samedi 24 décembre 2016
Pinceau,colle et affiches : au travail !
En attendant ce jour, quelques images de notre virée nocturne hier soir, avec pinceau, colles et affiches, histoire de mieux faire connaitre la France Insoumise. Et ce n'est qu'un début ! Nous allons, dans les semaines à venir, multiplier les démarches à la rencontre des citoyens.
vendredi 23 décembre 2016
Le père Noël est-il de gauche ou de droite ?
Le père Noël est-il de gauche ou de droite ?
Telle est la question posée par le quotidien Var matin. Et qu'il a posé à la France Insoumise. On se doute bien de la réponse ....
Voici celle envoyée par mes soins au journal et qui est parue en bonne partie dans l'édition d'aujourd'hui vendredi 23 décembre.
Déjà toute petite - élevée il faut dire dans une famille où la gauche était érigée en principe - je trouvais que le père Noël possédait toutes les qualités pour symboliser un grand homme forcément de gauche. Altruisme sans frontière, cadeaux distribués sans distinction de la couleur de peau, de la nationalite et même de la religion ...J'étais fascinée par autant de bonté gratuite.
Telle est la question posée par le quotidien Var matin. Et qu'il a posé à la France Insoumise. On se doute bien de la réponse ....
Voici celle envoyée par mes soins au journal et qui est parue en bonne partie dans l'édition d'aujourd'hui vendredi 23 décembre.
Déjà toute petite - élevée il faut dire dans une famille où la gauche était érigée en principe - je trouvais que le père Noël possédait toutes les qualités pour symboliser un grand homme forcément de gauche. Altruisme sans frontière, cadeaux distribués sans distinction de la couleur de peau, de la nationalite et même de la religion ...J'étais fascinée par autant de bonté gratuite.
En grandissant dans un monde de plus en plus désarticulé, je me suis dit que lui, décidément, ce grand bonhomme rouge au sourire franc savait encore propager ses idées généreuses et rendre le monde plus beau, sans esprit cynique.
Non, le père Noël ne sera jamais au medef. Il se tient toujours au côté des plus démunis, sans négliger pour autant les petits enfants riches à qui il apprend à partager les jouets et la valeur d'un cadeau. Non, le père Noël ne demande jamais à un enfant une cotisation de un ou deux euros pour avoir le droit d'accéder à sa hotte et jamais il ne fait signer une charte de reconnaissance de ses services. Le père Noël est libre et laisse à chacun sa liberté. Il n'appartient à aucun courant, aucune chapelle, n'obéit à aucun ordre venu d'en haut. Il n'exploite pas des lutins à qui il ferait croire qu'ils deviendront des patrons en s'endettant pour acheter un traineau. Il les écoute quand ils ont des problèmes et n'envoie pas leur délégué syndical en prison. Il se moque de pouvoir s'acheter un costume cravate, n'a cure des apparences et préfère la simple robe rouge. Il n'habite pas un manoir dans la Sarthe, ni à Saint-Cloud, mais quelque part dans le ciel étoilé. Il n'a pas de compte en banque chez Rothschild, ni d'amis fortunés à la city de Londres. D'ailleurs, il n'est pas riche et ne paye pas l'ISF. Il ne rêve pas de devenir milliardaire et ne dissimule pas une fortune qu'il n'a pas. Il n'exhibe jamais sa femme pour faire joli dans les magazines. Ni des citoyens blacks ou beurs pour la photo ou la télé.
Alors oui, malgré les critiques souvent injustes entendues dans ses tournées, malgré les déceptions rencontrées au cours de sa longue carrière, le père Noël est resté de gauche, la vraie, celle qui essaie de changer le monde et qui garde sa foi dans l'humain. L' humain d'abord...Tiens, ça ferait un bon slogan de campagne.
