lundi 27 février 2017

Soutenez le comité de défense de Fréjus-plage en manifestant le 25 mars !

Après s'en être prise aux centres  sociaux, à l'association de la Tour de Mare ou encore aux artisans des métiers d'art, la municipalité de Fréjus cherche maintenant des poux dans la tête au comité de défense des intérêts  généraux de Fréjus-Plage (Var matin du 21 février et notre communiqué du 22 févier).
David Rachline, le maire Front national et ses amis veulent tout simplement mettre dehors cette association (qui va fêter ses 90 ans), de ses locaux pour y installer ... la permanence de l'élue du quartier. C'est vrai qu'il lui faut au moins ces 100 m2 pour recevoir la foule des citoyens voulant la rencontrer !
En vérité, la municipalité tente de tordre le cou à une association qui a lancé un recours pour empêcher que la base nature soit bétonnée grâce à une modification du PLU (plan local d'urbanisme). Et qui s'était déjà opposée à un projet immobilier sur la place de la République où un parking et des bâtiments devaient remplacer les terrains de boules. Bref, le comité de défense de Fréjus-Plage est une vilaine association empêcheuse de bétonner en rond et qu'il faut punir à tout prix aux yeux du Front national, lequel a horreur d'être contrarié.
Le comité de défense ne compte pas se laisser faire, bien sûr, et en appelle aux habitants pour le soutenir. Tous les dimanches matins, de 11 h à midi, il tient "portes ouvertes" dans son local pour discuter et expliquer son histoire. Il prépare également son exposition sur ses 90 ans, tout une histoire passionnante à raconter. Tous les documents et témoignages sont les bienvenus.
Enfin, le comité appelle à une manifestation de soutien le samedi 25 mars à 18 h, place de la République. 
Le groupe d'appui des Insoumis de l'est Var soutient bien entendu cette initiative et sera présente au coté du président de l'association Jean-Paul Radigois et son équipe pour lui dire son soutien. Ne laissons pas la municipalité tenter de mettre au pas les associations qui lui résistent.

dimanche 26 février 2017

"La tache de la France insoumise est de convaincre"

Communiqué du 26 février 2017

" J’ai rencontré Benoît Hamon vendredi soir. Longuement et sereinement nous avons fait l’examen de la situation. Nous avons fait le tour de nos convergences et de nos divergences.
À cinquante jours du premier tour, il n’est pas possible de régler la différence qui par exemple nous sépare sur la question essentielle de l’Europe.
Je n’ai pas été surpris qu’il me confirme sa candidature et il ne l’a pas été que je lui confirme la mienne. Nous sommes convenus d’un code de respect mutuel dans la campagne.
Plus que jamais, la tâche de la « France insoumise » et de ses alliés est de convaincre cette moitié des Français qui n’a pas encore fait de choix de vote. Dans les cités et les entreprises, à la ville et dans le monde rural, par le débat et la formation mutuelle, faisons de cette élection un moment victorieux de mobilisation et d’adhésion à un projet construit : « L’Avenir en commun ».

