samedi 15 avril 2017

Dialogue démocratique sur le marché

On a vu que nous, ou presque, ce matin, au marché de Saint-Raphaël. Des Insoumis pancarte dans une main, tracts dans l'autre, devant la halle, sous un soleil généreux.  Comme d'habitude,  nous avons croisé toutes sortes de citoyens : des très sympas et ouverts au dialogue, des très fermés qui nous ont jeté  "Russie"  et " Cuba" à la figure (en attendant la fameuse pluie de grenouilles qui devrait s'abattre sur nous) comme des gros mots, des indifférents mais curieux, des indifférents mais pas curieux... Cette confrontation avec tout un chacun n'est pas toujours facile, il faut le reconnaître. Mais elle fait partie du dialogue démocratique.

On a même croisé les partisans d'un ancien ministre de Hollande qui distribuaient des ballons aux enfants, comme à la fête foraine. Ca m'a rappelé mon enfance, quand on avait droit à une baudruche en achetant une paire de chaussures. Voilà de la politique marketing et clinquante, qui vend du vent comme celui qui remplit le ballon. 

Or, la politique c'est sérieux. Les Français entretiennent une lassitude évidente face au monde politique, dont les turpitudes agacent et découragent les électeurs. Turpitudes de ceux qui se font offrir des costumes hors de prix, comme nous un petit noir au comptoir, ceux qui magouillent dans les emplois fictifs, alors que beaucoup rament à Pôle emploi ou au Smic, ceux qui se servent de l'argent détourné de l'état pour faire campagne. Bref, les malhonnêtes ont découragé, dégoûté même les honnêtes électeurs. Pas facile de rétablir la confiance. Nous avons bien essayé, en expliquant,  argumentant, développant. Pierre, Isabelle, Peter, Gilles, Agnès et les autres, en ont usé, de la salive. Mais nous avons ont aussi croisé des citoyens attentifs et à l'écoute,  avides de participer à la naissance d'un nouveau monde. Et contents d'échanger sur un avenir plus radieux. Rien que pour ça, on a déjà gagné !

Comme d'habitude, quelques images de cette matinée intensive, dues au talent de notre photographe Eric. Et, qu'on se le dise, jusqu'à la fin de la campagne, horoscopes favorables ou pas, on sera là ...
Catherine Aubry 
















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