d'appui, des petites assemblées dans lesquels on discute, où on a peaufiné le programme de "l'avenir en commun". Dans le Var, on compte une dizaine de ces groupes qui militent sur les marchés, qui organisent des manifestations, des réunions etc.Tout cela vit. Les meetings de Mélenchon affichent tous complets, étrange pour un homme seul, non ?
Concernant par ailleurs les législatives, oui, l'union est un combat. Le PS devrait le savoir, lui qui a bien du mal à faire l'union au sein de son propre parti où il existe une fracture évidente, à tel point qu'une partie de ses militants se retrouveraient chez le très libéral Macron. Alors oui, des discussions existent avec le PC. Pierre Laurent et Jean-Luc Mélenchon se sont rencontrés lundi dernier pendant trois heures, ils doivent se revoir. Non pour aligner seulement des noms sur des circonscriptions, mais pour discuter d'abord de leurs projets politiques. D'abord les idées et après les stratégies. C'est compliqué, mais les discussions existent. Faut-il rappeler que par ailleurs, le parti communiste  a apporté son soutien (par un vote de ses militants) à la candidature à la présidentielle de Mélenchon, ainsi que Ensemble ! de Clémentine Autain, la nouvelle gauche socialiste et le parti de gauche ? 
Enfin, si Benoit Hamon veut discuter avec la France insoumise,  il sera le bienvenu, Jean-Luc Mélenchon l'a invité gentiment à prendre un café. S'il veut se ranger derrière notre projet, c'est volontiers. Pour l'instant, Mélenchon est bien mieux placé que le futur candidat PS dans les sondages, ces derniers étant à manier avec précaution, c'est entendu. Ensemble, on sera plus fort ensuite pour affronter la droite et l'extrême droite.
Quant à la secrétaire du PS raphaëlois Annie Promonet qui est satisfaite de la participation à cette primaire, tant mieux pour elle. D'après les chiffres donnés par son comité d'organisation, les quelque 1,6 millions d'électeurs qui ont voté dimanche dernier représente 3,6% des inscrits sur les listes électorales. Ce chiffre se passe de commentaires. Dans le Var, moins de 18 000 votants, soit près d'un électeur sur deux par rapport à 2011, se sont rendus aux urnes. Autrement dit, cette consultation a attiré près de 50% en moins de votants. Y a-t-il de quoi se réjouir pour les militants du PS qui ont consacré du temps et de l'énergie à cette consultation ? Certainement non. Respect pour eux et pour leur sincérité, certainement. Et c'est à eux peut-être de tirer les conclusions qui s'imposent de ce scrutin ..."
Catherine Aubry, coanimatrice du groupe de soutien de la France insoumise de l'Est Var.

 

dimanche 29 janvier 2017

VALLS VALSE, ENCORE UNE VICTOIRE DU DEGAGISME !

