vendredi 31 août 2018
mercredi 29 août 2018
Démission de Nicolas Hulot : une claque pour le pouvoir en place
Réaction de la France insoumise Var est à la démission de Nicolas Hulot
" La
démission de Nicolas Hulot est une claque pour le pouvoir en place.
Elle fonctionne comme un vote de censure contre Macron. Après un an
dans l'équipe gouvernementale, le ministre de l'écologie s'est
enfin rendu compte qu'il possédait très peu de pouvoir et qu'il ne
faisait pas le poids contre les lobbies anti-écolo. Ceux qui pèsent
aussi beaucoup à Bruxelles et que nous combattrons farouchement
quand nous serons élus au Parlement européen en mai prochain.
L'écologie est en effet au coeur de la réflexion et de l'action de
la France insoumise. Au contraire, on le savait, le départ d'Hulot
le prouve : ce gouvernement n'a que mépris pour l'écologie.
Vivement que le peuple ait la parole.
Sur
un plan plus général, cette démission dans sa forme comme sur le
fond, est le signe que la décomposition du régime Macron est
commencée. Un régime qui va de crise en crise, droit dans le mur.
Maintenant
qu'il retrouve sa liberté, s'il veut nous rejoindre dans nos luttes
pour défendre l'environnement comme celle menée pour empêcher la
scandaleuse bétonisation de la base nature à Fréjus voulue par la
municipalité RN, l'ex-ministre Hulot est le bienvenu. Une pétition
à son intention qui circule sur internet a déjà recueilli plus de
65 500 signatures
(https://www.change.org/p/sauvons-la-base-nature-de-fréjus-du-béton).
Elle sera bien sûr adressé à son successeur. Avec la signature de
Nicolas Hulot en prime ?"
Catherine
Aubry
France
Insoumise Est Var
candidate
aux élections européennes
mardi 28 août 2018
En Allemagne, des sympathisants néonazis descendent dans la rue après une "chasse" aux étrangers
Par Magazine Marianne
Depuis
deux jours, l'extrême droite bat le pavé à Chemnitz, une ville au
nord-est de l'Allemagne. Après la mort d'un trentenaire allemand dans la
nuit de samedi à dimanche, poignardé dans un affrontement qui aurait
impliqué une dizaine de personnes, plusieurs milliers de sympathisants
extrémistes ont pris possession des rues. Ce 27 août, plus de 2.000
manifestants ont défilé dans le centre-ville, réclamant des "expulsions" et brandissant des pancartes "Merkel doit partir" ou encore "Arrêtez le flot de demandeurs d'asile". La veille, des centaines de sympathisants d'extrême droite avaient pourchassé les étrangers à Chemnitz.
Environ 800 personnes s'étaient en effet rassemblées pour manifester contre le meurtre d'un Allemand de 35 ans, pour lequel un Irakien et un Syrien ont été immédiatement suspectés - avant d'être arrêtés lundi par les forces de l'ordre. Visiblement décidés à se faire justice eux-mêmes, les manifestants sont descendus dans la rue, réclamant "la sécurité" et appelant le gouvernement à "changer de politique". Markus Frohnmaier, un député du parti d'extrême droite AFD, a commenté les évènements sur Twitter : "Si l’Etat ne peut plus protéger les citoyens, les gens sortent dans la rue et se protègent. C’est simple !".
A l'approche des élections régionales de l'été 2019, l'affaire ravive les tensions entourant la question migratoire en Allemagne, brûlante depuis l'arrivée il y a trois ans ans de plus d'un million de demandeurs d'asile. Pour rappel, la Saxe ne compte que 4,4% d'étrangers. Mais la communauté néonazie est, elle, particulièrement bien implantée dans cette ville de l'ex-RDA.
Des
centaines de sympathisants de l'extrême droite se sont rassemblés dans
les rues de Chemnitz, en Allemagne, quarante-huit heures après le
meurtre d'un trentenaire dont sont accusés un Syrien et un Irakien,
arrêtés ce lundi 27 août par la police.
