vendredi 31 août 2018

mercredi 29 août 2018

Démission de Nicolas Hulot : une claque pour le pouvoir en place

Réaction de la France insoumise Var est à la démission de Nicolas Hulot


" La démission de Nicolas Hulot est une claque pour le pouvoir en place. Elle fonctionne comme un vote de censure contre Macron. Après un an dans l'équipe gouvernementale, le ministre de l'écologie s'est enfin rendu compte qu'il possédait très peu de pouvoir et qu'il ne faisait pas le poids contre les lobbies anti-écolo. Ceux qui pèsent aussi beaucoup à Bruxelles et que nous combattrons farouchement quand nous serons élus au Parlement européen en mai prochain. L'écologie est en effet au coeur de la réflexion et de l'action de la France insoumise. Au contraire, on le savait, le départ d'Hulot le prouve : ce gouvernement n'a que mépris pour l'écologie. Vivement que le peuple ait la parole.
Sur un plan plus général, cette démission dans sa forme comme sur le fond, est le signe que la décomposition du régime Macron est commencée. Un régime qui va de crise en crise, droit dans le mur.
Maintenant qu'il retrouve sa liberté, s'il veut nous rejoindre dans nos luttes pour défendre l'environnement comme celle menée pour empêcher la scandaleuse bétonisation de la base nature à Fréjus voulue par la municipalité RN, l'ex-ministre Hulot est le bienvenu. Une pétition à son intention qui circule sur internet a déjà recueilli plus de 65 500 signatures (https://www.change.org/p/sauvons-la-base-nature-de-fréjus-du-béton). Elle sera bien sûr adressé à son successeur. Avec la signature de Nicolas Hulot  en prime ?"

Catherine Aubry
France Insoumise Est Var
candidate aux élections européennes

mardi 28 août 2018

En Allemagne, des sympathisants néonazis descendent dans la rue après une "chasse" aux étrangers

Par Magazine Marianne

Des centaines de sympathisants de l'extrême droite se sont rassemblés dans les rues de Chemnitz, en Allemagne, quarante-huit heures après le meurtre d'un trentenaire dont sont accusés un Syrien et un Irakien, arrêtés ce lundi 27 août par la police.
 
Depuis deux jours, l'extrême droite bat le pavé à Chemnitz, une ville au nord-est de l'Allemagne. Après la mort d'un trentenaire allemand dans la nuit de samedi à dimanche, poignardé dans un affrontement qui aurait impliqué une dizaine de personnes, plusieurs milliers de sympathisants extrémistes ont pris possession des rues. Ce 27 août, plus de 2.000 manifestants ont défilé dans le centre-ville, réclamant des "expulsions" et brandissant des pancartes "Merkel doit partir" ou encore "Arrêtez le flot de demandeurs d'asile". La veille, des centaines de sympathisants d'extrême droite avaient pourchassé les étrangers à Chemnitz.
Environ 800 personnes s'étaient en effet rassemblées pour manifester contre le meurtre d'un Allemand de 35 ans, pour lequel un Irakien et un Syrien ont été immédiatement suspectés - avant d'être arrêtés lundi par les forces de l'ordre. Visiblement décidés à se faire justice eux-mêmes, les manifestants sont descendus dans la rue, réclamant "la sécurité" et appelant le gouvernement à "changer de politique". Markus Frohnmaier, un député du parti d'extrême droite AFD, a commenté les évènements sur Twitter : "Si l’Etat ne peut plus protéger les citoyens, les gens sortent dans la rue et se protègent. C’est simple !".

Des vidéos amateurs diffusées sur les réseaux sociaux puis à la télévision allemande montraient des skinheads agressant des personnes étrangères. Plusieurs plaintes ont déjà été émises : un Bulgare de 30 ans a été menacé, un Syrien de 18 ans a été frappé et une adolescente de 15 ans et son compagnon afghan de 18 ans ont été agressés et légèrement blessés. La chancelière Angela Merkel a dénoncé lundi une "chasse collective" aux immigrés. "Ces évènements n'ont pas leur place dans notre Etat de droit", a affirmé son porte-parole, Steffen Seibert.

