Vous vous souvenez de "l'affaire Bigard" ?
Ca avait commencé avec Richard Ramos, mon collègue du Modem, qui demandait à ce que l'entreprise publie ses comptes (comme la loi l'y oblige). En Commission, le représentant de l'entreprise avait... boudé les députés.
Lettre morte.
Tout n'est pas noir : ce rapport financier, finalement, on l'a eu. Mais pas grâce à la générosité de Bigard. Pas non plus parce que le fisc, ou Bercy, ou une armée de contrôleurs des impôts seraient allés fouiner dans les dossiers.
C'est un salarié qui m'a confié ce document, pourtant confidentiel. Un salarié qui a pris tous les risques. Voilà comment l'Assemblée possède aujourd'hui les comptes d'une des plus grandes entreprises française, détenue par un des Top 10 des plus grandes fortunes de françaises, leader mondial de la viande.
Un salarié.
Pourquoi on vous raconte tout ça ? Parce que cette semaine en Commission et la semaine prochaine, En Marche ! fait voter une loi sur le secret des affaires. Et il est bien probable qu'une fois cette loi passée, le rapport Bigard qu'on nous a lâché soit bien le dernier.
Copiée-collée des lobbies à Bruxelles, vous n'y trouverez donc aucune protection pour les lanceurs d'alerte, les ONG, les journalistes. Retrouvez mon discours en Commission et nos propositions (rejetées par la majorité).
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