Et quand le père Noël ira voter, il choisira certainement l'humain d'abord, avant la finance. Il votera donc Mélenchon, comment en douter ? Tout en distribuant de la joie autour de lui, il fera campagne pour les 35 heures, pour la retraite à 60 ans, pour la défense des services publics et de la sécurité sociale. Il abolira la loi El Khomri. Et il travaillera à rétablir la paix dans le monde, avec tous les interlocuteurs de bonne volonté.
Brave père Noël ! Tellement proche de la perfection qu'il mériterait d'être une femme. De gauche, bien sûr !
Catherine Aubry
Coordinatrice de la France insoumise de l'est Var
Militante au parti de gauche
Membre du conseil national du parti de gauche.
jeudi 22 décembre 2016
mercredi 21 décembre 2016
Christine Lagarde condamnée mais pas punie
LUNDI, 19 DÉCEMBRE, 2016
AFP
L'ancienne ministre de l'Economie, désormais directrice générale du FMI, a été déclarée "coupable de négligence", lundi 19 décembre, par la Cour de justice de la République. Elle est en revanche dispensée de peine et cette condamnation ne sera pas inscrite dans son casier judiciaire.
En son absence, puisqu'elle était déjà rentrée à Washington, la directrice générale du Fonds monétaire international,a été condamnée lundi à son procès pour négligences dans sa gestion de l'arbitrage Tapie en tant que ministre des Finances. Christine Lagarde risquait jusqu'à un an de prison et 15.000 euros d'amende. Cependant, la Cour de justice de la République a estimé que le délit de négligence ne concernait pas sa décision d'entrer en arbitrage, en 2007, pour le litige opposant Bernard tapie au Crédit Lyonnais sur la revente d'Adidas mais par des manquements de la ministre ayant mené au détournement par un tiers de fonds publics en renonçant à exercer un recours contre la sentence à 403 millions d'euros.
"En raison de sa personnalité et de sa réputation" (sic), elle a toutefois été dispensée de peine.
Au dernier jour de son procès, Christine Lagarde avait déclaré ne jamais avoir suspecté de risque de fraude dans l'arbitrage Tapie, étouffant un sanglot à l'évocation de "cinq années d'épreuve".
Chronologie de l'affaire Lagarde / Tapie
11 juillet 2008, Un arbitrage prévoyant le versement par l'État de 403 millions d'euros à Bernard Tapie, se déclarant spolié dans l'affaire l'opposant au Crédit lyonnais sur la vente d'Adidas est rendu, alors que Christine Lagarde est ministre de l'Économie de Nicolas Sarkozy.5 juillet 2011. Christine Lagarde débute son mandat de Directrice générale du Fonds monétaire international.4 août 2011. La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), saisie à la suite d'une requête de députés socialistes, recommande l'ouverture d'une enquête à l'encontre de Christine Lagarde pour « complicité de faux » et « complicité de détournement de biens publics » au motif qu'elle se serait « personnellement » impliquée dans un processus qui comporterait « de nombreuses anomalies et irrégularités ».23 et 24 mai 2013. Elle est entendue par la Cour de justice de la République les puis placée sous le statut de témoin assisté.27 août 2014. Christine Lagarde est mise en examen, pour le seul motif de « négligence ». Elle encourt 1 an de prison ferme et 15 000 euros d'amende.19 février 2016. Christine Lagarde entame un second mandat à la tête du Fonds monétaire international.12 décembre. Son procès débute devant la Cour de justice de la République.19 décembre 2016. La patronne du FMI est jugée coupable de négligence dans l'affaire de l'arbitrage Tapie, mais est dispensée de peine par la Cour de justice de la République. Aucune mention ne sera apportée à son casier judiciaire
Renforçons notre mouvement ! Rejoignez les groupes d'appui proches de chez vous
|
|
|
|
mardi 20 décembre 2016
Quelques informations et dessins
_____________________________________________________________________________
_____________________________________________________________________________
_______________________________________________________________________________
______________________________________________________________________________________________________________________________________________________________
lundi 19 décembre 2016
Affaire Lagarde
En requérant la relaxe pour Christine Lagarde, le procureur trahit le principe de la République et de l'égalité pour tous. J'espère que les jurés ne vont pas le suivre.