Environ 800 personnes s'étaient en effet rassemblées pour manifester contre le meurtre d'un Allemand de 35 ans, pour lequel un Irakien et un Syrien ont été immédiatement suspectés - avant d'être arrêtés lundi par les forces de l'ordre. Visiblement décidés à se faire justice eux-mêmes, les manifestants sont descendus dans la rue, réclamant "la sécurité" et appelant le gouvernement à "changer de politique". Markus Frohnmaier, un député du parti d'extrême droite AFD, a commenté les évènements sur Twitter : "Si l’Etat ne peut plus protéger les citoyens, les gens sortent dans la rue et se protègent. C’est simple !".
Wenn der Staat die Bürger nicht mehr schützen kann, gehen die Menschen auf die Straße und schützen sich selber. Ganz einfach! Heute ist es Bürgerpflicht, die todbringendendie "Messermigration" zu stoppen!Des vidéos amateurs diffusées sur les réseaux sociaux puis à la télévision allemande montraient des skinheads agressant des personnes étrangères. Plusieurs plaintes ont déjà été émises : un Bulgare de 30 ans a été menacé, un Syrien de 18 ans a été frappé et une adolescente de 15 ans et son compagnon afghan de 18 ans ont été agressés et légèrement blessés. La chancelière Angela Merkel a dénoncé lundi une "chasse collective" aux immigrés. "Ces évènements n'ont pas leur place dans notre Etat de droit", a affirmé son porte-parole, Steffen Seibert.
Es hätte deinen Vater, Sohn oder Bruder treffen können!
— Markus Frohnmaier (@Frohnmaier_AfD) August 26, 2018
Visages dissimulés et saluts hitlériens
Lundi, en fin d'après-midi, des manifestants désireux d'en découdre se sont à nouveau rassemblés à l'appel du mouvement populiste et islamophobe Pegida. Certains d'entre eux, venus avec des gants de combats et des armes de poing, ont tenté de provoquer les contre-manifestants, eux-mêmes maintenus à distance par les forces de l'ordre. Selon la police, "plus de cent personnes se sont dissimulées le visage", certaines arrachant des pierres dans la rue, d'autres faisant le salut hitlérien. Les autorités locales ont dénombré plusieurs blessés, tout en refusant de fournir leur nombre ou la gravité de leur état.A l'approche des élections régionales de l'été 2019, l'affaire ravive les tensions entourant la question migratoire en Allemagne, brûlante depuis l'arrivée il y a trois ans ans de plus d'un million de demandeurs d'asile. Pour rappel, la Saxe ne compte que 4,4% d'étrangers. Mais la communauté néonazie est, elle, particulièrement bien implantée dans cette ville de l'ex-RDA.
En octobre, la chasse aux retraité.e.s est ouverte... N'allez pas aux champignons cette année les seniors !
Dominique Lambert ...et
le permis de chasse qui a baissé de moitié !!! 200 euros au lieu de 400
auparavant ! Sauf que les retraité.e.s et les veuves sont bien plus
nombreux que les chasseurs ! Cela va se payer très cher électoralement
!!!
lundi 27 août 2018
"La dette, la dette, la dette!", cet argument antisocial que l'on vous rabâche est bidon
Par Thomas Guénolé
- Coresponsable de l’école de la France insoumise, politologue et essayiste
AFP/Getty Images
"Parce que la dette". Tel est l'argument absolu des partisans des politiques anti-services publics et anti-protection sociale.
Première lame des ciseaux: ils s'en
servent pour refuser toute mesure de justice sociale. Par exemple, si
vous expliquez qu'un tiers du personnel hospitalier est en risque de
burn-out (source: ANFH) et qu'il est donc urgent de recruter davantage,
ils vous répondront que c'est impossible "parce que la dette".
Seconde lame: ils s'en servent pour
présenter leurs réformes antisociales comme des mesures inévitables de
saine gestion. Par exemple, si vous rappelez que les aides sociales sont
indispensables pour limiter la pauvreté, puisque sans elles la pauvreté
toucherait 24% des Français au lieu de 14% (Eurostat), ils vous
répondront qu'il faut quand même les baisser "parce que la dette". Ainsi
essaient-ils d'enfermer le débat politique dans une camisole de fer: si
vous êtes d'accord avec eux vous êtes un gestionnaire vertueux; si vous
n'êtes pas d'accord vous êtes un panier percé irresponsable.
