La réforme de l’assurance chômage a été présentée
par le gouvernement le 18 juin. Elle sera mise en œuvre cet été par décret.
Comme toujours, le gouvernement présente sa réforme comme favorable aux chômeurs. Il prétend qu’il s’agit de favoriser le retour à l’emploi durable
pour les salariés, d’inciter les entreprises à déve-lopper des emplois stables et même de réduire
l’endettement de l’UNEDIC .
Qu’en est-il réellement ?
300 000 demandeurs d’emploi exclus de l'indemnisation
La réforme va exclure de l’indemnisation 250 000
à 300 000 demandeurs d’emploi.
Comment ? En durcissant les conditions d’accès
à l’indemnisation : jusqu’à présent, 4 mois d’acti-
vité sur les 28 derniers mois suffisaient pour béné-
ficier d’une allocation. Désormais, il faudra avoir
travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois. Ce sont
les femmes et les jeunes qui seront les principales
victimes de cette mesure car ils et elles subissent
plus que les autres le temps partiel imposé et les
contrats courts.
Avec cette mesure, on passerait de 43 % de chô-
meurs indemnisés à 35 %, et 300 000 demandeurs
d’emploi seraient exclus de l’indemnisation à
laquelle ils avaient droit jusqu’à présent !
La dégressivité des allocations chômage
Est également mise en place la dégressivité des allo-
cations chômage pour les salariés les mieux payés
car « le travail doit payer plus que l’inactivité ».
L’expérience montre qu’une fois mise en place
pour une catégorie de salariés, il sera très facile
d’étendre la dégressivité à toutes les autres.
par le gouvernement le 18 juin. Elle sera mise en œuvre cet été par décret.
Comme toujours, le gouvernement présente sa réforme comme favorable aux chômeurs. Il prétend qu’il s’agit de favoriser le retour à l’emploi durable
pour les salariés, d’inciter les entreprises à déve-lopper des emplois stables et même de réduire
l’endettement de l’UNEDIC .
Qu’en est-il réellement ?
300 000 demandeurs d’emploi exclus de l'indemnisation
La réforme va exclure de l’indemnisation 250 000
à 300 000 demandeurs d’emploi.
Comment ? En durcissant les conditions d’accès
à l’indemnisation : jusqu’à présent, 4 mois d’acti-
vité sur les 28 derniers mois suffisaient pour béné-
ficier d’une allocation. Désormais, il faudra avoir
travaillé 6 mois sur les 24 derniers mois. Ce sont
les femmes et les jeunes qui seront les principales
victimes de cette mesure car ils et elles subissent
plus que les autres le temps partiel imposé et les
contrats courts.
Avec cette mesure, on passerait de 43 % de chô-
meurs indemnisés à 35 %, et 300 000 demandeurs
d’emploi seraient exclus de l’indemnisation à
laquelle ils avaient droit jusqu’à présent !
La dégressivité des allocations chômage
Est également mise en place la dégressivité des allo-
cations chômage pour les salariés les mieux payés
car « le travail doit payer plus que l’inactivité ».
L’expérience montre qu’une fois mise en place
pour une catégorie de salariés, il sera très facile
d’étendre la dégressivité à toutes les autres.
Un bonus-malus limité
à quelques secteurs d’activité
Au nom de la prétendue lutte contre l’emploi pré-
caire, est instauré un bonus-malus sur les cotisa-
tions chômage. Officiellement, il s’agit de pénaliser
les entreprises qui multiplient le recours aux contrat
précaires, en majorant le taux de cotisation d’assu-
rance chômage. Officiellement... car, finalement,
le bonus-malus, présenté comme une contrepar-
tie imposée aux patrons, sera limité à 5 à 10 sec-
teurs d’activité (hôtellerie-restauration, aide à la
personne, audiovisuel, arts et spectacles, etc.) alors
qu’il devait initialement concerner tous les sec-
teurs d’activité.
Et grâce à ces mesures anti-chômeurs, le gouver-
nement prévoit de réaliser une « économie » de
1,3 milliard d’euros par an !
Dans tous les secteurs (hôpitaux, enseignement,
La Poste, finances publiques, etc.), les grèves se
multiplient contre les contre-réformes du gou-
vernement et pour les revendications. Et le gou-
vernement en rajoute en annonçant, en cette fin
de mois de juin, la suppression de l’assurance
chômage pour des centaines de milliers de tra-
vailleurs et en préparant sa réforme des retraites,
véritable retraite des morts.
Alors, face à un tel programme de guerre contre
les travailleurs, il n’y a qu’une seule réponse pos-
sible : bloquer ce gouvernement et sa politique !
Et pour imposer le retrait de ces mesures, l’unité
de tous les travailleurs, avec leurs organisations,
est la question centrale.
à quelques secteurs d’activité
Au nom de la prétendue lutte contre l’emploi pré-
caire, est instauré un bonus-malus sur les cotisa-
tions chômage. Officiellement, il s’agit de pénaliser
les entreprises qui multiplient le recours aux contrat
précaires, en majorant le taux de cotisation d’assu-
rance chômage. Officiellement... car, finalement,
le bonus-malus, présenté comme une contrepar-
tie imposée aux patrons, sera limité à 5 à 10 sec-
teurs d’activité (hôtellerie-restauration, aide à la
personne, audiovisuel, arts et spectacles, etc.) alors
qu’il devait initialement concerner tous les sec-
teurs d’activité.
Et grâce à ces mesures anti-chômeurs, le gouver-
nement prévoit de réaliser une « économie » de
1,3 milliard d’euros par an !
Dans tous les secteurs (hôpitaux, enseignement,
La Poste, finances publiques, etc.), les grèves se
multiplient contre les contre-réformes du gou-
vernement et pour les revendications. Et le gou-
vernement en rajoute en annonçant, en cette fin
de mois de juin, la suppression de l’assurance
chômage pour des centaines de milliers de tra-
vailleurs et en préparant sa réforme des retraites,
véritable retraite des morts.
Alors, face à un tel programme de guerre contre
les travailleurs, il n’y a qu’une seule réponse pos-
sible : bloquer ce gouvernement et sa politique !
Et pour imposer le retrait de ces mesures, l’unité
de tous les travailleurs, avec leurs organisations,
est la question centrale.
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