Didier Wannehain
samedi 17 décembre 2016
vendredi 16 décembre 2016
Valls et le 49.3 : "c'est comme si Sarkozy devenait juge d'instruction "
Entendu ce matin à France inter, qui citait l'Obs : Valls qui veut supprimer le 49.3 c'est comme si Hulot devenait directeur d'une centrale nucléaire, que José Bové craquait pour un big mac ou que Sarkozy devenait juge d'instruction.
Pour localiser la comparaison, c'est comme si David Rachline, maire front national, adhérait à SOS racisme ou que Georges Ginesta, maire LR, s'abonnait à "l'ère du peuple", la revue de Mélenchon.
Plus sérieusement, c'est à pleurer de rire, cette proposition du candidat Valls. Enfin,presque. Si ce n'est que ce même homme est venéré par une partie des socialistes de l'est Var, qui estime qu'il a été " l'homme de la situation." Ah oui ? Quand ça ? En utilisant à tour de bras le 49.3 ? En faisant passer en force la loi El Khomri ? En imposant des débats grotesques sur la déchéance de la nationalité ou le Burkini ? En poussant sans élégance Hollande vers la sortie ?
Charmant garçon en vérite que ce Manuel. Tiens une dernière blague entendue encore sur les ondes de ces gauchistes de France inter, d'actualité à la veille de la primaire socialiste . Il paraît que c'est la dernière plaisanterie qui court dans les couloirs de Solferino.
"A la primaire des socialistes, quand un candidat fait 5%, il est premier ministre, quand il en fait 17, il vend des meubles ..."
C'est drôle non? Et tellement vrai.
Alors, oui pour des combats communs avec tous ceux qui partagent le programme de "l'avenir en commun" et veulent le défendre. Et non à des petits arrangements entre amis sous prêtexte d'arriver ainsi à battre la droite et l'extrême droite. Ce serait la meilleure façon d'écoeurer définitivement les citoyens de la politique.
La France insoumise est adepte du dialogue, mais elle n'a pas vocation à écouter poliment les donneurs de leçon qui veulent lui apprendre la vie à la fin d'un quinquennat désastreux.
C.À.
Pour localiser la comparaison, c'est comme si David Rachline, maire front national, adhérait à SOS racisme ou que Georges Ginesta, maire LR, s'abonnait à "l'ère du peuple", la revue de Mélenchon.
Plus sérieusement, c'est à pleurer de rire, cette proposition du candidat Valls. Enfin,presque. Si ce n'est que ce même homme est venéré par une partie des socialistes de l'est Var, qui estime qu'il a été " l'homme de la situation." Ah oui ? Quand ça ? En utilisant à tour de bras le 49.3 ? En faisant passer en force la loi El Khomri ? En imposant des débats grotesques sur la déchéance de la nationalité ou le Burkini ? En poussant sans élégance Hollande vers la sortie ?
Charmant garçon en vérite que ce Manuel. Tiens une dernière blague entendue encore sur les ondes de ces gauchistes de France inter, d'actualité à la veille de la primaire socialiste . Il paraît que c'est la dernière plaisanterie qui court dans les couloirs de Solferino.
"A la primaire des socialistes, quand un candidat fait 5%, il est premier ministre, quand il en fait 17, il vend des meubles ..."
C'est drôle non? Et tellement vrai.
Alors, oui pour des combats communs avec tous ceux qui partagent le programme de "l'avenir en commun" et veulent le défendre. Et non à des petits arrangements entre amis sous prêtexte d'arriver ainsi à battre la droite et l'extrême droite. Ce serait la meilleure façon d'écoeurer définitivement les citoyens de la politique.
La France insoumise est adepte du dialogue, mais elle n'a pas vocation à écouter poliment les donneurs de leçon qui veulent lui apprendre la vie à la fin d'un quinquennat désastreux.