Cette argumentation est pourtant fallacieuse, pour plusieurs raisons.
D'abord, leur façon de compter la dette
des Etats est absurde. "Dette de la France à 98% du PIB"! "Bientôt
100%"! De bonne foi, le public non-spécialiste va s'imaginer que si l'on
dépasse 100% c'est forcément une catastrophe. Il va donc se résigner
d'autant plus facilement à des saignées dans nos dépenses sociales. Or,
le PIB est la richesse totale produite par le pays sur 1 an; et l'Etat
français, actuellement, rembourse ses prêteurs au bout d'un peu plus de 7
ans. En toute rigueur, si l'on compare notre dette publique au PIB du
pays sur 7 ans, cela donne alors 14%, et non pas 98%. La baudruche de
"l'apocalypse de la dette" se dégonfle immédiatement.
Ensuite, il faut rappeler que la garantie
ultime de la dette d'un Etat, ce n'est pas la richesse produite par le
pays tout entier sur 1 an. La garantie ultime, c'est l'existence ou pas
d'un patrimoine public total supérieur à la dette, car cela signifie que
l'Etat détient davantage qu'il ne doit. C'est d'ailleurs la raison
fondamentale pour laquelle la France, pays doté d'un très vaste
patrimoine public (infrastructures, immobilier, entreprises
publiques...), est considérée par les prêteurs comme un emprunteur sûr,
alors que des Etats pauvres qui n'ont quasiment pas de patrimoine public
sont considérés comme des emprunteurs risqués. L'incurie des partisans
des politiques antisociales "parce que la dette" éclate alors au grand
jour: alors que c'est notamment l'existence d'un puissant patrimoine
public qui fait de la France un emprunteur solide, les mêmes ne cessent
d'affaiblir cette garantie en multipliant les privatisations! C'est la
vieille histoire du pompier pyromane.
Enfin et surtout, l'idée qu'on puisse
rembourser la dette publique grâce à d'énormes saignées dans nos
dépenses publiques est en soi une idiotie. A titre d'exemple, si la
France arrivait, au prix d'une austérité sans précédent, à dégager un
excédent budgétaire d'environ 1% du PIB et le consacrait à rembourser sa
dette publique, cela prendrait environ...100 ans! Qui peut croire
sérieusement à pareil scénario? Cela suffit à prouver que les partisans
du remboursement par l'austérité budgétaire sont des charlatans.
Il y a une alternative. La dette publique
de la France, et plus largement celle des pays de la zone euro, peuvent
parfaitement être résorbées sans politiques antisociales d'austérité.
Il suffit pour cela que la Banque centrale européenne (BCE) rachète les
dettes aux prêteurs grâce à la création monétaire (la "planche à
billets"); et qu'une fois rachetées, elle les efface. C'est légal, car
la BCE a déjà le droit de racheter des dettes publiques à des
créanciers: elle l'a d'ailleurs déjà fait ces dernières années. Dans un
scénario maximaliste, à raison d'une création monétaire de 960 milliards
d'euros par an, l'intégralité de la dette publique de la zone euro
pourrait ainsi disparaître en une dizaine d'années, sans subir ni la
vente à la découpe du patrimoine public, ni des saignées dans nos
dépenses sociales. Pour mémoire, la BCE a déjà créé rien qu'en 2017 720
milliards d'euros pour soutenir les banques privées: cet ordre de
grandeur n'est donc pas choquant. Et de toute façon, l'on peut aussi
imaginer un scénario intermédiaire, qui résorberait une grande partie de
la dette publique de la zone euro mais pas sa totalité.
