La hausse de la CSG mécontente les retraités sans que la baisse des cotisations satisfasse les salariés:
L'effet de la principale mesure fiscale d'Emmanuel Macron censée bénéficier aux classes moyennes fait un flop,tout simplement parce que le pouvoir d'achat stagne, voire recul.
Les classes populaires , elle, se heurtent toujours aux mêmes difficultés pour boucler leurs fins de mois quant les 2%les plus aisés, eux, célèbrent la fin de l'ISF.
A la fin du mois de janvier, les fiches de paie devaient illustrer aux yeux de tous l'efficacité de Macron débarrassé de son étiquette de "président des riches" et se transformer en celui du pouvoir d'achat.
Au lieu de favoriser des augmentations de salaire, il a préféré la stratégie qui consiste à une redistribution interne du pouvoir d'achat par un effet de vases communicants: Les retraités ont été appelés à se sacrifier. Les salariés ne se sont pas bornés à la mesure de l'évolution des cotisations sociales chômage et de la CSG ( il a tenté de les soudoyer vénalement avec ces mesurettes), ils ont additionné toutes les augmentations de taxes et dépenses contraintes du quotidien: carburant, mutuelle, tabac,etc.
A l'arrivée, la facture est salée.
De leur coté, les retraités sont surpris et amers. Surpris pour avoir cru que les pensions inférieures à 1200€ ne seraient pas mises à contribution. Amers car ils ont découvert que ce n'est pas leur pension individuelle qui est prise en compte, mais leur revenu fiscal de référence. Ça change tout!
A 2, sans enfant, le seuil d'exonération, 22000€ par an (soit 920€ par tête) est vite franchi. Sans même être certain de la baisse de la taxe d'habitation promise pour octobre. En plus les retraités sont mis à contribution pour augmenter les revenus de salariés qui, parfois gagnent bien davantage qu'eux!
Il y a une France "Nutella" qui se rue sur les pots à tartiner fin janvier, et une France qui, pour vivre et survivre compte ses sous tous les jours, et pas qu'à la fin du mois!
A force de difficultés, restrictions, et mépris infligé des gens d'en haut, cette France là perd confiance en elle même, dans l'avenir. et vouent une haine envers Macron. 70% des Français ne lui font plus confiance pour améliorer leur pouvoir d'achat.
C'est bien le président des riches et rien d'autre
A vos fourches!
Didier
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