Première réaction de Jean-Luc Mélenchon 


" Après une semaine d’ubuesques publications de résultats, qui ne furent jamais ni définitifs ni exacts, le deuxième tour de la primaire du PS s’est déroulé dans les conditions ordinaires : saturation médiatique intense, amandine cécité sur le bilan des candidats et le contenu précis de ce qu’ils avançaient. Mais cela n’est pas une nouveauté et, par conséquent, cela ne mérite pas qu’on s’y arrête. L’évènement c’est que le PS a organisé une primaire hors du commun. Sa tenue a d’abord auto-bloqué et asphyxié son président sortant en exercice. Puis elle a conduit à faire voter massivement contre le premier ministre qui a été l’inspirateur du quinquennat. Le fait n’est donc plus la primaire mais ce qui s’exprime à travers elle. Considérée vue de haut, la situation manifeste un moment particulièrement fort dans la maturation du phénomène « qu’ils s’en aillent tous ». L’insoumission, annoncée par le nom de notre mouvement, partait du constat que ce phénomène travaille en profondeur notre société. Ce phénomène que les Tunisiens avaient nommé le « dégagisme » par référence au slogan omni présent de leur révolution démocratique à l’adresse du PS de Ben Ali: « dégage » Car ce résultat est totalement inédit pour un exercice du type d’une primaire. On doit donc en déduire que tout cela constitue une tendance lourde du moment politique. C’est cette pulsion "dégagiste" qui ouvre les saisons de grand remument des sociétés. L’épisode Fillon et ses emplois familiaux au parlement vont sans aucun doute accroitre la rage et le dégout qui labourent la profondeur de la société. Peu de fois dans ma vie politique j’ai senti autant d’exaspération que j’en observe maintenant. Et on devine que la tendance « dégagiste » de la société va s’amplifier après ce qui sera ressenti comme un succès. Que l’instrument au PS en ait été Benoit Hamon qui a chanté des paroles si proches des nôtres est une source de satisfaction supplémentaire. Car dans le combat politique il est essentiel de commencer par l’élargissement de la surface d’usage des mots que vous employez. Pour moi, sixième république, planification écologique, indépendance de la France, couvrent désormais un champ plus large que celui qu’ils occupaient lorsque nous étions seuls à les prononcer. Que pour désigner son candidat le PS ait préféré nos mots à ceux de son propre gouvernement, est un fait qui donnera ses fruits le moment venu. Sans hégémonie culturelle un programme a les plus grandes peines à avancer. À présent les gens sérieux, qui sont les plus nombreux, s’intéresseront au contenu, à la cohérence du programme qui se déduit de ces mots. J’estime que le programme historique « l’Ère du peuple » et sa traduction dans « l’avenir en commun » forment un tout qui, dorénavant est adossé à une vague dans notre pays. C’est à nous qui avons porté ce choix tant d’années d’être à la hauteur pour le rendre victorieux. La campagne des « insoumis » et ma candidature sont là pour cela. Rien que pour cela". 
JLM

VIVARTE dépecé par les requins de la finance

JACKPOT pour les dirideants, mais un calvaire pour les salariés

voir l'article en pdf ci-dessous:


          

Jean-Luc Mélenchon,l'homme qui avançait à contre-courant

Demain lundi,sur France 3, à 20h55, à voir un film intitulé : Jean-Luc Mélenchon, l'homme qui avançait à contre-courant. Et en sous-titre : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Mélenchon sans jamais poser le demander à Jean-Luc.
Tout un programme !
Le film a été réalisé par Gérard Miller, qui est un homme plutôt sensé et mesuré et Anais Feuillette. Tous deux ont suivi le candidat à la présidentielle pendant des mois, l'ont filmé, écouté, interrogé sans rien cacher,disent-ils. Ils ont aussi questionné son entourage, ses opposants, ceux qui l'aiment comme ceux qui le détestent. Jean-Luc Mélenchon a accepté de jouer le jeu, ce qui n'est pas courant chez lui, car sa défiance vis-à-vis des médias qui ne lui font pas de cadeau, est bien conune.
Le psychanalyste Gérard Miller est-il arrivé à comprendre et cerner cet homme complexe qu'est Jean-Luc Mélenchon et à en dresser un portrait juste ? On le saura demain soir. A chacun de se faire une opinion, mais l'art du portrait est bien complexe...