Le grand argument habituel contre cette
alternative est bien connu: "la planche à billets provoquera de
l'hyperinflation!". En réalité, c'est faux. Tant qu'elle garde des
proportions maîtrisées, la création monétaire ne provoque pas
d'hyperinflation: en l'occurrence, même le scénario maximaliste que
j'évoque accroîtrait la masse monétaire de seulement 4%, et à un rythme
assez lent. De surcroît, dans l'économie telle qu'elle est et pas telle
qu'on la fantasme, ce qui provoque l'hyperinflation, c'est l'écroulement
de la confiance des ménages et des investisseurs dans l'économie du
pays, qui se traduit par la fin de la confiance dans la valeur de la
monnaie elle-même. Par exemple, dans le cas sans cesse invoqué des
brouettes de billets de banque de l'Allemagne de Weimar pour aller
acheter du pain, c'est l'écroulement de la confiance collective dans
l'économie allemande qui a provoqué l'hyperinflation; et non pas une
politique préexistante de création monétaire.
Jadis Molière décrivait les médecins de
son époque comme des charlatans cachant leur ignorance derrière des
formules obscures en latin, et qui n'étaient bons qu'à multiplier les
saignées sur les malades au risque de les tuer. Mutatis mutandis,
les partisans des privatisations, des politiques anti-services publics
et des politiques anti-protection sociale sont les médecins de Molière
d'aujourd'hui: eux aussi justifient des mesures mortifères avec du
charabia pseudo-expert; et eux aussi sont de dangereux charlatans.
vendredi 24 août 2018
Mélancolie ouvrière
Ce film est à voir si vous n'avez pas pu le regarder vendredi en direct
Née dans une famille de paysans pauvres de la région de Grenoble, Lucie Baud commence à travailler à 12 ans dans une filature de soie. Jeune femme, après avoir perdu son mari prématurément, elle s'engage dans la défense des droits de ses collègues ouvrières, bientôt affermie dans sa détermination par sa rencontre avec le syndicaliste Auda. C'est le début d'un long combat, celui d'une femme seule contre les préjugés de son temps. L'adversité ne manque pas et la jeune femme trouve rapidement en face d'elle bien des obstacles, qu'ils soient humains ou politiques...
Née dans une famille de paysans pauvres de la région de Grenoble, Lucie Baud commence à travailler à 12 ans dans une filature de soie. Jeune femme, après avoir perdu son mari prématurément, elle s'engage dans la défense des droits de ses collègues ouvrières, bientôt affermie dans sa détermination par sa rencontre avec le syndicaliste Auda. C'est le début d'un long combat, celui d'une femme seule contre les préjugés de son temps. L'adversité ne manque pas et la jeune femme trouve rapidement en face d'elle bien des obstacles, qu'ils soient humains ou politiques...
mercredi 22 août 2018
Catherine Aubry a partagé 1 vidéo avec vous
Petit souvenir d'une année d'insoumission et de militantisme ...
Bises à tous
Catherine
La cause animale aux Amfis de Marseille
Un stand pour défendre la cause animale aux Amfis de Marseille, grâce à une association créée par une Varoise. Venez la découvrir !
https://www.facebook.com/Admin.Ma2i/videos/174772819906458/
Les Amfis ont lieu du 23 au 26 août, au parc Chanot. 2500 personnes y sont attendues pour participer à plus de 200 débats, rencontres, animations, formations , spectacles .....Une vraie rentrée politique pour les Insoulis, fraternelle et chaleureuse !
https://www.facebook.com/Admin.Ma2i/videos/174772819906458/
Les Amfis ont lieu du 23 au 26 août, au parc Chanot. 2500 personnes y sont attendues pour participer à plus de 200 débats, rencontres, animations, formations , spectacles .....Une vraie rentrée politique pour les Insoulis, fraternelle et chaleureuse !
mardi 21 août 2018
Les entreprises françaises viennent de battre leur record... de distribution de dividendes
Par Magazine Marianne
Pas de crise pour les dividendes. Une étude
du gestionnaire d'actifs Janus Henderson rapporte que les dividendes
versés par les entreprises aux actionnaires au deuxième trimestre 2018
ont augmenté, de par le monde, de 12,9% en un an pour atteindre 497,4
milliards de dollars distribués. Une augmentation qui touche 12 pays,
dont particulièrement la France et les États-Unis.