Visages dissimulés et saluts hitlériens

Lundi, en fin d'après-midi, des manifestants désireux d'en découdre se sont à nouveau rassemblés à l'appel du mouvement populiste et islamophobe Pegida. Certains d'entre eux, venus avec des gants de combats et des armes de poing, ont tenté de provoquer les contre-manifestants, eux-mêmes maintenus à distance par les forces de l'ordre. Selon la police, "plus de cent personnes se sont dissimulées le visage", certaines arrachant des pierres dans la rue, d'autres faisant le salut hitlérien. Les autorités locales ont dénombré plusieurs blessés, tout en refusant de fournir leur nombre ou la gravité de leur état.
A l'approche des élections régionales de l'été 2019, l'affaire ravive les tensions entourant la question migratoire en Allemagne, brûlante depuis l'arrivée il y a trois ans ans de plus d'un million de demandeurs d'asile. Pour rappel, la Saxe ne compte que 4,4% d'étrangers. Mais la communauté néonazie est, elle, particulièrement bien implantée dans cette ville de l'ex-RDA.

En octobre, la chasse aux retraité.e.s est ouverte... N'allez pas aux champignons cette année les seniors !

L’image contient peut-être : une personne ou plus


Dominique Lambert ...et le permis de chasse qui a baissé de moitié !!! 200 euros au lieu de 400 auparavant ! Sauf que les retraité.e.s et les veuves sont bien plus nombreux que les chasseurs ! Cela va se payer très cher électoralement !!!

lundi 27 août 2018

"La dette, la dette, la dette!", cet argument antisocial que l'on vous rabâche est bidon

Le Président Emmanuel Macron et Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances
AFP/Getty Images
 
Le Président Emmanuel Macron et Bruno Le Maire, ministre de l'Economie et des Finances
"Parce que la dette". Tel est l'argument absolu des partisans des politiques anti-services publics et anti-protection sociale.
Première lame des ciseaux: ils s'en servent pour refuser toute mesure de justice sociale. Par exemple, si vous expliquez qu'un tiers du personnel hospitalier est en risque de burn-out (source: ANFH) et qu'il est donc urgent de recruter davantage, ils vous répondront que c'est impossible "parce que la dette".
Seconde lame: ils s'en servent pour présenter leurs réformes antisociales comme des mesures inévitables de saine gestion. Par exemple, si vous rappelez que les aides sociales sont indispensables pour limiter la pauvreté, puisque sans elles la pauvreté toucherait 24% des Français au lieu de 14% (Eurostat), ils vous répondront qu'il faut quand même les baisser "parce que la dette". Ainsi essaient-ils d'enfermer le débat politique dans une camisole de fer: si vous êtes d'accord avec eux vous êtes un gestionnaire vertueux; si vous n'êtes pas d'accord vous êtes un panier percé irresponsable.
Cette argumentation est pourtant fallacieuse, pour plusieurs raisons.
D'abord, leur façon de compter la dette des Etats est absurde. "Dette de la France à 98% du PIB"! "Bientôt 100%"! De bonne foi, le public non-spécialiste va s'imaginer que si l'on dépasse 100% c'est forcément une catastrophe. Il va donc se résigner d'autant plus facilement à des saignées dans nos dépenses sociales. Or, le PIB est la richesse totale produite par le pays sur 1 an; et l'Etat français, actuellement, rembourse ses prêteurs au bout d'un peu plus de 7 ans. En toute rigueur, si l'on compare notre dette publique au PIB du pays sur 7 ans, cela donne alors 14%, et non pas 98%. La baudruche de "l'apocalypse de la dette" se dégonfle immédiatement.
Ensuite, il faut rappeler que la garantie ultime de la dette d'un Etat, ce n'est pas la richesse produite par le pays tout entier sur 1 an. La garantie ultime, c'est l'existence ou pas d'un patrimoine public total supérieur à la dette, car cela signifie que l'Etat détient davantage qu'il ne doit. C'est d'ailleurs la raison fondamentale pour laquelle la France, pays doté d'un très vaste patrimoine public (infrastructures, immobilier, entreprises publiques...), est considérée par les prêteurs comme un emprunteur sûr, alors que des Etats pauvres qui n'ont quasiment pas de patrimoine public sont considérés comme des emprunteurs risqués. L'incurie des partisans des politiques antisociales "parce que la dette" éclate alors au grand jour: alors que c'est notamment l'existence d'un puissant patrimoine public qui fait de la France un emprunteur solide, les mêmes ne cessent d'affaiblir cette garantie en multipliant les privatisations! C'est la vieille histoire du pompier pyromane.
Enfin et surtout, l'idée qu'on puisse rembourser la dette publique grâce à d'énormes saignées dans nos dépenses publiques est en soi une idiotie. A titre d'exemple, si la France arrivait, au prix d'une austérité sans précédent, à dégager un excédent budgétaire d'environ 1% du PIB et le consacrait à rembourser sa dette publique, cela prendrait environ...100 ans! Qui peut croire sérieusement à pareil scénario? Cela suffit à prouver que les partisans du remboursement par l'austérité budgétaire sont des charlatans.
Il y a une alternative. La dette publique de la France, et plus largement celle des pays de la zone euro, peuvent parfaitement être résorbées sans politiques antisociales d'austérité. Il suffit pour cela que la Banque centrale européenne (BCE) rachète les dettes aux prêteurs grâce à la création monétaire (la "planche à billets"); et qu'une fois rachetées, elle les efface. C'est légal, car la BCE a déjà le droit de racheter des dettes publiques à des créanciers: elle l'a d'ailleurs déjà fait ces dernières années. Dans un scénario maximaliste, à raison d'une création monétaire de 960 milliards d'euros par an, l'intégralité de la dette publique de la zone euro pourrait ainsi disparaître en une dizaine d'années, sans subir ni la vente à la découpe du patrimoine public, ni des saignées dans nos dépenses sociales. Pour mémoire, la BCE a déjà créé rien qu'en 2017 720 milliards d'euros pour soutenir les banques privées: cet ordre de grandeur n'est donc pas choquant. Et de toute façon, l'on peut aussi imaginer un scénario intermédiaire, qui résorberait une grande partie de la dette publique de la zone euro mais pas sa totalité.
Le grand argument habituel contre cette alternative est bien connu: "la planche à billets provoquera de l'hyperinflation!". En réalité, c'est faux. Tant qu'elle garde des proportions maîtrisées, la création monétaire ne provoque pas d'hyperinflation: en l'occurrence, même le scénario maximaliste que j'évoque accroîtrait la masse monétaire de seulement 4%, et à un rythme assez lent. De surcroît, dans l'économie telle qu'elle est et pas telle qu'on la fantasme, ce qui provoque l'hyperinflation, c'est l'écroulement de la confiance des ménages et des investisseurs dans l'économie du pays, qui se traduit par la fin de la confiance dans la valeur de la monnaie elle-même. Par exemple, dans le cas sans cesse invoqué des brouettes de billets de banque de l'Allemagne de Weimar pour aller acheter du pain, c'est l'écroulement de la confiance collective dans l'économie allemande qui a provoqué l'hyperinflation; et non pas une politique préexistante de création monétaire.
Jadis Molière décrivait les médecins de son époque comme des charlatans cachant leur ignorance derrière des formules obscures en latin, et qui n'étaient bons qu'à multiplier les saignées sur les malades au risque de les tuer. Mutatis mutandis, les partisans des privatisations, des politiques anti-services publics et des politiques anti-protection sociale sont les médecins de Molière d'aujourd'hui: eux aussi justifient des mesures mortifères avec du charabia pseudo-expert; et eux aussi sont de dangereux charlatans.

