Mon communiqué à la suite du premier tour de élection présidentielle, envoyé à Var matin, qui en a publié un court extrait
C.A.
Mais il y a d'autres réelles sources de réconfort. La France insoumise représente aujourd'hui la seule force de gauche, vraie et forte. 19%, au niveau national, soit plus de 7 millions de suffrages, ça n'est pas rien, pour un mouvement tout neuf.
A Fréjus-Saint-Raphaël, Jean-Luc Mélenchon a beaucoup progressé. Avec 10% des voix à Saint-Raphaël, il a doublé son score de 2012. Même phénomène à Fréjus où il obtient 12,6 %des voix, soit deux fois plus qu'il y a cinq ans. En rassemblant 3 588 suffrages à Fréjus et 2 389 à Saint-Raphaël, Jean-Luc Mélenchon signe une belle ascension et surtout fait reculer le FN à Fréjus par rapport aux régionales et aux départementales. Même phénomène à Roquebrune-sur-Argens, Puget-sur-Argens, le Muy, avec, partout, des scores plus que doublés en cinq ans. C'est de bon augure pour les élections législatives qui s'annoncent. Ce n'est qu'un début, nous allons continuer sur ce bon chemin. Le PS (2,26 % à Saint-Raphaël et 3,07% à Fréjus) est très loin derrière. La France insoumise représente bien dans l'est Var comme en France, la première force de gauche.
Quant au deuxième tour de la présidentielle, nous faisons confiance à l'intelligence de chacun pour prendre la décision qui lui semble la meilleure. La France insoumise ne choisit pas pour ses électeurs. Chacun s'exprimera sur la plate-forme de ce mouvement et les résultats seront rendus publics. Certes, Macron est moins pire que le FN, mais doit-on voter par obligation, pas par choix ? Doit-on voter contre la peur ? Quel type de société propose Macron, chantre de l'ultra-libéralisme ? A chacun sa réponse. Le FN reste bien entendu notre ennemi principal, que nous combattons de toutes nos forces. Pas une seule de nos voix ira à ce parti.
Enfin, il est évident que ceux qui soutiennent En Marche, dans tous les partis, ne le font pas tous pour de nobles raisons, juste pour sauver le pays de l'extrêmisme frontiste. Mais ils agissent parfois pour se raccrocher à des branches au moment où ils coulent. C'est ainsi, par de telles manoeuvres, qu'on brouille le paysage politique et que les électeurs finissent par n'y plus rien comprendre.
Quant à nous, loin des leçons de morale des uns et des autres, ceux qui sont prompts à trouver en Macron un sauveur sans avoir lu son programme en marche arrière, nous poursuivrons le combat pour une société plus juste, où les richesses sont mieux partagées et où l'argent n'est pas roi, en tout cas, pas l'unique valeur."
Catherine AUBRY
candidate 5eme circonscription du Var
Avec mon délégué suppléant, Eric, nous avons fait le tour des 31 bureaux raphaëlois tandis que Julien gérait les bureaux de Fréjus.
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