L'Europe (hors Royaume-Uni) se distingue avec un total de 176,5 milliards de dollars de dividendes distribués. Soit une augmentation de 18,7% par rapport au deuxième trimestre 2017. Elle est ainsi le continent le plus généreux auprès des actionnaires. Dans le détail, on remarque le fort apport de la France dans l'augmentation de ces données. A lui seul, le pays a distribué 50,9 milliards de dollars de ses bénéfices à ses investisseurs, enregistrant là une hausse de 23,5%.
L'Europe (hors Royaume-Uni) se distingue avec un total de 176,5 milliards de dollars de dividendes distribués. Soit une augmentation de 18,7% par rapport au deuxième trimestre 2017. Elle est ainsi le continent le plus généreux auprès des actionnaires. Dans le détail, on remarque le fort apport de la France dans l'augmentation de ces données. A lui seul, le pays a distribué 50,9 milliards de dollars de ses bénéfices à ses investisseurs, enregistrant là une hausse de 23,5%.
Nestlé, entreprise la plus généreuse avec ses actionnaires
L'Amérique du Nord talonne le vieux continent avec un total de 127,3 milliards de dollars distribués (+5,1%). Aux États-Unis, le trimestre a également été prolifique avec 117,1 milliards de dollars de dividendes reversés (+4,5 %). "Seulement une société américaine sur 50 a réduit sa part de dividendes redistribués", indique d'ailleurs l'étude qui rappelle aussi que les dividendes progressent régulièrement outre-Atlantique, avec seulement quatre trimestres de baisse au cours des dix dernières années.
Selon le gestionnaire d'actifs, le secteur minier a connu la plus forte augmentation, suivi de près par les secteurs de la technologie, de l'énergie et des biens de consommation cyclique (automobile, par exemple).C'est pourtant une entreprise historique de l'industrie agroalimentaire, le suisse Nestlé, qui trône au premier rang des entreprises qui reversent le plus de dividendes à ses actionnaires. Le constructeur automobile allemand Daimler et le conglomérat coréen Samsung complètent le podium. Deux entreprises françaises suivent ensuite, le laboratoire pharmaceutique Sanofi et la banque BNP Paribas. L'entreprise pétrolière et gazière Total prend la dixième place. Un top 10 qui représente 9% du total des dividendes mondiaux.Optimisme quant à la poursuite de la croissance des bénéfices
Même si la période est marquée par une guerre commerciale menée par les États-Unis, le gestionnaire d'actifs Janus Henderson se dit "optimiste quant à la poursuite de la croissance globale des bénéfices des sociétés" pour les années à venir même si "à plus long terme, l'impact sur le commerce international de l'intensification de la guerre commerciale avec les États-Unis pourrait avoir une incidence négative sur la rentabilité des sociétés, bien que son ampleur soit largement incertaine à l'heure actuelle."dimanche 19 août 2018
Défense de se plaindre
Se plaindre, quoi de plus habituel, voire naturel.
Nous savons que c'est un véritable fléau pour la vie personnelle et la société toute entière. D’accord! mais comment en sortir et modifier nos habitudes comme nos relations aux autres?
Les plaintes sont comme des fauteuils à bascule: elles assurent le va-et-vient mais ne nous mènent nulle part.
Les plaintes sont un trou noir dans lequel l'énergie se disperse.
Si nous changeons nos habitudes, nous changeons de caractère.
Ce sur quoi vous vous concentrez, devient votre réalité.
Le fait de se plaindre nuit au cerveau.
"Que les choses soient ainsi ne veut pas dire que c'est ainsi qu'elle doivent être.
Le problème c'est que, quand il s'agit de se retrousser les manches, il y a un prix à payer: c'est à ce moment-là que la très grande majorité préfère se plaindre au lieu d'agir."
Giovanni Falcone
Nous savons que c'est un véritable fléau pour la vie personnelle et la société toute entière. D’accord! mais comment en sortir et modifier nos habitudes comme nos relations aux autres?