Jean-Luc Mélenchon 

Les Insoumis de l'Est Var sur le marché de Fréjus Plage

Intense week-end chez les Insoumis de l'Est Var. Réunion du groupe d'appui, marché à Fréjus-plage à la rencontre des citoyens (voir les photos), soirée de collage ... On ne s'ennuie pas à la France insoumise.  Derrière notre candidat Jean-Luc Mélenchon, nous continuons de mener clairement la campagne pour  l'élection présidentielle, en défendant un programme bouclé, clair, chiffré...
Rien n'est facile, surtout en terre frontiste, dans un paysage politique ravagé. Mais par le dialogue et en s'adressant à l'intelligence et au bon sens des citoyens, on peut discuter et convaincre.
Beaucoup de gens, ce matin, au marché de Fréjus-plage, nous ont confié leur désir de changer la société. Certains nous ont fait part de leur écoeurement face à un personnel politique en-dessous de tout, d'autres nous ont confié leurs doutes, leurs hésitations ou leur colère. Cet ouvrier nous a par exemple raconté qu'après 40 ans de dur labeur dans la chaudronnerie, il touche une retraite de moins de 1 200 euros par mois. Presque autant que Pénélope Fillon ! Cet autre monsieur nous a acheté le livre programme "l'avenir en commun" pour son fils de 19 ans qui va voter pour la première fois et qui voudrait " se renseigner, savoir, comprendre" . Cette femme d'origine algérienne nous a parlé de son pays avec émotion. Ce jeune homme nous a raconté suivre Mélenchon sur internet avec assiduité, sa chaine you tube, son blog, ses meetings..Tout l'intéresse. Il trouve ses propos intelligents et cohérents.
Enfin, il y a eu ce vieux monsieur acariatre qui nous a juré que Mélenchon était millionnaire (au moins ! héritier des ciments Lambert  peut-être ?) et en plus il nous a lancé qu'il le trouvait "moche" ! Voilà des arguments qui volent haut.  On se demande bien quel bulletin de vote ce citoyen à l'esprit fin va glisser dans l'urne. On en a bien une petite idée ...
C.A.




 Rencontre avec les partisans de Macron qui brandissent un drapeau tricolore "pour qu'on nous voie".





Une partie de l'équipe du groupe d'appui de l'Est Var au soleil du marché de Fréjus Plage  



Le CETA tue nos cochons et leurs éleveurs



Tiré du Marianne du 24 février

samedi 25 février 2017

EN DIRECT - Journée de l'écologie de la France insoumise



EN DIRECT - JOURNÉE DE L'ÉCOLOGIE
DE LA FRANCE INSOUMISE
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vendredi 24 février 2017

Avec Jadot, c’est lentilles au programme pour EELV





French member of the European Parliament Yannick Jadot looks on during a meeting of Left Party and green party representatives, prior to the organising of primary elections, on February 3, 2016 in Paris. / AFP / MATTHIEU ALEXANDRE