C.À.
La scène internationale se dégrade
l
Le monde va mal. La paix s’effrite de tous côtés. La guerre généralisée voit ses petites graines semées partout. Les choses vont de pire en pire. L’agressivité anti chinoise de Trump a fait franchir des seuils très dangereux à la tension en Asie. Remettre en cause l’unité de la Chine à propos de Taïwan est une incroyable provocation. Il semble bien que beaucoup de gens ne se rendent pas compte de ce que cela signifie sur place. Si la tension monte, on va vite voir que les Chinois savent se défendre et qu’il ne suffit pas de vociférer devant eux pour les intimider, surtout quand on est une nation de mendiants au bon du trésor comme les USA.
D’un autre côté, sur le front européen, l’action de la CIA pour déstabiliser Trump sous prétexte d’intervention russe dans le processus électoral des USA rappelle le poids inouï des 19 agences de sécurité dans la politique américaine. Pour moi, ce sont elles qui font et défont les présidents dans ce pays. Comme le KGB a repris la main sur la Russie au moment où elle s’effondrait, les agences ont la main sur les USA depuis l’attentat contre les Twin towers. Il en est ainsi de longue date, dira-t-on en pensant à l’assassinat de Kennedy par un supposé « agent russe », (Lee Harvey Oswald) fort malheureusement assassiné lui-même 24 heures plus tard par un mafieux, Jack Ruby. Le niveau de violence des propos anti-russes des leaders républicains et démocrates nord-américains laissent à la fois pantois et surtout font très peur. Ces gens-là ne sauront pas s’arrêter.
Dans la terrible bataille dévastatrice à Alep, on voit le combat jusqu’au dernier djihadiste et au dernier malheureux habitant de l’est que mènent des parrains du coin et leurs grands protecteurs. On voit quels réseaux d’influence se mettent en place aussitôt pour relayer la propagande de guerre quand on voit qui et comment se mobilisent ceux qui me frappent sans relâche sur le thème. Ceux-là restent muets sur les bombardements au Yémen et à Mossoul. Si je les évoque pour ma part c’est seulement pour dire que, contrairement à mes détracteurs, aucun bombardement ne trouve grâce à mes yeux. Tel est notre monde. Beaucoup ne le croient pas. Ils continuent à penser qu’il s’agit d’un événement lointain qu’expliquent les guerres de religion et peut-être même, avec une pointe de racisme, la sauvagerie naturelle de ces populations. Une propagande mortelle interdit tout débat, toute critique, tout point de vue non aligné. Pire : quiconque refuse de s’aligner est assigné à résidence politique chez l’adversaire.
J’en sais quelque chose depuis des mois. Je peux toujours condamner les bombardements et montrer sans relâche depuis le début qu’il s’agit d’une guerre du pétrole et des gazoducs qui n’a pas d’issue sans une coalition universelle ! Nul n’admet, contre les faits eux-mêmes, que ce sont les États-Unis et la France qui ont refusé la formation d’une coalition universelle avec la Russie pour combattre les bandes armées de Daech, Al Nostra et compagnie. Alors chacun est condamné à voir mourir en masse en toute impuissance. Jusqu’à ce que l’orientation choisie puisse changer ! Et ça aussi, c’est un des enjeux centraux de 2017 ! Ne le perdons pas de vue !
mercredi 14 décembre 2016
L'UFAL est une association familiale progressiste indépendante qui a pour mission principale de défendre les droits et les intérêts des citoyens et de leurs familles en liant le combat laïque et le combat social.
Si vous appréciez les actions de l'UFAL et ses différentes prises de position,
vous pouvez nous soutenir en faisant un don !
vous pouvez nous soutenir en faisant un don !
Augmenter les moyens de l’UFAL nous permet d’être plus efficaces et de mieux défendre les idées qui sont aussi les vôtres.
