Voici ma réponse aux propos d'Insaf Rezagui, candidate du PS aux législatives , dans les colonnes de Var matin.
" La candidate du parti socialiste croit sans doute malin de traiter Jean-Luc Mélenchon d'homme "sectaire et autoritaire " vis-à-vis d'une partie de la gauche (Var matin du 28 février). Il est vrai que Manuel Valls, son candidat battu à la primaire, fut un premier ministre non autoritaire, modèle de dialogue. Les manifestants blessés à Notre-dame-des-Landes ou lors de rassemblements contre la loi El Khomri peuvent en témoigner. Quand on use et abuse du 49.3, c'est qu'on est un homme de dialogue, c'est bien connu. Depuis que son candidat a été éjecté, Insaf Rezagui est bien obligée aujourd'hui de se rabattre sur Benoit Hamon, mais on ne peut pas dire que les militants fréjusiens mènent une campagne vigoureuse pour leur candidat. Et c'est avec ce PS là désuni, éclaté, déboussolé, qui propose de poursuivre demain, avec les mêmes députés, la même politique désastreuse qu'hier, que la France insoumise devait faire l'union, nous qui avons un candidat et un programme construit et cohérent ?
Quant aux "tendances nationalistes" de Jean-Luc Mélenchon, dont parle la candidate, mieux vaut ne pas répondre. On imagine ce que ces propos sous-entendent. Mlle Rezagui fait preuve par ailleurs d'une certaine arrogance en affirmant que les socialistes sont "les seuls présents sur le terrain et dans les quartiers". Les militants de la France insoumise (comme d'autres partis d'ailleurs) font aussi les marchés, sillonnent les quartiers à la rencontre des citoyens (voir les photos). Ils battent, eux, la campagne d'abord pour l'élection présidentielle. Enfin, s'agissant du Front national, que le PS, si on écoute la candidate socialiste, serait le seul à combattre, à la France insoumise, nous préférons, aux anathèmes stériles et aux réunions médiatiques contre ce parti, des arguments sur le terrain. La lutte contre le ce parti d'extrême droite n'est pas un programme en soi. Nous attendons nous aussi sans curiosité de savoir qui sera le candidat du FN. Peut-être un parachutage, qui est une pratique en cours dans de nombreux partis, y compris au parti socialiste. Il faut bien recaser les copains et les copines si possible dans les circonscriptions gagnables. Et il n'y en a pas tant que ça, surtout dans la région.Nous ne dirons pas, pour terminer, que nous sommes "droits dans nos bottes " comme Insaf Rezagui qui a bizarrement emprunté l' expression à Alain Juppé. Nous sommes simplement convaincus, déterminés, décidés à convaincre, mais sans arrogance. Jean-Luc Mélenchon a expliqué qu'avec Benoit Hamon, il a été convenu "d'un code de respect mutuel dans la campagne". A lire les propos de la candidate fréjusienne, la consigne n'est pas arrivée jusqu'ici."
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