Yannick Jadot a retiré hier soir sa candidature au profit de celle de Benoît Hamon. Les sympathisants peuvent bien voter, l’ex-candidat l’a déjà acté hier soir sur France 2. Il faut dire que le temps pressait : mieux valait entériner la chose avant que les adhérents découvrent le pot aux roses : l’accord est purement une (mauvaise) tambouille électorale visant à tout juste garantir quelques circonscriptions, le tout habillé des mêmes sempiternelles promesses non-tenues à chaque accord entre le PS et EELV quand elles ne sont pas en régression par rapport à 2012.
Commençons par l’accord sur les circonscriptions puisqu’apparemment entre le PS et EELV tout a commencé par là. L’accord signé en 2012 avait permis à EELV d’obtenir le soutien du PS dans 61 circonscriptions et de faire élire au final 17 député-es. Cette fois, seules 43 circonscriptions font l’objet d’un accord soit 1/3 de moins. Parmi celles-ci, quelques unes concernent des sortant et sont largement sécurisées comme celle de Cécile Duflot qui se devait d’être bien servie. A l’inverse, Benoît Hamon et le PS se sont empressés de refourguer à EELV des circonscriptions où les députés sortants ont fait mouvement vers M. Macron. Pas folle la guêpe… Même en matière de tambouille électorale l’accord pour EELV est en net recul et ne donnera satisfaction qu’à celles et ceux qui ont agi en coulisses pour défendre leur intérêt personnel.
On aurait alors voulu croire que le prix à payer programmatique soit élevé pour que Yannick Jadot se dédise de la sorte, lui qui affirmait en octobre dernier dans Libération qu’ « il n’y aura pas d’accord électoral avec les socialistes (…) nous aurons 577 candidates et candidats ». Patatras ! L’accord s’est signé sur la base de grands principes sans déclinaisons concrètes et là aussi en recul par rapport à 2012. A EELV, on est pourtant bien placé pour savoir que des garanties doivent être données faute de quoi les accords signés avec PS le sont toujours à l’encre effaçable : tenez, prenons la proportionnelle. Le PS l’a promise aux Verts dans l’accord signé en 1997. Et bien en 2001, lorsque les Verts ont demandé le dépôt d’une proposition de loi commune, le PS a refusé. La propositionnelle était de nouveau dans l’accord de 2002. Toujours rien. Ce fût une fois encore le cas en 2012. Vous connaissez la suite. L’accord cette fois-ci ne donne pas plus de garanties que les fois précédentes.
Quant aux promesses sur la transition énergétique, elles restent vagues et en recul par rapport à 2012. Il est question cette fois « d’une sortie progressive et intégrale du nucléaire, avec objectif d’y parvenir à l’horizon d’une génération, soit 25 ans, avec fermeture des premiers réacteurs durant la mandature, afin de respecter l’échéance intermédiaire d’un mix énergétique de 50% en 2025 ». Tant est si bien que la fermeture de Fessenheim n’est pas évoquée et que rien n’est dit sur l’EPR de Flamanville qui devrait pourtant être mis en service fin 2018 ! Aucun calendrier précis et contraignant n’est par ailleurs fixé quand l’accord de 2012 avait au moins le mérite de quantifier l’effort à fournir : « Un plan d’évolution du parc nucléaire existant prévoyant la réduction d’un tiers de la puissance nucléaire installée par la fermeture progressive de 24 réacteurs, en commençant par l’arrêt immédiat de Fessenheim et ensuite des installations les plus vulnérables, par leur situation en zone sismique ou d’inondation, leur ancienneté et le coût des travaux nécessaires pour assurer la sécurité maximale ». Rien de la sorte cette fois-ci. Pire, Hamon et Jadot proposent la sortie du nucléaire en 25 ans, soit d’ici 2042. Or si on ferme les réacteurs actuels à leur limite d’âge de 40 ans, le dernier est censé fermer en 2035. Donc pour sortir du nucléaire en 2042, Hamon et Jadot proposent en réalité soit de prolonger la durée de vie de certains réacteurs au-delà de 40 ans, soit de mettre en service l’EPR de Flamanville. Bon appétit amis écologistes !
Les grands projets inutiles et imposés ne sont pas mieux lotis. La confusion règne encore autour du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes. L’accord prévoit une « conférence de consensus destinée à étudier, dans le respect du légitime développement urbain de Nantes, toutes les alternatives au projet de Notre-Dame-des-Landes, dont le site actuel sera abandonné ». Si l’abandon du site est donc acté, le projet lui ne l’est pas ! Quant à la l’efficacité et la sobriété énergétique par la rénovation du bâti, elles restent elles aussi au rang des déclarations d’intention : « La transformation de notre modèle énergétique sera mise en œuvre via un grand plan d’efficacité et de sobriété énergétique » annonce l’accord quand celui de 2012 donnait un chiffre d’1 million de logement à rénover par an.
Concernant les traités d’accords commerciaux, on savait depuis la simple abstention du groupe PS à l’Assemblée lors du vote sur le CETA le 2 février, et donc postérieur à l’investiture de Benoît Hamon, qu’un laisser-aller bienveillant en détournant le regard faisait figure d’acte de rébellion pour le PS. EELV se cloue aussi par cet accord dans l’inaction. S’il est mentionné que « la France devra s’opposer aux accords de libre-échange tels que le TAFTA et le TISA, et refusera la ratification du CETA », il n’est pas pour autant question de retrait des négociations sur le TAFTA par exemple comme cela aurait pu être le cas.
Les traités européens sont enfin les grands absents de la réflexion commune entre les équipes Hamon et Jadot. Le mot lui-même n’est jamais cité alors même que le contenu institutionnel nécessitera de les réviser s’il faut « mettre un terme au fonctionnement à l’unanimité du Conseil » ou « doter la zone euro d’un budget et d’une Assemblée propre ». L’indépendance de la BCE n’est pareillement pas remise en cause, celle-ci devant simplement se contenter de «  réorienter » les prêts. Le protectionnisme lui n’est pas même évoqué pour relocaliser, fût-ce à l’échelle européenne. Enfin aucune mention n’est faite de la libéralisation des services publics (rail, énergie…).
Même le projet de 6ème République est évoqué a minima. Pas d’Assemblée constituante au programme mais uniquement une « conférence citoyenne » dont on connait par avance l’atterrissage comme le « septennat non renouvelable ». Et tant pis si vous aviez autre chose en-tête. Le peuple ne se refondera pas par lui-même mais devra se contenter de ratifier par référendum ce qui lui sera soumis.
« Ils ne mouraient pas tous mais tous étaient frappés ». La peste de la tambouille électorale a resurgi malgré les déclarations passées. Et à EELV aussi, selon que vous serez puissant ou misérable, vous banquetterez à Solferino ou il vous faudra avaler un plat de lentilles.