Les plaintes sont comme des fauteuils à bascule: elles assurent le va-et-vient mais ne nous mènent nulle part.
Les plaintes sont un trou noir dans lequel l'énergie se disperse.
Si nous changeons nos habitudes, nous changeons de caractère.
Ce sur quoi vous vous concentrez, devient votre réalité.
Le fait de se plaindre nuit au cerveau.
"Que les choses soient ainsi ne veut pas dire que c'est ainsi qu'elle doivent être.
Le problème c'est que, quand il s'agit de se retrousser les manches, il y a un prix à payer: c'est à ce moment-là que la très grande majorité préfère se plaindre au lieu d'agir."
Giovanni Falcone
La Poste, le profit au pied de la lettre
Comme la SNCF, La Poste est en pleine mutation : mutation qui s'organise parfois dans la douleur pour ses 250 000 agents.
Aujourd’hui, nous vous proposons de ré-écouter un reportage diffusé le 22 avril. Reportage sur une grande entreprise publique, une entreprise de proximité pour tous les Français et qui est en cours de mutation. Depuis le premier mars 2010, La Poste n’est plus un établissement public, mais une Société anonyme qui a engrangé l’an dernier plus de 850 millions de profit.
Et si la branche « courrier-colis » compte encore pour 46% du chiffre d’affaires, alors qu’elle emploie 54% des quelque 250 000 agents, cette activité historique est en baisse constante (moins 18% entre 2013 et 2016).
Au nom de l’adaptation au monde nouveau, on demande de plus en plus de polyvalence aux agents, sans qu’ils en comprennent vraiment l’utilité, en dehors d’une course à la productivité.
Et du coup, la mutation se fait parfois dans la douleur : en début d’année à Rennes, les postiers ont fait 132 jours de grève.
Entreprise publique en mutation, ouverture à la concurrence, modification du statut des agents, à l’heure ou la SNCF traverse une zone de turbulences, l’évolution de La Poste résonne naturellement aux oreilles des Français attachés à leurs services publics.
La Poste, le profit au pied de la lettre, c’est un reportage de Nasser Madji. Prise de son, Alexandre Abergel et Marcos Darras. Mixage, Valentin Azan. Réalisation, Stéphane Cosme assisté d’Elise Amchin.
Pour écouter le reportage, C'est ici
Aujourd’hui, nous vous proposons de ré-écouter un reportage diffusé le 22 avril. Reportage sur une grande entreprise publique, une entreprise de proximité pour tous les Français et qui est en cours de mutation. Depuis le premier mars 2010, La Poste n’est plus un établissement public, mais une Société anonyme qui a engrangé l’an dernier plus de 850 millions de profit.
Et si la branche « courrier-colis » compte encore pour 46% du chiffre d’affaires, alors qu’elle emploie 54% des quelque 250 000 agents, cette activité historique est en baisse constante (moins 18% entre 2013 et 2016).
Au nom de l’adaptation au monde nouveau, on demande de plus en plus de polyvalence aux agents, sans qu’ils en comprennent vraiment l’utilité, en dehors d’une course à la productivité.
Et du coup, la mutation se fait parfois dans la douleur : en début d’année à Rennes, les postiers ont fait 132 jours de grève.
Entreprise publique en mutation, ouverture à la concurrence, modification du statut des agents, à l’heure ou la SNCF traverse une zone de turbulences, l’évolution de La Poste résonne naturellement aux oreilles des Français attachés à leurs services publics.
La Poste, le profit au pied de la lettre, c’est un reportage de Nasser Madji. Prise de son, Alexandre Abergel et Marcos Darras. Mixage, Valentin Azan. Réalisation, Stéphane Cosme assisté d’Elise Amchin.
