Les 180 passagers à bord d'un Airbus de la compagnie EasyJet, devant rallier Paris à Toulousedimanche 5 février, ont connu un vol pour le moins mouvementé. Secoué pendant toute la durée du trajet par les vents violents engendrés par la tempête Marcel, l'appareil a eu le plus grand mal à se poser sur le tarmac de l'Aéroport de Toulouse-Blagnac. Le pilote s'y essaye une première fois, mais "à quelques mètres du sol, il a remis les gaz à fond pour redécoller", relate à La Dépêche Angel, un passager qui "se serait cru dans le Space Mountain de Eurodisney".
Quelques instants après la tentative manquée, le pilote réessaye. Cette fois-ci, le train d'atterrissagepercute "très brutalement le sol et le pilote a de nouveau remis les gaz", poursuit Angel. Le pilote s'adresse à des passagers pris de panique, leur expliquant que l'avion est dérouté vers Montpellier, où il atterrit enfin vers 18 heures, plus d'une heure après l'incident toulousain.
Quelques instants après la tentative manquée, le pilote réessaye. Cette fois-ci, le train d'atterrissagepercute "très brutalement le sol et le pilote a de nouveau remis les gaz", poursuit Angel. Le pilote s'adresse à des passagers pris de panique, leur expliquant que l'avion est dérouté vers Montpellier, où il atterrit enfin vers 18 heures, plus d'une heure après l'incident toulousain.
EasyJet avait donné des ordres au personnel de ne pas nous laisser sortirAngel, passager du vol
Rassurés d'avoir atteint le plancher des vaches après tant de péripéties, les occupants de l'Airbus ne pensent qu'à une chose : sortir de l'avion. C'était sans compter la directive d'EasyJet, qui aurait intimé au personnel de bord et aux passagers de rester dans l'Airbus jusqu'à nouvel ordre. "EasyJet avait donné des ordres au personnel de ne pas nous laisser sortir et intimait le pilote de redécoller immédiatement pour réessayer de se poser à Toulouse", assure Angel dans les colonnes du quotidien régional. La raison de cette attente supplémentaire : EasyJet ne voulait pas payer d'indemnités. Mais face à des vents qui soufflent encore à 130 km/h, le pilote refuse redécoller.
Les passagers quitteront finalement l'appareil à 20h15, deux heures après l’atterrissage, dans une ville où ils n'avaient pas prévu de se rendre. "Avec 3 autres passagers, nous avons décidé de partager les frais d'une voiture de location et nous sommes arrivés par nos propres moyens à 22 heures à Blagnac, avec plus de cinq heures de retard", explique Angel, outragé par une compagnie qui "n'avait rien anticipé. Pas d'eau, pas d'en-cas, et surtout pas de bus pour rejoindre Toulouse".
Dans un communiqué, la compagnie low-cost explique que "malheureusement, aucune navette n’était disponible pour ramener les passagers à Toulouse. Tous les passagers de ce vol peuvent adresser une réclamation au service client d’EasyJet pour leurs frais de transport". Par ailleurs, la compagnie qui explique transporter "17 millions de passagers par an en France", insiste et précise que "les pilotes sont hautement qualifiés pour effectuer cette procédure de routine et à aucun moment, la sécurité des passagers à bord n’a été compromise. La sécurité et le bien-être de nos passagers et de nos équipages est toujours la priorité numéro un d’EasyJet". Il n'y aurait donc pas eu de risque de crash selon la compagnie aérienne.
Les passagers quitteront finalement l'appareil à 20h15, deux heures après l’atterrissage, dans une ville où ils n'avaient pas prévu de se rendre. "Avec 3 autres passagers, nous avons décidé de partager les frais d'une voiture de location et nous sommes arrivés par nos propres moyens à 22 heures à Blagnac, avec plus de cinq heures de retard", explique Angel, outragé par une compagnie qui "n'avait rien anticipé. Pas d'eau, pas d'en-cas, et surtout pas de bus pour rejoindre Toulouse".
Dans un communiqué, la compagnie low-cost explique que "malheureusement, aucune navette n’était disponible pour ramener les passagers à Toulouse. Tous les passagers de ce vol peuvent adresser une réclamation au service client d’EasyJet pour leurs frais de transport". Par ailleurs, la compagnie qui explique transporter "17 millions de passagers par an en France", insiste et précise que "les pilotes sont hautement qualifiés pour effectuer cette procédure de routine et à aucun moment, la sécurité des passagers à bord n’a été compromise. La sécurité et le bien-être de nos passagers et de nos équipages est toujours la priorité numéro un d’EasyJet". Il n'y aurait donc pas eu de risque de crash selon la compagnie aérienne.
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