François Cocq

Les Insoumis au marché du Luc !

C'était ce vendredi matin, au Luc. Des militants insoumis de Toulon, Fréjus,Saint-Raphaël, Sainte-Maxime, le centre Var, la Seyne .....Tous unis pour parler de "l'avenir en commun" aux habitants du Luc. Même en terre frontiste, l'accueil  fut très bon ! 


















Chez nous : le Front qui fait peur



C'est un film glaçant. L'histoire d'une gentille infirmière dans une ville du Nord, pas raciste pour deux sous, qui a une copine d'origine étrangère, des patients maghrébins, un père communiste. Et qui se laisse convaincre pour se présenter aux  élections municipales dans un parti d'extrême droite, "le bloc patriotique". Parce qu'elle pense aider, bien faire. Elle est sincère, la jeune Pauline et ne voit pas combien elle est instrumentalisée. Jusqu'au jour où elle découvre la violence qui se cache derrière ce parti aux apparences lisses, représenté pourtant par un médecin généraliste bien comme il faut. Pauline déchante et lâche ce combat.
Toute ressemblance avec un parti, des méthodes, des personnages existants, n'est évidemment pas fortuite. C'est bien sûr du Front national dont nous parle le réalisateur belge Lucas Belvaux. Le FN ne s'y est d'ailleurs pas trompé en fustigeant ce film avant même sa sortie. Le film est glaçant car il démontre bien que, sous l'apparence de la normalité, sous l'enveloppe qui se veut rassurante, se cachent des méthodes, des gens et des idées effrayants.Même si on apprend aux militants à remplacer le mot "bougnoule" par "racaille" dans leurs discours, le racisme est toujours le fonds de commerce de ce "bloc patriotique" aux méthodes efficaces.
A voir de toute urgence au Vox, à Fréjus, à deux pas d'une mairie tenue par une équipe frontiste.Toute ressemblance etc.... " Chez nous" c'est déjà là, à Fréjus. Et ça n'est pas rassurant.

jeudi 23 février 2017

Regardez "INCROYABLE ! L'arnaque des meetings de Macron" sur YouTube


Jean-Luc Mélenchon sur France 2 à 20h50



JEAN-LUC MÉLENCHON SUR FRANCE 2 À 20H50
Direct emission

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Réunion du groupe d'appui vendredi 24 février





La prochaine réunion du groupe d'appui de la France insoumise de l'est Var se tiendra le vendredi 24 février à partir de 18 h30. On vous y attend. 

Nous entrons dans la phase la plus active de la campagne électorale pour l'élection présidentielle.
Les militants se mobilisent de plus en plus autour du programme de Jean-Luc Mélenchon  "l'avenir en commun'' et ses 357 propositions (diffusé à 260 000 exemplaires , un record ! ). Mélenchon est bien le seul candidat à proposer un programme aussi complet, discuté collectivement. Sans compter les 40 livrets thématiques (tous ne sont pas encore sortis)  mis à la disposition du public. Une excellente base pour discuter sur le fond, clairement, avec des gens de bonne volonté ....
Il y a actuellement en France 2 600 groupes d'appui rassemblant 250 000 personnes. C'est inédit et passionnant. Le Var, tout droitier qu'il est , n'est pas en reste de ce mouvement. Des groupes d'appui un peu partout, sillonnent le département pour échanger avec les citoyens. Les candidats de la France insoumise pour les élections législatives ont été désignés et ont commencé leur travail de terrain. Pour la 5ème circonscription, il s'agit de Catherine Aubry, titulaire et Julien Poussin, suppléant.
A noter enfin l'émission,  sur youtube, concernant le  chiffrage du programme de "l'avenir en commun". Une émission passionnante à réécouter.