Pour écouter le reportage, C'est ici
vendredi 17 août 2018
Bonnets d'ânes
Le jury de l'ENA décrit des candidats moutonniers, incapables de penser par eux-mêmes
Par Hadrien Mathoux
Dans son rapport sur le concours d'entrée 2017, la prestigieuse ENA,
école des haut fonctionnaires régulièrement critiquée pour perpétuer une
forme de pensée unique, s'inquiète de manière particulièrement appuyée
de l'incapacité des aspirants énarques à produire une réflexion
originale, voire à penser par eux-même…
En 1967, Jean-Pierre Chevènement pointait dans un essai offensif les membres de "l'énarchie" comme des "mandarins de la société bourgeoise".
Un-demis siècle plus tard, sans aller jusque-là, l'Ecole nationale
d'administration - la fameuse ENA - se préoccupe enfin de la question du
conformisme de ses étudiants. Ses craintes transpirent du rapport
publié par l'école faisant le bilan de son concours d'entrée 2017.
Coordonné
par la préfète Michèle Kirry, le jury y dresse sans langue de bois un
bilan des épreuves écrites et orales sur lesquelles ont planché les
1.368 candidats aux différents concours d’entrée à l'ENA. Et le bilan
n'est pas rose, malgré le haut degré d'exigence requis pour intégrer
l'institution qui donne accès aux postes les plus prestigieux de la
haute fonction publique.
Uniformité et références hors-sol
Concernant l'épreuve de droit, le jury pointe ainsi "une certaine unicité de vues entre les candidats", et même une "frilosité" qui empêcherait les aspirants énarques de "proposer une réflexion, une vision personnelle du sujet".
Les correcteurs relèvent l'uniformité des candidats, qui préparent
quasiment tous les concours dans les mêmes établissements, utilisent les
mêmes références… et régurgitent donc les mêmes connaissances lors des
épreuves. En clair : des clones ânonnant une pensée unique. "D’une
manière générale et très regrettable, les candidats ont fortement
tendance à construire leur devoir à partir de fiches toutes préparées
par thèmes", regrette le jury, qui se désespère de "traquer l'originalité comme une denrée rare", alors que les candidats ambitionnent de devenir l'élite administrative de la nation.
Parfois,
les correcteurs s'amusent même du caractère monochrome des copies : ils
croient parfois trouver une référence sortant du lot… "jusqu'au moment où elle apparaît dans les mêmes termes sous la plume de plusieurs candidats, trahissant la fiche de lecture".
Lors de l'épreuve de questions européennes, pas moins de cinq individus
ont ainsi utilisé l'interrogation de Henry Kissinger : "L'Europe, quel numéro de téléphone ?". Sauf que plusieurs se sont montrés "ensuite incapables d'expliquer et de justifier leur affirmation" !
Peut-être
craintifs à l'idée de froisser le jury d'une école déjà réputée pour
son conformisme, les candidats à l'ENA ont également été très prudents à
l'heure de donner leur avis sur les sujets pourtant éminemment
politiques qui leur ont été soumis. Jusqu'à totalement escamoter
l'actualité lors de l'épreuve de questions contemporaines, qui portait
pourtant sur un sujet tout chaud : la confiance envers les pouvoirs
publics. Il en ressort l'impression que "le candidat [imagine] la copie idéale comme un texte éthéré, où n'apparaîtraient surtout pas les sujets délicats", poursuit la préfète, qui parle "d'autocensure".
CICE, Europe, voies sur berge... ils pensent tous pareil
Cela ne surprendra peut-être pas mais les candidats ont également
fortement rechigné à critiquer le crédit d'impôt en faveur des
entreprises mis en place par François Hollande… "Il est tout à fait
possible de penser et d'écrire [...] que le bilan du CICE est très en
deçà des ambitions d'origine ou même que l'accorder à toutes les
entreprises sans s'assurer de son utilisation a été une erreur", se
voient obligés d'insister les membres du jury ! Même tendance à
l'uniformité au moment de traiter l'Union européenne, considérée par les
candidats "comme un ordre établi qui ne pourrait être différent". Lors de l'oral consacré à des questions d'actualité, "la
fermeture des voies sur berge a quasi systématiquement donné lieu à une
réponse d'adhésion totale, sans prise en compte des inconvénients
possibles", regrettent encore les examinateurs. Pas de quoi modifier l'image d'une technocratie hors-sol…
Pour
remédier à ces problèmes, le jury indique qu'il a choisi de mettre en
avant les critères d'authenticité, de sincérité et de sens critique dans
sa sélection des 80 lauréats du concours. "Une tête bien faite valant mieux, dans tous les univers professionnels et sous tous les cieux, qu’une tête trop pleine",
le jury explique avoir privilégié les individus capables de penser par
eux-mêmes plutôt que des singes savants de la technocratie. Et Michèle
Kirry d'exhorter les ambitieux voulant intégrer l'ENA à l'avenir au "courage qui consiste à faire une analyse personnelle", loin des "raisonnements formatés". Allez, les futurs énarques : courage, pensez !