Pour rappel, les dons à l’UFAL sont déductibles des impôts à hauteur de 66 %, car nos combats sont tous d’intérêt général. Ainsi, un don de 35 € ne vous coûtera en réalité que 11,90 €. De plus, votre don vous permettra de recevoir un bon d'achat à valoir sur notre boutique militante.
Toutes les infos et le formulaire de don en ligne sont à cette adresse : ufal.org/don.
Six syndicats de journalistes en colère
Pour les photojournalistes - ceux qui nous informent au péril de leurs vies, par exemple sur les drames d'Alep - aucune promesse n'a été tenue par le ministère de la culture et de la communication. Les conditions de travail des photojournalistes n'ont cessé de se dégrader, tandis que les grands groupes de presse touchent leurs aides. Six syndicats de journalistes en colère dénoncent cette situation.
SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes, Journalistes CFTC, UPP, SAIF
Les annonces de Perpignan oubliées
A la veille de l’ouverture du festival Visa pour l’image, le 30 septembre, la ministre de la Culture et de la Communication annonçait une série de mesures en faveur du photojournalisme et des reporters-photographes. Ces mesures étaient une réponse à un manifeste lancé par les organisations signataires de ce communiqué, sous le titre : Cinq ans, trois ministres, zéro mesure.
Le communiqué du ministère était ainsi rédigé : « Ces mesures prévoient de responsabiliser davantage les éditeurs de presse dans leurs relations commerciales et sociales avec les photojournalistes. Elles se traduiront par la possibilité d’une suspension des aides à la presse pour les titres ne respectant pas leurs engagements sur les conditions de paiement et d’approvisionnement auprès des photojournalistes et des agences de presse et sur le respect des droits de propriété intellectuelle des photojournalistes. Elles visent également à favoriser l’instauration d’un salaire minimum des photojournalistes pigistes et à renforcer le soutien financier de l’Etat à des projets de photojournalistes. »
On ajoutera que la ministre avait annoncé à Arles la mise en place d’un Parlement des photographes. Les promesses de la ministre n’auront convaincu que ceux qui voulaient y croire, car plus de trois mois après la fin de Visa pour l’image, aucune d’elles n’a été tenue, à l’exception du lancement d’une commande photographique nationale sur la jeunesse. L’approche des échéances électorales rend évidemment improbable la prise de mesures permettant aux reporters-photographes de retrouver des conditions sociales dignes de la profession. On peut même se poser la question de savoir s’il y a encore un ministre rue de Valois.
L'information, un simple "produit d'appel"
Les grands groupes de presse qui cumulent aides à la presse, crédits d’impôts, cotisations sociales minorées, etc., auront réussi à traverser le quinquennat comme ils avaient traversé les précédents, sans qu’aucun gouvernement n’ose s’attaquer ni à leurs privilèges, ni à leurs politiques antisociales et éditoriales. Les plus grands groupes accumulent même les retards de paiement aux agences en infraction avec les engagements pris en signant le Code de bonnes pratiques professionnelles ; les dettes mettent ainsi agences et reporters-photographes en danger.
Pendant ce temps, la profession de journaliste voit ses conditions de travail se dégrader et l’information se transformer en simple produit d’appel.
Les organisations signataires dénoncent une nouvelle fois cette connivence entre éditeurs et politiques ; elles dénoncent les conditions sociales d’un autre âge qui régissent les rapports entre reporters-photographes (et plus largement tous les pigistes) et la presse écrite. Elles ne peuvent plus se satisfaire de voir les entreprises tourner le dos à des photographies éditoriales pour en vanter aussitôt les grandes qualités lorsqu’elles sont accrochées aux cimaises des expositions.
Les organisations signataires se réservent le droit d’en appeler à la justice dans les meilleurs délais pour contraindre le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités, notamment vis- à-vis de l’article L.132-41 du code de la propriété intellectuelle issu de la loi du 12 juin 2009, dite loi Hadopi qui le contraint à procéder par décret pour établir un barème de piges en l’absence d’accord. Les reporters-photographes attendent ce décret depuis le 13 juin 2011.