jeudi 26 janvier 2017

Hamon passe et le PS reste

Une analyse qui  donne à réfléchir sur le blog de François Cocq


Le flou stratégique entretenu à dessein autour de la candidature de Benoît Hamon par le principal intéressé vient enfin de se lever au détour de deux émissions sur RMC-BFM et France-Inter : Benoît Hamon se présentera quoi qu’il en coûte à l’élection présidentielle s’il est investi par le PS et, si tant est qu’il soit élu (hum…), il gouvernerait avec Macron plutôt qu’avec Mélenchon. Tout un programme.
Mieux vaut toujours se dire les choses sans biaiser. Benoît Hamon l’a enfin fait ce matin sur RMC-BFM en affirmant qu’ « il y aura un bulletin de vote Benoît Hamon à l’élection présidentielle ». Autrement dit « l’unité » qu’il propose consiste en un regroupement derrière lui. Voilà qui éclaire les électeurs, nombreux au regard de la participation famélique à la primaire du PS, qui tout en ayant dès à présent fait le choix de l’insoumission et de la candidature Jean-Luc Mélenchon ont profité du vote de dimanche dernier pour infliger une défaite à Manuel Valls et ont ce faisant en grande partie fait le résultat de Benoît Hamon.
Le vote à la primaire du PS est respectable pour qui croit à la nature démocratique du processus et bien sûr qui adhère au corpus programmatique d’au moins l’un des candidats. S’y ajoute également le jugement porté sur l’action du candidat lorsque celui-ci fut en responsabilité et la confiance dans les pratiques de pouvoir du candidat une fois qu’il sera élu, et notamment sa capacité à maintenir l’orientation annoncée. Qui participe à la primaire sans souscrire à tout cela introduit de fait un biais démocratique.
Or les propos rapportés par le journaliste de France-Inter Thomas Legrand permettent de préciser le cadre dans lequel s’inscrit Benoît Hamon. Après avoir refusé de dire s’il se sentait plus proche de Macron que de Mélenchon, Benoît Hamon a finalement avoué, à la question de savoir s’il pourrait plus facilement gouverner avec l’un qu’avec l’autre : « Pas Mélenchon ».
Résumons : Benoît Hamon qui se voit en vainqueur de la primaire entend porter jusqu’au bout l’étendard du PS : bien peu matérialiste, il préfère le 5ème strapontin de la présidentielle en s’asseyant sur le message de désertion populaire du PS signifié dimanche dernier par les non-électeurs. Et non content d’introduire une candidature inutile, le même assume de faire le choix de préférer recréer les gouvernements Hollande sous l’égide de Macron et gouverner avec celui-ci plutôt qu’avec Mélenchon. Tout cela a sa propre cohérence mais méritait d’être clarifié, même s’il est un peu mesquin que ce second aspect ait dû être divulgué par un journaliste plutôt qu’assumé par Benoît Hamon.
Chacun agira désormais en responsabilité. Le PCF d’abord, qui grenouille autour de Benoît Hamon pour feindre de travailler à un rapprochement avec Jean-Luc Mélenchon et dont Benoît Hamon vient de dire lui-même qu’il ne veut pas (à moins que le PCF n’ait naïvement escompté faire passer la Frane Insoumise et Jean-Luc Mélenchon sous les fourches caudines du PS…pour donc gouverner avec M. Macron ?). Les citoyen-ne-s surtout, qui pour certains ont été tentés de faire le choix d’aller voter à la primaire du PS pour rendre à Manuel Valls la monnaie de sa pièce pour son action désastreuse à Matignon. Beaucoup, forts de la dynamique populaire qui accompagne la campagne de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise, anticipaient un retrait d’un Benoît Hamon désigné candidat pour permettre au camp de l’humanisme émancipateur d’atteindre le second tour. On voit au regard des déclarations de Benoît Hamon que non seulement ce fût une erreur, mais que derrière les palinodies de campagne de la primaire l’orientation stratégique et la compatibilité macronniste de tous ceux qui se reconnaissent encore dans le PS reste la même.
La primaire est donc ramenée à ce qu’elle a toujours été : un enjeu interne au PS dont contrairement à ce qui est affirmé l’objet n’est pas de trancher entre deux lignes stratégiques à gauche mais de rassembler le parti sur la seule ligne qui continue à faire synthèse entre tous : la voie Hollande.

mercredi 25 janvier 2017

Cathy Aubry vous offre un article à lire sur Mediapart.fr



"Pour la France insoumise, «Hamon va se retrouver dans une impasse»"
"Pour la France insoumise, «Hamon va se retrouver dans une impasse»"
Mediapart - L'info part de là

Un article de Mediapart vous est offert

Bonjour,

Cathy Aubry vous donne accès gratuitement à un article sur Mediapart.fr, journal d'investigation indépendant et participatif.


Voici l'article qui vous est offert :
"Pour la France insoumise, «Hamon va se retrouver dans une impasse»"
À quelques jours du second tour de la primaire du PS, Manuel Bompard, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, livre son analyse. Il estime que Benoît Hamon, même s'il gagne la primaire, arrivera dans la campagne avec « des semelles de plomb » ; il compte combattre pied à pied les positions d'Emmanuel Macron ; et dénoncer la « mystification sociale » du Front national.