vendredi 24 août 2018

Mélancolie ouvrière

Ce film est à voir si vous n'avez pas pu le regarder vendredi en direct

Née dans une famille de paysans pauvres de la région de Grenoble, Lucie Baud commence à travailler à 12 ans dans une filature de soie. Jeune femme, après avoir perdu son mari prématurément, elle s'engage dans la défense des droits de ses collègues ouvrières, bientôt affermie dans sa détermination par sa rencontre avec le syndicaliste Auda. C'est le début d'un long combat, celui d'une femme seule contre les préjugés de son temps. L'adversité ne manque pas et la jeune femme trouve rapidement en face d'elle bien des obstacles, qu'ils soient humains ou politiques...

mercredi 22 août 2018

Catherine Aubry a partagé 1 vidéo avec vous

Petit souvenir d'une année d'insoumission et de militantisme ...
Bises à tous
Catherine


La cause animale aux Amfis de Marseille

Un stand pour défendre la cause animale aux Amfis de Marseille, grâce à une association créée par une Varoise. Venez la découvrir ! 


https://www.facebook.com/Admin.Ma2i/videos/174772819906458/


Les Amfis ont lieu du 23 au 26 août, au parc Chanot. 2500 personnes y sont attendues pour participer à plus de 200 débats, rencontres, animations, formations , spectacles .....Une vraie rentrée politique pour les Insoulis, fraternelle et chaleureuse ! 

mardi 21 août 2018

Les entreprises françaises viennent de battre leur record... de distribution de dividendes

dimanche 19 août 2018

Défense de se plaindre

Se plaindre, quoi de plus habituel, voire naturel.

Nous savons que c'est un véritable fléau pour la vie personnelle et la société toute entière. D’accord! mais comment en sortir et modifier nos habitudes comme nos relations aux autres?