Le photojournalisme apporte des éléments d’information que les mots sont incapables de traduire ; il est du rôle d’un ministre de la culture et de la communication de rappeler aux éditeurs que l’information n’est pas une marchandise comme les autres et qu’une information complète, vérifiée et mise en perspective est due au public, en contrepartie d’aides à la presse supportées par l’argent public.
Paris, le 13 décembre 2016
SNJ, SNJ-CGT, CFDT Journalistes, Journalistes CFTC, UPP, SAIF
Les annonces de Perpignan oubliées
A la veille de l’ouverture du festival Visa pour l’image, le 30 septembre, la ministre de la Culture et de la Communication annonçait une série de mesures en faveur du photojournalisme et des reporters-photographes. Ces mesures étaient une réponse à un manifeste lancé par les organisations signataires de ce communiqué, sous le titre : Cinq ans, trois ministres, zéro mesure.
Le communiqué du ministère était ainsi rédigé : « Ces mesures prévoient de responsabiliser davantage les éditeurs de presse dans leurs relations commerciales et sociales avec les photojournalistes. Elles se traduiront par la possibilité d’une suspension des aides à la presse pour les titres ne respectant pas leurs engagements sur les conditions de paiement et d’approvisionnement auprès des photojournalistes et des agences de presse et sur le respect des droits de propriété intellectuelle des photojournalistes. Elles visent également à favoriser l’instauration d’un salaire minimum des photojournalistes pigistes et à renforcer le soutien financier de l’Etat à des projets de photojournalistes. »
On ajoutera que la ministre avait annoncé à Arles la mise en place d’un Parlement des photographes. Les promesses de la ministre n’auront convaincu que ceux qui voulaient y croire, car plus de trois mois après la fin de Visa pour l’image, aucune d’elles n’a été tenue, à l’exception du lancement d’une commande photographique nationale sur la jeunesse. L’approche des échéances électorales rend évidemment improbable la prise de mesures permettant aux reporters-photographes de retrouver des conditions sociales dignes de la profession. On peut même se poser la question de savoir s’il y a encore un ministre rue de Valois.
L'information, un simple "produit d'appel"
Les grands groupes de presse qui cumulent aides à la presse, crédits d’impôts, cotisations sociales minorées, etc., auront réussi à traverser le quinquennat comme ils avaient traversé les précédents, sans qu’aucun gouvernement n’ose s’attaquer ni à leurs privilèges, ni à leurs politiques antisociales et éditoriales. Les plus grands groupes accumulent même les retards de paiement aux agences en infraction avec les engagements pris en signant le Code de bonnes pratiques professionnelles ; les dettes mettent ainsi agences et reporters-photographes en danger.
Pendant ce temps, la profession de journaliste voit ses conditions de travail se dégrader et l’information se transformer en simple produit d’appel.
Les organisations signataires dénoncent une nouvelle fois cette connivence entre éditeurs et politiques ; elles dénoncent les conditions sociales d’un autre âge qui régissent les rapports entre reporters-photographes (et plus largement tous les pigistes) et la presse écrite. Elles ne peuvent plus se satisfaire de voir les entreprises tourner le dos à des photographies éditoriales pour en vanter aussitôt les grandes qualités lorsqu’elles sont accrochées aux cimaises des expositions.
Les organisations signataires se réservent le droit d’en appeler à la justice dans les meilleurs délais pour contraindre le gouvernement à prendre toutes ses responsabilités, notamment vis- à-vis de l’article L.132-41 du code de la propriété intellectuelle issu de la loi du 12 juin 2009, dite loi Hadopi qui le contraint à procéder par décret pour établir un barème de piges en l’absence d’accord. Les reporters-photographes attendent ce décret depuis le 13 juin 2011.