Contacts pour le groupe d'appui de l'est Var et la prochaine réunion :  cathy.aubry1@gmail.com ; blog : france-insoumise-est-var.blogspot.com ; mail : insouev83@gmail.com.

Pagaille sondagière

Une analyse très intéressante de François Cocq sur ces fameux sondages qui disent tout et n'importe quoi, pour remettre les choses à leur place .... 


sondages



BVA sort ce jour un curieux sondage. Celui-ci affiche ostensiblement un grand écart entre les intentions de vote attribuées à Jean-Luc Mélenchon et à Benoît Hamon, le premier étant annoncé particulièrement bas (10,5%) et le second démesurément haut (17%). Ce sondage dépareille fortement avec les autres études publiées depuis plusieurs jours qui sont forcées d’accepter un resserrement voire un chevauchement des courbes. Lorsqu’on sait que l’annonce de BVA se fait le jour même où Jean-Luc Mélenchon est l’invité de l’émission politique de France 2, on est en droit de s’interroger sur l’ambiance générale que ce sondage aurait pu faire peser s’il n’avait été aussitôt démenti par d’autres enquêtes.
L’ensemble des autres enquêtes publiées ces dernières semaines viennent en effet contredire celle de BVA. Il y a 48 heures, un sondage Elabe disait en effet l’inverse, le candidat de la France Insoumise et celui du PS étant tous deux crédités de 13 % des intentions de vote. Au moment même où sortait le sondage BVA, Harris interactive en publiait un autre effectué sur un panel de 6000 personnes (et non 900 comme BVA) qui donnait le premier à 13% et le second à 14%. Bref rien qui ressemble de près ou de loin à ce qu’affirme BVA.
D’autant que s’il y a une chose à sauver dans les sondages, c’est éventuellement les tendances qu’elles font ressortir sur plusieurs semaines. Or, tous les instituts qui ont vu une cristallisation sondagière sur Benoît Hamon au lendemain de la primaire du fait du blitzkrieg médiatique qui l’a accompagnée en reviennent aujourd’hui et sont forcés d’inverser la dynamique des vases communicants qu’ils avaient à l’époque cru déceler entre Hamon et Mélenchon.
Il faut dire que BVA a la fâcheuse tendance à grossir les erreurs qui sont l’apanage du mimétisme moutonnier de tous les instituts. Ce sont eux qui survalorisaient à la rentrée de septembre le FN, en étant les seuls à l’avoir fait dépasser les 30%, et largement à 30, 32 et même 33 % : BVA jouait alors le rôle des perforateurs de plafonds de verre. Ce sont encore eux qui plaçaient Juppé au plus haut à l’automne : 38% en septembre et même 39 % en octobre. Ce sont toujours eux qui récidivaient avec plus qu’une longueur d’avance sur leurs collègues pour survaloriser Fillon début décembre après la primaire en lui attribuant 29 %.
Dès lors, BVA semble incapable de prendre en compte les dynamiques et plus encore les ruptures de dynamique comme on le constate à nouveau avec Hamon. Alors que celui-ci dévisse partout ailleurs dans les enquêtes et que sa campagne s’enlise sur le terrain, BVA continue à le mettre à la hausse. L’institut n’apparait finalement pas tant en faiseur d’opinion (du moins pas plus que les autres) qu’en commentateur de la séquence passée.
Au final, l’épisode sondagier est sans dommage car plus personne ne s’arrête à ces prophéties dont on mesure dans la période, alors que plus d’un électeur sur deux n’a pas choisi pour qui il ira voter ni même s’il ira simplement voter, à quel point elles ne parviennent plus même à s’arriver auto-réalisatrice. 
Il est par contre révélateur une fois encore de la mystification de processus qui prétendent s’inscrire dans une même démarche pseudo-scientifique mais dont chaque nouvelle livrée s’avère être un contre-exemple qui met à terre l’ensemble de l’édifice. Moins que jamais les sondages sont capables de mesurer les dynamiques populaires. Plus que jamais le jour du scrutin apparaît enfin cette fois comme l’occasion de substituer la révolution citoyenne à la tyrannie sondagière.

