vendredi 1 septembre 2017

Les dindons de la retraite

On arrête pas le progrès social la majorité des retraités Français vont être obligés de casquer afin de se prémunir contre un risque qui ne les menace plus, le chômage. Une mesure décidée au nom de la "solidarité nationale" et qui touchait déjà les fonctionnaires.
Même lorsqu'il cumul sa retraite avec un emploi et perd ce dernier, le retraité n'a jamais droit à une allocation de chômage. À compter de 2018, les cotisations réglées par les seuls salariés c'est-à-dire chômage (2,4 % du salaire) et maladie (0,75 % du salaire) vont progressivement être supprimées et remplacées dès le 1er janvier par une hausse, de 1,7 % de la CSG... pour toutes les catégories de revenus. Y compris les retraités, donc du moins ceux dont la pension est supérieure à 1200€ (le minimum vieillesse pour un couple). Le manque à gagner équivaut à la suppression de presque une  semaine de pension par an: 265€ pour une personne touchant une retraite nette moyenne de 1300€ par mois.
Ces même retraités avaient déjà été matraqués en 2014 par Hollande.
L'accord signé sur l'assurance chômage le 22 mars de cette année prévoit que les plus de 65 ans, salariés ou retraités reprenant un emploi salarié doivent acquitter une cotisation chômage de 2,4%. Coût de cette augmentation: 375€ par an pour une pension moyenne. Cotisation à fonds perdus, là encore, le retraité étant certain de ne jamais en retirer le moindre avantage.
Conscient de la légalité de douteuse ce cette assurance n'assurant rien du tout, le gouvernement l'a baptisé
"contribution spécifique de solidarité".
Des fois qu'un ingrat retraité, surprotégé contre le chômage, saisisse le Conseil constitutionnel!



( article du Canard enchaîné du 30 août)

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