Le photojournalisme apporte des éléments d’information que les mots sont incapables de traduire ; il est du rôle d’un ministre de la culture et de la communication de rappeler aux éditeurs que l’information n’est pas une marchandise comme les autres et qu’une information complète, vérifiée et mise en perspective est due au public, en contrepartie d’aides à la presse supportées par l’argent public.
Paris, le 13 décembre 2016
mardi 13 décembre 2016
Va-t-on payer pour travailler ?
Dans son livre «Va-t-on payer pour travailler?», la journaliste Valérie Segond enquête sur des dérives du travail low cost et de la flexibilité qui se généralisent.
«Plus le chômage est élevé, plus le droit de travailler se paie cher», résume la journaliste Valérie Segond dans son livre Va-t-on payer pour travailler? (publié le 12 octobre aux éditions Stock). Elle nous le fait constater. C'est que certaines situations se sont banalisées: payer sa formation et sa qualification pour voler sous les couleurs de Ryanair; payer pour accéder à un stage de reconversion auprès d’une association après un licenciement; payer pour acquérir une franchise et rebondir lorsqu’on est un cadre au chômage.
Mais aussi payer de sa personne en se déqualifiant lorsqu’on est jeune diplômé en additionnant les stages à des fractions de Smic pour être moins cher que son voisin et espérer pouvoir revendiquer un début d’expérience professionnelle sur son CV. Payer en acceptant aussi des rémunérations qui, dans les services d’aide à la personne, ne couvrent que 70% du travail effectif. Payer aussi, sur son temps, comme cadre en travaillant sans limite dans le système des forfaits jours et en accumulant les heures gratuites jusqu’au burn-out pour atteindre ses objectifs. Ou payer lorsqu’on est auto-entrepreneur etcorvéable à merci, en faisant l’impasse sur la rentabilité pour obtenir des missions à un coût moins élevé qu’un salarié…
C’est sur la base de tels constats, et en les analysant, que Valérie Segond, dans son livre Va-t-on payer pour travailler?, décrit des réalités qui peuvent être des transgressions au droit du travail, mais pas toujours, loin s’en faut. Et c’est bien le problème.
lundi 12 décembre 2016
Communiqué
remis à la presse (Var matin) le dimanche 11 décembre
La France insoumise de plus en plus présente
Les
militants du mouvement des Insoumis de l’est varois étaient présents sur les
marchés ce week-end, samedi à Saint-Raphaël, dimanche à Fréjus-Plage. Durant
ces deux matinées, ils ont débattu avec les citoyens autour du programme « l’avenir en commun » porté par
leur candidat Jean-Luc Mélenchon. Le seul candidat, soutenu par le parti
communiste, Ensemble, le parti de gauche, de nombreux syndicalistes et
associations …. à porter de vraies idées
de gauche pour défendre le peuple. Jean-Luc Mélenchon s’est prononcé par exemple contre la loi El
Khomri qui met à terre le droit du travail, contre l’utilisation du 49.3 qui empêche tout
débat parlementaire, contre la répression syndicale consistant à envoyer des syndicalistes
en prison, contre des projets monstrueux
pour l’environnement comme l’aéroport de
Notre-des-Landes, contre le libre-échange dangereux comme le Tafta ….Autant de
points qui nous séparent irrémédiablement du parti socialiste, dont notamment
le candidat à la primaire, Manuel Valls a porté et défendu cette politique en tant
que premier ministre. Sans parler des fumeux débats sur le burkini ou la
déchéance de la nationalité, chers au cœur de l’ex-premier ministre. Lequel, il
n’y a pas si longtemps, se disait farouchement contre une primaire ouverte à
toute la gauche et traçait une frontière nette entre deux camps à gauche, selon
ses termes, « irréconciliables ».