Pour lire la suite, cliquez sur le bouton "lire l'article" ci-dessous. Ce faisant, vous autorisez Mediapart à vous tenir informé de ses publications. Votre adresse e-mail ne sera pas divulguée.
> Lire l'article


Publié par notre co-animatrice : Catherine Aubry
          

"Pour Fillon, Pénélope est un bon filon"



Selon Le Canard Enchaîné, François Fillon a employé sa femme, Pénélope Fillon, comme assistante parlementaire entre 1998 et 2002, puis six mois en 2012. Le problème pour le candidat de la droite à l'élection présidentielle, c'est que des témoignages recueillis par le journal ne se souviennent pas de l'activité de Pénélope Fillon. Ce qui pourrait en faire un emploi fictif.
«La séquence des boules puantes est ouverte.» François Fillon a réagi aux accusations d'emploi fictif de Pénélope Fillon, son épouse, dans un article du Canard Enchaîné paru mercredi 25 janvier. «Je ne ferai pas de commentaire parce qu'il n'y a rien à commenter», a-t-il indiqué aux journalistes qui l'interrogeaient lors d'un déplacement en Gironde avant de s'en prendre à la misogynie et au manque de respect de l'article à l'égard de son épouse.
À trois mois de l'élection présidentielle, Le Canard Enchaîné affirme, s'appuyant sur des fiches de paie qu'il n'a pas publiées, que Pénélope Fillon a perçu 500.000 euros brut d'argent public, en tant qu'attachée parlementaire de son mari entre 1998 et 2002 -puis pour six mois en 2012- ainsi que pour le suppléant de ce dernier, Marc Joulaud, entre 2002 et août 2007.
Une assistante bien discrète
Jusqu'ici rien d'illégal, les parlementaires peuvent rémunérer jusqu'à cinq collaborateurs à temps partiel avec une enveloppe spéciale (de 9.561 euros en 2016, précise le journal). D'ailleurs, 20% des députés avaient embauché un membre de leur famille en 2014, indiquait alors le site Mediapart. Mais, de la même façon que tout travail mérite salaire, tout salaire mérite travail. Or, Le Canard Enchaîné affirme que «dans les couloirs du Palais Bourbon comme dans le fief de son mari, personne n'a jamais croisé d'attachée parlementaire du nom de Pénélope Fillon».
Jusqu'à présent, je ne m'étais jamais impliquée dans la vie politique de mon mari

La primaire socialiste : quelle utilité ?

Notre réaction au lendemain du premier tour de la primaire socialiste, parue dans Var matin du 25 janvier.  


" Les militants de la France insoumise considèrent avec une certaine perplexité les résultats de cette primaire du parti socialiste pour laquelle on a déjà du mal à connaitre la participation exacte. Il semble en tout cas que ce soit un échec, quelle que soit la façon dont les responsables de cette consultation manipulent les chiffres. Sur 44 millions d'électeurs, à peine un peu plus de 1,6 million se seraient déplacés dans un bureau de vote. Et encore, en comptant ceux qui ont pu voter deux fois, comme ces journalistes du Monde par exemple. Il n'y a donc eu qu'à peine plus d'un électeur sur deux de la primaire de 2011 pour aller voter cette fois-ci. C'est ce qui s'appelle un flop.
Au-delà de ces tripatouillages enfantins des chiffres, le résultat de cette consultation prouve que les socialistes ne savent plus à quel saint se vouer. Ils désavouent clairement leur ancien premier ministre, leurs électeurs penchant maintenant vers un candidat dit à la gauche du PS. PS qui  est tout simplement en train d'imploser, tiraillé entre deux camps irréconciliables. Et qui feront semblant, demain, de s'embrasser sur la bouche.
Loin de ces batailles solfériniennes, la France insoumise continue ses actions pour faire connaitre les idées et le programme " l'avenir en commun", qui ne sont pas quelques slogans pondus à la va-vite pour faire une campagne, comme chez les socialistes. Lesquels slogans, d'ailleurs, empruntent beaucoup à " l'avenir en commun" en ce qui concerne du moins un des deux candidats.  Ainsi, Benoit Hamon prône la 6ème République, l'abrogation de la loi Travail, la priorité à l'écologie ou encore des moyens accrus pour l'école ou dans la lutte contre l'évasion fiscale. Du copié-coller du programme de Mélenchon, en beaucoup moins bien, comme une pâle copie. On se demande bien, alors, quelle est l'utilité de cette candidature socialiste ....  " 