mercredi 22 février 2017

Mieux partager les richesses




Frejus-plage : Défendons le comité de défense !

Communiqué paru dans Var matin du mercredi 22 février, en réaction à la décision de la municipalité de Fréjus de virer de ses locaux l'association de défense de Fréjus-Plage


Décidément, le maire de Fréjus n'en loupe pas une. Apres s'être attaqué aux  centres sociaux, à l'association de la Tour de Mare, aux artistes du circuit des métiers d'art... il veut aujourd'hui la peau du comité de défense des intérêts généraux de  Fréjus-Plage. Une institution qui va fêter ses 90 ans cette année (Var matin du 21 février).
Les raisons officielles pour lesquelles la municipalité de Fréjus veut récupérer le local de cette association sont grotesques. D'après le courrier de son premier adjoint, Richard Sert, envoyé au président de l'association de Fréjus-Plage, Jean-Paul Radigois,  il s'agirait d'installer, dans ce local,  une permanence de l'élue du quartier. La pauvre femme était à la rue jusqu'à présent ? Et où donc recevait-elle les (sans doute) innombrables habitants de Fréjus-Plage qui désiraient ardemment la rencontrer ? Ne dispose-t-elle  pas d'un bureau ailleurs ? On se demande même si les 100 m2 du local du comité de Fréjus-Plage seront suffisants pour recevoir la foule une fois de temps en temps !
Autre future utilisation de ce local : la création d'une école de pétanque dont les groupes seront accueillis dans cette salle, écrit M. Sert. Les joueurs vont donc pointer ou tirer à l'intérieur du local ? Plus sérieusement, si cette pièce servira juste à poser leurs affaires, nul doute que le comité de défense de Fréjus-plage est prêt à leur faire une petiite place.
De plus, cet argument de l'école de pétanque est d'autant plus savoureux que la municipalité a failli rayer de la carte la place où se réunissent les boulistes, devant la salle, dans le cadre d'un vaste projet immobilier. Lequel a été stoppé notamment par la fronde des amateurs de pétanque et de boule lyonnaise. Voilà maintenant que la municipalité de Fréjus se prend de passion pour les boules. Etrange.
En fait, l'explication de cette volonté stupide de récupérer cette salle réside certainement dans le fait que le comité de défense de Fréjus- Plage a lancé deux recours concernant le projet de modification du PLU (plan local d'urbanisme) de la base nature, menacée de bétonnage. Voilà qui a certainement déplu à M. Rachline. A Fréjus, quand on défend quelque chose, son patrimoine ou quelqu'un , on s'expose à des mesures de rétorsion.
Evidemment, il n'est pas question de laisser la municipalité fréjusienne s'accaparer un local qui ne lui appartient peut-être pas. Juridiquement, il y a un flou sur la propriété du bâtiment (la justice tranchera) mais moralement, c'est clair. Seul le comité de défense de Fréjus-Plage est l'héritier de ces lieux.
Résistons donc au coté du comité de défense de Fréjus-Plage qui prépare une exposition pour son 90ème anniversaire. Celui-ci ne doit pas être le dernier.