On ne voit donc
pas comment, aujourd’hui, on pourrait « mettre bout à bout » (cft les déclarations de la socialiste
Elsa di Méo dans Var matin du 10 décembre) Mélenchon, Valls et encore moins
Macron, qui défend de vieilles idées libérales. Et ce, dans le vain espoir de battre ainsi la
droite classique et l’extrême droite. Ca n’est pas en faisant semblant
d’additionner des points de vue irréconciliables qu’on va justement réconcilier
les citoyens avec la politique, eux qui en ont assez des mariages contre
nature.
Site :
jlm2017 et blog : france-insoumise-var-est.blogspot.fr
Reprendre l'usine Ecopla
« Les Ecopla, s’ils font ça, c’est pas seulement pour ’bouffer’, c’est qu’il y a quelque chose qui s’est allumé en eux. C’est qu’ils veulent tenter quelque chose. Ça marchera peut-être pas, mais ils ont envie de le tenter. »
dimanche 11 décembre 2016
Les Insoumis de l'Est Var ont fait leur marché !
Bon accueil ce week-end, sur les marchés de Fréjus et Saint-Raphaël, où les militants de la France insoumise sont allés à la rencontre des citoyens pour proposer le programme de Jean-Luc Mélenchon pour la présidentielle et les législatives, "l'avenir en commun".
Dans les conversations à bâtons rompus sur un bout de trottoir, il a été question des promesses trahies par le gouvernement socialiste, de la déception d'électeurs qui avaient cru voter à gauche en 2012 (d'où l'expression d'un certain désenchantement vis-à-vis de la politique en général et du parti socialiste en particulier), du Front national qui déçoit aussi ses électeurs dans la gestion de Fréjus, du rapprochement avec les communistes voté par la base de ce parti...
Bref, de la vie politique qui va plutôt mal et qu'on rêverait meilleure pour demain ... Des rêves qui peuvent devenir réalité à condition de changer complètement de politique et les gens qui nous gouvernent aujourd'hui. C'est possible de transformer la vie avec Jean-Luc Mélenchon. Pour cela, il faut gagner, sans compromission.
Alors que le PS propose de "mettre bout à bout " Mélenchon, Macron et Valls pour être devant Fillon au premier tour -une idée incongrue, quand on connait les idées libérales de Macron et de Valls - la seule issue est de se battre avec nos seules forces. Et c'est déjà beaucoup. "Tenir tête est une vertu " comme l'a dit Mélenchon aujourd'hui à France Inter.
Alors on continue. Il y aura d'autres marchés, d'autres dialogues, d'autres tracts. Le débat ne fait que commencer ...
Quelques images du marché de Fréjus ce matin, sous le soleil et hier à Saint-Raphaël.
samedi 10 décembre 2016
Ventes des livres et réunion
Salut les amis
CatherineCes quelques lignes pour vous rappeler nos prochaîns rendez-vous :- SAMEDI ET DIMANCHE, vente du livre programme de Jean-Luc Melenchon et la France insoumise "l'avenir en commun" sur les marchés. L'opération a lieu simultanément dans toute la France, on ne peut pas être absent ! Rendez-vous samedi 10 à partir de 10h sur le marché République à Saint-Raphaël et dimanche 11 sur le marché de Frejus-plage. Tous ceux qui peuvent donner un coup de main un quart d'heure, une heure , dix minutes ou plus, pour parler du livre et du programme sont les bienvenus !! on a besoin de monde pour se faire entendre. MERCI !!Merci aussi de signaler assez vite votre disponibilité et votre présence auprès de Jean-Claude (jcmace@sfr.fr) ou moi même (cathy.aubry1@gmail.com). On doit réussir une petite opération de communication 🙄!- LUNDI 12 DÉCEMBRE , à partir de 18h 30 , dernière réunion de l'année essentiellement consacrée aux législatives . Nous avons plusieurs candidatures, nous devons démocratiquement en discuter.Merci,la encore, de signaler votre présence ou non.En attendant de vous lire très prochaînementJe vous espère tous en bonne formeÀ très bientôtFraternellement
L'actu de la France insoumise - 9 décembre 2016
|
|
|
Inscription à :
Articles (Atom)