Bien choisir son pâté au rayon élections- le billet de Nicole Ferroni

Voir la vidéo

lundi 23 janvier 2017

Écoutes collectives : documentaire inédit sur Jean-Luc Mélenchon le 30 janvier



http://www.jlm2017.fr/documentaire_france_3

mt


          

dimanche 22 janvier 2017

Les primaires des 22 et 29 janvier

Bonjour,

En ce jour de citoyenneté, je suis très en colère:
Je n'irai pas voter aux primaires car c'est mon choix. N’empêche que si je le voulais et que je sois une personne à mobilité restreinte du fait de mon statut social ou de mes pauvres moyens, je serais bien mal en point pour me rendre au bureau de vote situé à plus de 5 km de mon domicile (plus d'une heure à pied, aller simple).
Le choix du bureau de vote : RUE DU MALBOUSQUET 83600 FREJUS est bien différent de ce qui m'avais été proposé pour les primaires de la droite dont je n'avais rien à battre non plus, c-a-d
 ( l'école Henri Fabre : 5 minutes seulement)
Le slogan: "Liberté Egalité Fraternité" chers à nos élus n'est qu'une façade sur le fronton de la mairie de Fréjus.
Ainsi va la démocratie dans cette ville.

J'ai envoyé mes remerciements à Monsieur le Maire FN pour ce choix démocratique.

Luttons pour que tous ces ennemis s'en aillent
Les Moaïs et le phi de « De Lafforest »

La sortie de piste du frère de François Fillon : un bénévole payé 12 337 € brut par mois ?

Accrochez vos ceintures. Dans une interview accordée à L’Auto-Journal en juin 2014, Pierre Fillon (frère de l’ancien Premier ministre) a expliqué pourquoi il cumulait son poste de médecin ophtalmologiste et ses fonctions de président de l’Automobile Club de l’Ouest (ACO, organisateur des 24 heures du Mans) : « J’ai encore besoin de gagner ma vie, le président de l’ACO est bénévole ».

Sauf que Le Canard enchaîné a eu le malheur de vérifier : « si le président Pierre Fillon est un authentique bénévole, ce n’est pas le cas du directeur général Fillon Pierre. Embauché à ce poste depuis février 2012 par l’ACO, il touche 12 337,30 euros de salaire brut par mois pour trois jours de travail par semaine. Sans compter le remboursement de ses frais de déplacement sur tous les circuits du monde ». Un bénévole à 12 337 euros brut par mois ? A peine l’information publiée, l’ACO a tenu à réagir dans un communiqué : ce ne serait pas en tant que bénévole qu’il toucherait ce salaire mais en tant queprésident du Championnat du Monde d’Endurance de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA WEC). « Lorsque la décision a été prise de développer l’activité de l’ACO à l’international et en particulier de créer le Championnat du Monde d’Endurance de la FIA, le Comité Directeur de l’ACO a estimé nécessaire de nommer un dirigeant rémunéré pour cette activité, compte tenu de l’importante charge de travail qu’elle allait générer et du temps consacré aux nombreux déplacements dans le monde entier que cette activité allait impliquer », précise le communiqué.
Problème, une semaine après ce démenti, Le Canard enchaîné maintient ses informations et tacle la presse régionale qui a relayé ledit démenti sans vérifier. « Primo : l’ACO et le Championnat du monde d’endurance constituent – en réalité – une seule entité juridique, écrit Le Canard. Deuxio : si les employeurs de Pierre Fillon n’ont pas le temps de consulter le fichier de leur personnel, le Palmipède tient à leur disposition les bulletins de paie de leur cher président, qui portent la mention « emploi : directeur général ». On attend désormais le démenti du démenti de l’ACO et la boucle (du circuit) sera bouclée.
*** Sources
– « La sortie de piste de Fillon frère », Le Canard enchaîné n°4895, 20.08.2014
– « Les zigzags du frère de Fillon », Le Canard enchaîné n°4896, 27.08.2014

samedi 21 janvier 2017

Michèle Alliot-Marie veut supprimer le droit de grève des fonctionnaires

Michèle Alliot-Marie, le 21 décembre 2016 à Paris. 