Catherine Aubry, co-animatrice du groupe d'appui de la France insoumise, candidate aux législatives et Julien Poussin, candidat suppléant. 

lundi 20 février 2017

Les journalistes défenseur de la démocratie


Ce communiqué émane du SNJ CGT (second syndicat de journalistes en France) et résume bien les difficultés des journalistes qui veulent faire leur métier. Car il en existe un certain nombre d'honnêtes ...et leur tâche n'est pas facile , dans des médias détenus majoritairement par de grands groupes financiers ...

Catherine Aubry

Communiqué

EMPLOIS FICTIFS : LES TINTINS NE FONT PLUS RIRE LES POLITIQUES

Du site arrêt sur image

Esquives et clés de bras, mode d'emploi

Ils n'en ont plus rien à foutre. Une question Monsieur Fillon ? Hop-là, clé de bras du garde du corps. Marine Le Pen, les emplois fictifs du parlement européen ? Hop-là, re-clé de bras. Eric Woerth, un mot sur la transparence des parlementaires ? Non. Claude Bartolone, le contrôle des dépenses des députés ? Il a piscine. Alors que les politiques avaient joué le jeu des décrypto-rigolos pendant les primaires en blaguouillant avec Barthès, Eldin et leurs amis, les affaires d'emplois fictifs Fillon et Le Pen ont changé la donne. Plus personne n'a envie de rigoler.

Compiègne :

Romilly :

Tourcoing :

Poitiers :

De Tourcoing à Poitiers, en passant par Romilly et Compiègne, les images des décryptos de C8, Canal+ et TMC sont toujours les mêmes : Fillon ne peut plus faire campagne sans que les caméras se braquent sur ceux qui lui rappellent l'Affaire. Même quand les militants achètent des goodies...

Un mois après les premières révélations du Canard enchaîné sur la famille Fillon, François, l'ex-monsieur propre de la primaire, refuse toujours de se retirer de la course à la présidentielle. Et ses "amis politiques", après avoir essayé de le renverser, se sont résignés à faire semblant de mener campagne. Semblant, car c'est devenu intenable sur le terrain. Surtout que les décryptos ne sont plus du tout rigolos. Fini les questions Twix, les séquences coiffeur et le clash poisson. Les Tintins de Barthès, Eldin et cie posent désormais des questions sur les emplois fictifs, les emplois familiaux et la transparence des parlementaires. Et du coup les politiques... ne répondent plus. Ou presque.

"Monsieur Fillon, c'était une bonne idée de faire le déplacement sur le thème du travail ?"
Malaise, pas de réponse.


Question à Gilles Carrez : "Vous qui avez le sens des finances, est-ce que l'assemblée nationale pourrait se permettre de salarier aussi bien tous ses collaborateurs parlementaires que Penelope Fillon ?"

Eh oh, reviens !
Malaise, pas de réponse.


Même constat quand on aborde des sujets de fond. Après son déjeuner avec Sarko...

Regardez "NOUVEAU TRAITÉ EUROPÉEN : LA FINANCE AVANT LE PEUPLE !" sur YouTube


dimanche 19 février 2017

Regardez "EN DIRECT - ÉMISSION SPÉCIALE CHIFFRAGE DU PROGRAMME - #JLMChiffrage" sur YouTube

Ce dimanche, à partir de 14h30, retrouvez l'émission en direct Esprit de Campagne sur la chaîne Youtube de Jean-Luc Mélenchon. Nous ferons une émission de 5 heures sur le chiffrage du programme : « L'Avenir en commun, combien ça coûte ? ».

En toute transparence, les experts et les membres de la Commission en charge de la rédaction du programme détailleront les coûts et les recettes des propositions de la France insoumise pour répondre aux urgences sociales, économiques et humaines.

Tout au long de l'émission, un groupe d'experts répondra aux questions posées par les internautes sur les réseaux sociaux grâce au hashtag
#JLMChiffrage. Et des journalistes professionnels ont également accepté de suivre l'émission en direct. Ils interrogeront Jean-Luc Mélenchon et son équipe sur le plateau de "Esprit de campagne" à partir de 18H30.

Participez sur les réseaux-sociaux avec le hashtag 
#JLMChiffrage.