Les plaintes sont comme des fauteuils à bascule: elles assurent le va-et-vient mais ne nous mènent nulle part.

Les plaintes sont un trou noir dans lequel l'énergie se disperse.
Si nous changeons nos habitudes, nous changeons de caractère.
Ce sur quoi vous vous concentrez, devient votre réalité.
Le fait de se plaindre nuit au cerveau.

"Que les choses soient ainsi ne veut pas dire que c'est ainsi qu'elle doivent être.
Le problème c'est que, quand il s'agit de se retrousser les manches, il y a un prix à payer: c'est à ce moment-là que la très grande majorité préfère se plaindre au lieu d'agir."

Giovanni Falcone




La Poste, le profit au pied de la lettre

Comme la SNCF, La Poste est en pleine mutation : mutation qui s'organise parfois dans la douleur pour ses 250 000 agents.

Aujourd’hui, nous vous proposons de ré-écouter un reportage diffusé le 22 avril. Reportage sur une grande entreprise publique, une entreprise de proximité pour tous les Français et qui est en cours de mutation. Depuis le premier mars 2010, La Poste n’est plus un établissement public, mais une Société anonyme qui a engrangé l’an dernier plus de 850 millions de profit.
Et si la branche « courrier-colis » compte encore pour 46% du chiffre d’affaires, alors qu’elle emploie 54% des quelque 250 000 agents, cette activité historique est en baisse constante (moins 18% entre 2013 et 2016).
Au nom de l’adaptation au monde nouveau, on demande de plus en plus de polyvalence aux agents, sans qu’ils en comprennent vraiment l’utilité, en dehors d’une course à la productivité.
Et du coup, la mutation se fait parfois dans la douleur : en début d’année à Rennes, les postiers ont fait 132 jours de grève.
Entreprise publique en mutation, ouverture à la concurrence, modification du statut des agents, à l’heure ou la SNCF traverse une zone de turbulences, l’évolution de La Poste résonne naturellement aux oreilles des Français attachés à leurs services publics.
La Poste, le profit au pied de la lettre, c’est un reportage de Nasser Madji. Prise de son, Alexandre Abergel et Marcos Darras. Mixage, Valentin Azan. Réalisation, Stéphane Cosme assisté d’Elise Amchin.

Pour écouter le reportage, C'est ici

vendredi 17 août 2018

Bonnets d'ânes

Le jury de l'ENA décrit des candidats moutonniers, incapables de penser par eux-mêmes

Par Hadrien Mathoux

Dans son rapport sur le concours d'entrée 2017, la prestigieuse ENA, école des haut fonctionnaires régulièrement critiquée pour perpétuer une forme de pensée unique, s'inquiète de manière particulièrement appuyée de l'incapacité des aspirants énarques à produire une réflexion originale, voire à penser par eux-même…

En 1967, Jean-Pierre Chevènement pointait dans un essai offensif les membres de "l'énarchie" comme des "mandarins de la société bourgeoise". Un-demis siècle plus tard, sans aller jusque-là, l'Ecole nationale d'administration - la fameuse ENA - se préoccupe enfin de la question du conformisme de ses étudiants. Ses craintes transpirent du rapport publié par l'école faisant le bilan de son concours d'entrée 2017.
Coordonné par la préfète Michèle Kirry, le jury y dresse sans langue de bois un bilan des épreuves écrites et orales sur lesquelles ont planché les 1.368 candidats aux différents concours d’entrée à l'ENA. Et le bilan n'est pas rose, malgré le haut degré d'exigence requis pour intégrer l'institution qui donne accès aux postes les plus prestigieux de la haute fonction publique.

Uniformité et références hors-sol

Concernant l'épreuve de droit, le jury pointe ainsi "une certaine unicité de vues entre les candidats", et même une "frilosité" qui empêcherait les aspirants énarques de "proposer une réflexion, une vision personnelle du sujet". Les correcteurs relèvent l'uniformité des candidats, qui préparent quasiment tous les concours dans les mêmes établissements, utilisent les mêmes références… et régurgitent donc les mêmes connaissances lors des épreuves. En clair : des clones ânonnant une pensée unique. "D’une manière générale et très regrettable, les candidats ont fortement tendance à construire leur devoir à partir de fiches toutes préparées par thèmes", regrette le jury, qui se désespère de "traquer l'originalité comme une denrée rare", alors que les candidats ambitionnent de devenir l'élite administrative de la nation.