mardi 14 août 2018
Les comptes de campagne des élections législatives : qui a dépensé quoi
Voici les comptes de campagne des élections législatives tels qu'approuvés (ou pas) par la commission nationale et publiés par celle-ci. En fait, un seul compte a été refusé.
Il est intéressant de voir que certains candidats ont dépensé pas mal d'argent personnel pour pas grand-chose puisqu'il fallait atteindre 5% des voix pour être remboursé par l'Etat. Ce qui est loin d'être le cas de tout le monde ....Sur 16 candidats, seuls quatre (dont la France insoumise) en effet ont été remboursés de leurs dépenses car ils ont franchi ce seuil fatidique de 5%.
Enfin, des candidats n'ont pas lésiné sur l'argent (trois frisent ou dépassent 30 000 euros de dépenses) mais aucun de ces trois-là n'a gagné l'élection ....
Voici le résumé de ces comptes de campagne :
Il est intéressant de voir que certains candidats ont dépensé pas mal d'argent personnel pour pas grand-chose puisqu'il fallait atteindre 5% des voix pour être remboursé par l'Etat. Ce qui est loin d'être le cas de tout le monde ....Sur 16 candidats, seuls quatre (dont la France insoumise) en effet ont été remboursés de leurs dépenses car ils ont franchi ce seuil fatidique de 5%.
Enfin, des candidats n'ont pas lésiné sur l'argent (trois frisent ou dépassent 30 000 euros de dépenses) mais aucun de ces trois-là n'a gagné l'élection ....
Voici le résumé de ces comptes de campagne :
mardi 7 août 2018
Les Amfis à Marseille du 23 au 26 août !
Il est encore temps, en se dépêchant un peu, de s'inscrire aux Amfis d'été de la France Insoumise à Marseille, au parc Chanot. Ils se dérouleront du 23 au 26 août.
C'est la deuxième édition de ces Amfis, la première toujours à Marseille, avait été un vrai succès en août 2017. Les organisateurs avaient même failli être débordés tellement l'affluence avait été importante. Mais tout s'était finalement déroulé dans une chaude ambiance, fraternelle et conviviale, dans des amphis ou des salles de cours de la fac Saint-Charles pleins à craquer. Les échanges furent passionnants.
Il s'agit, cette année encore, de quatre jours de rencontres, débats, ateliers, échanges, spectacles, formations... N'hésitez pas à vous renseigner en lisant le programme ci-joint ou en joignant les organisateurs.
Marseille, capitale des Insoumis de la France entière ? Chiche ! On y sera ! Vous venez avec nous ?
C.A.
https://lafranceinsoumise.fr/evenements/amfis-dete-2018/
C'est la deuxième édition de ces Amfis, la première toujours à Marseille, avait été un vrai succès en août 2017. Les organisateurs avaient même failli être débordés tellement l'affluence avait été importante. Mais tout s'était finalement déroulé dans une chaude ambiance, fraternelle et conviviale, dans des amphis ou des salles de cours de la fac Saint-Charles pleins à craquer. Les échanges furent passionnants.
Il s'agit, cette année encore, de quatre jours de rencontres, débats, ateliers, échanges, spectacles, formations... N'hésitez pas à vous renseigner en lisant le programme ci-joint ou en joignant les organisateurs.
Marseille, capitale des Insoumis de la France entière ? Chiche ! On y sera ! Vous venez avec nous ?
C.A.
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