Les fonctionnaires une nouvelle fois dans le collimateur d'un candidat de droite à la présidentielle. Après les 500 000 postes de fonctionnaires que veut supprimer François Fillon, Michèle Alliot-Marie propose d'interdire le droit de grève pour les fonctionnaires, explique la candidate dans Le Parisien du vendredi 20 février. 
Pour l'ancienne patronne du RPR, partie en solo dans la course à l'Elysée, les fonctionnaires "ont un statut avec des droits, comme l’emploi à vie, mais aussi des obligations. Parmi ces obligations, je propose qu’il y ait l’interdiction du droit de grève afin d’assurer la continuité du service public, comme je suis favorable à l’interdiction d’exprimer une idéologie syndicale ou religieuse."

"Très confiante" pour avoir ses 500 parrainages

Michèle Alliot-Marie détaille également une partie de son programme économique. Elle veut notamment "que tout le monde paie l'impôt, même s'il est symbolique. L'impôt doit redevenir universel, c'est une question de citoyenneté". Discrète jusque-là dans la campagne, elle explique "éviter les micros et les caméras", pour avoir un contact direct avec les Français. Aura-t-elle suffisamment de parrainages pour se présenter au premier tour ? "Cela avance, je reçois chaque jour des promesses. Je dois en être à 300, et je suis très confiante pour avoir les 500", assure-t-elle.

Macron, comme un nouveau masque pour le vieux monde

Ceci est un article vieux de quelques mois, Je ne possède malheureusement plus la source                          mais c'est authentique et il en dit long.