Parfois, les correcteurs s'amusent même du caractère monochrome des copies : ils croient parfois trouver une référence sortant du lot… "jusqu'au moment où elle apparaît dans les mêmes termes sous la plume de plusieurs candidats, trahissant la fiche de lecture". Lors de l'épreuve de questions européennes, pas moins de cinq individus ont ainsi utilisé l'interrogation de Henry Kissinger : "L'Europe, quel numéro de téléphone ?". Sauf que plusieurs se sont montrés "ensuite incapables d'expliquer et de justifier leur affirmation" !
Peut-être craintifs à l'idée de froisser le jury d'une école déjà réputée pour son conformisme, les candidats à l'ENA ont également été très prudents à l'heure de donner leur avis sur les sujets pourtant éminemment politiques qui leur ont été soumis. Jusqu'à totalement escamoter l'actualité lors de l'épreuve de questions contemporaines, qui portait pourtant sur un sujet tout chaud : la confiance envers les pouvoirs publics. Il en ressort l'impression que "le candidat [imagine] la copie idéale comme un texte éthéré, où n'apparaîtraient surtout pas les sujets délicats", poursuit la préfète, qui parle "d'autocensure".

CICE, Europe, voies sur berge... ils pensent tous pareil

Cela ne surprendra peut-être pas mais les candidats ont également fortement rechigné à critiquer le crédit d'impôt en faveur des entreprises mis en place par François Hollande… "Il est tout à fait possible de penser et d'écrire [...] que le bilan du CICE est très en deçà des ambitions d'origine ou même que l'accorder à toutes les entreprises sans s'assurer de son utilisation a été une erreur", se voient obligés d'insister les membres du jury ! Même tendance à l'uniformité au moment de traiter l'Union européenne, considérée par les candidats "comme un ordre établi qui ne pourrait être différent". Lors de l'oral consacré à des questions d'actualité, "la fermeture des voies sur berge a quasi systématiquement donné lieu à une réponse d'adhésion totale, sans prise en compte des inconvénients possibles", regrettent encore les examinateurs. Pas de quoi modifier l'image d'une technocratie hors-sol…
Pour remédier à ces problèmes, le jury indique qu'il a choisi de mettre en avant les critères d'authenticité, de sincérité et de sens critique dans sa sélection des 80 lauréats du concours. "Une tête bien faite valant mieux, dans tous les univers professionnels et sous tous les cieux, qu’une tête trop pleine", le jury explique avoir privilégié les individus capables de penser par eux-mêmes plutôt que des singes savants de la technocratie. Et Michèle Kirry d'exhorter les ambitieux voulant intégrer l'ENA à l'avenir au "courage qui consiste à faire une analyse personnelle", loin des "raisonnements formatés". Allez, les futurs énarques : courage, pensez !

mardi 14 août 2018

Les comptes de campagne des élections législatives : qui a dépensé quoi

Voici les comptes de campagne des élections législatives tels qu'approuvés (ou pas) par la commission nationale et publiés par celle-ci. En fait, un seul compte a été refusé. 
Il est intéressant de voir que certains candidats ont dépensé pas mal d'argent personnel pour pas grand-chose puisqu'il fallait atteindre 5% des voix pour être remboursé par l'Etat. Ce qui est loin d'être le cas de tout le monde ....Sur 16 candidats, seuls quatre (dont la France insoumise) en effet ont été remboursés de leurs dépenses car ils ont franchi ce seuil fatidique de 5%. 
Enfin, des candidats n'ont pas lésiné sur l'argent (trois frisent ou dépassent 30 000 euros de dépenses) mais aucun de ces trois-là n'a gagné l'élection ....
Voici le résumé de ces comptes de campagne : 

mardi 7 août 2018

Les Amfis à Marseille du 23 au 26 août !

Il est encore temps, en se dépêchant un peu, de s'inscrire aux Amfis d'été de la France Insoumise à Marseille, au parc Chanot. Ils se dérouleront du 23 au 26 août.
C'est la deuxième édition de ces Amfis, la première toujours à Marseille, avait été un vrai succès en août 2017. Les organisateurs avaient même failli être débordés tellement l'affluence avait été importante. Mais tout s'était finalement déroulé dans une chaude ambiance, fraternelle et conviviale, dans des amphis ou des salles de cours de la fac Saint-Charles pleins à craquer. Les échanges furent passionnants. 
Il s'agit, cette année encore, de quatre jours de rencontres, débats, ateliers, échanges, spectacles, formations... N'hésitez pas à vous renseigner en lisant le programme ci-joint ou en joignant les organisateurs. 
Marseille, capitale des Insoumis de la France entière ? Chiche ! On y sera ! Vous venez avec nous ?
C.A.  

https://lafranceinsoumise.fr/evenements/amfis-dete-2018/