Macron, comme un nouveau masque pour le vieux monde
Emmanuel Macron a présenté ses « mesures chocs » dans une interview au Nouvel Observateur. On est aussitôt frappé par leur air de déjà-vu. Et même de déjà beaucoup-trop-vu. Elles sont pourtant censées préparer sa fringante candidature annoncée pour le 10 décembre. D'ici là, le monsieur va faire une tournée en Allemagne et aux USA, ce qui en dit long au passage sur ses priorités géopolitiques. Son bagage programmatique est aussi ringard et archaïque que sa candidature est « neuve ». Loin du camp « progressiste » dont il se revendique quand ça lui prend, Macron remonte le temps vers le catéchisme libéral pur jus des années 1980 et 1990. Dommage qu'un tel silence ait entouré cette sortie ! Car il sort enfin du bois sur ce qui compte : le programme. Le sien est gratiné. Un bon mix de vocabulaire mielleux et confit de déclarations compassionnelles pour enrober un déballage d'emprunts à la droite et parfois même à l'extrême droite. Pas moins. Voyez cela en détails.
Ses mesures prétendent se déduire d'une collection de pauvres refrains de la droite. L'économie serait malade des « insiders qui sont en CDI ». Tel quel. « Insiders » ! Avant lui la branchouille de la droite de la gôche parlait des « inclus ». Au moins c'était dit en français ! Le « droit du travail est trop rigide puisqu'il est essentiellement défini par la loi ». « Il faut un droit du travail qui repose beaucoup plus sur le dialogue social. » Le dialogue social le plus direct et le plus simple : le face à face avec votre patron. Le rêve d'un monde sans droits où tout est contrat, individualisé, bien sûr ! Et tout ça pourquoi ? Quelle surprise : « Il faut plus de souplesse, plus de flexibilité, plus d'agilité. » Comme c'est neuf ! Comme c'est inventif ! Sors de ce corps, Gattaz, on t'a reconnu. « Agilité » c'est en effet le gimmick inventé par le vautour du MEDEF !
Les propositions qui en découlent ne font qu'actualiser des mesures déjà usées jusqu'à la corde avant lui par la ribambelle des gouvernements libéraux « de droite comme de gôche ». Comme par exemple cette trouvaille barbare qui consiste à différencier le droit du travail en fonction de l'âge du travailleur. Évidemment, il s'agit d'imposer des durées de travail plus élevées pour les jeunes. Tout en continuant à moins les payer ! L'idée a plus de 20 ans : elle a d'abord été expérimentée par Balladur sous forme de Smic jeunes en 1993, puis par Villepin dans le CPE en 2004. Une machine à renforcer les inégalités sur le marché du travail, et à niveler vers la plus mauvaise condition constatée « sur le marché ».
Même logique avec sa proposition d'un droit du travail défini par branche et par entreprise. C'est déjà ce que fait la loi El Khomri ! Macron en veut donc plus dans la même direction. Y compris dans les pires aspects de cette contre-réforme avec notamment son idée de « poursuivre la réforme des prud'hommes ». Une réforme qui consiste à désarmer les salariés, en réduisant leurs délais de recours.
Autre idée ringarde, la remise en cause de la carte scolaire. C'était déjà une trouvaille de Ségolène Royal en 2007. Macron la combine pour 2017 d'une volonté projet d'autonomie des écoles primaires ! Il s'agit de créer un marché du scolaire avec la fin des règles d'affectation des élèves et l'autonomie des établissements pour recruter les enseignants. On connait depuis longtemps le résultat prévisible : les établissements choisissent leurs élèves en les triant. Et ils se disputeront financièrement les « meilleurs » enseignants. Car en plus, Macron défend aussi la différenciation de leur rémunération. Ce serait la fin de toute logique de service public d'éducation. Ce qui est spécialement écœurant dans ce chapitre c'est le prétexte mis en avant pour détruire la carte scolaire: que les parents des quartiers populaires puissent envoyer leurs enfants dans les écoles de centre-ville. À vomir ! Cette libéralisation très poussée de l'école fait cheminer Macron au-delà de la droite, vers le programme du FN. L'idée d'un marché scolaire avec des établissements en concurrence est en effet au cœur du projet lepéniste depuis 20 ans.
Un autre point commun de Macron avec le programme de Le Pen concerne les retraites. La convergence s'opère autour de la proposition hypocrite de « retraite à la carte », avec la possibilité de partir « à 60, 65 ou 67 ans ». Au choix, pas vrai ! Donc sans aucune garantie pour les droits à une pension complète à un âge donné comme le permet actuellement la notion en vigueur qui fixe un âge légal. Ici il n'y en a plus.
Le point commun de toutes ces mesures choc, c'est une furieuse appétence pour l'inégalité des droits dans tous les domaines comme moteur de la dynamique de la société. Vieux dogme absurde du marché partout et pour tous. C'est le dessein d'une France sans droits, alignée sur un monde sans droits, le tout au nom de « l'agilité ». Un projet ringard. Une queue de comète d'une politique rejetée partout dans le monde. Mais pas seulement. C'est un projet étranger à l'identité républicaine de la France et à l'aspiration égalitaire profonde de son peuple. Macron pense et rêve en anglais.
Dans cette collection de mesures réactionnaires, j'en signale une dernière qui montre son ignorance profonde de la réalité populaire, ouvrière et technique de notre pays. Et aussi son ignorance de classe sur ce qui concerne les enseignements professionnels. C'est son idée de faire rentrer l'entreprise et l'orientation professionnelle dès la classe de seconde car elles en seraient absentes « dans tout le lycée ». Macron se positionne là aussi avec le point de vue d'un technocrate des années 1970, celui d'avant la création du bac professionnel en 1984. Depuis lors, ce sont le tiers des lycéens qui dès la seconde se forment dans une orientation professionnelle et au contact régulier de la réalité productive, via les périodes de formation en entreprise, qui sont obligatoires dans ces cursus. Macron a l'air de l'ignorer. Tout comme les pouvoirs qu'il a servi ont méprisé et détruit une bonne part de l'enseignement professionnel depuis des années.

MÉLENCHON MET A NU LE PROJET MACRON avec humour (Janvier 2017)

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vendredi 20 janvier 2017

L'actu de la France insoumise - 20 janvier 2017

En campagne à Florange
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Jean-Luc Mélenchon invité du grand jury sur RTL / LCI
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Législatives : 2ème rapport du comité électoral
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