Par Hadrien Mathoux
Ce lundi 7 mai à 21h est diffusé le documentaire "Emmanuel Macron, la
fin de l'innocence", qui retrace la première année du quinquennat du
président. Dans un extrait de ce film, le chef de l'Etat se livre à une
attaque en règle contre "les gens qui pensent que la France, c'est une
espèce de syndic de copropriété"...
C'est aussi ça, être un président "disruptif". Lorsqu'on lui en donne la
possibilité, Emmanuel Macron ne manque jamais l'occasion d'adresser des
piques à tous ceux qui le contrarient, quitte à apparaître comme un
chef de l'Etat clivant. Dernier exemple : un documentaire qui doit être
diffusé ce lundi 7 mai, à 21 heures sur France 3. Intitulé Emmanuel Macron, la fin de l'innocence,
le film revient sur la première année du quinquennat du jeune
président, et comprend des entretiens exclusifs avec le locataire de
l'Elysée. Logique : le documentaire est réalisé par Bertrand Delais,
nouveau président de LCP... et particulièrement proche d'Emmanuel
Macron.
Sans doute mis en confiance par cette présence bienveillante, le chef de
l'Etat s'est autorisé une digression, diffusée en avant-première sur
France Inter, et qui devrait faire jaser. Invité par Bertrand Delais à
commenter le sacrifice héroïque du lieutenant-colonel Arnaud Beltrame,
Emmanuel Macron commence plutôt classiquement : "Le colonel Beltrame, il est mort parce que la France ce sont des idées, des valeurs. Quelque chose d'une guerre qui le dépasse."
Mais le président profite très vite du moment pour se livrer à une
longue attaque en règle... contre les opposants à sa politique !
"Les gens qui pensent que la France c'est une espèce de syndic de
copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus,
une République dont on ne connaît plus l'odeur et des principes qu'il
fait bien d'évoquer parce qu'on s'est habitué à eux, et qui invoquent la tragédie dès qu'il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que,
en quelque sorte, le summum de la lutte, c'est les 50 euros d'APL, ces
gens-là ne savent pas ce que c'est que l'histoire de notre pays", assène le chef de l'Etat, faisant notamment allusion à la colère provoquée par sa décision de baisser de 5 euros par mois les aides au logement en juillet 2017. Le tout avant de tranquillement revenir sur Arnaud Beltrame, en prenant les accents mystiques et le ton pénétré dont il a l'habitude : "L'histoire de notre pays, c'est une histoire d'absolu, c'est un combat pour la liberté, c'est une
volonté d'être souverain face à tous les fascismes, c'est un amour de la
liberté au-delà de tout, c'est une volonté de l'égalité réelle. C'est ça la
France."
copropriété où il faudrait défendre un modèle social qui ne sale plus,
une République dont on ne connaît plus l'odeur et des principes qu'il
fait bien d'évoquer parce qu'on s'est habitué à eux, et qui invoquent la tragédie dès qu'il faut réformer ceci ou cela, et qui pensent que,
en quelque sorte, le summum de la lutte, c'est les 50 euros d'APL, ces
gens-là ne savent pas ce que c'est que l'histoire de notre pays", assène le chef de l'Etat, faisant notamment allusion à la colère provoquée par sa décision de baisser de 5 euros par mois les aides au logement en juillet 2017. Le tout avant de tranquillement revenir sur Arnaud Beltrame, en prenant les accents mystiques et le ton pénétré dont il a l'habitude : "L'histoire de notre pays, c'est une histoire d'absolu, c'est un combat pour la liberté, c'est une
volonté d'être souverain face à tous les fascismes, c'est un amour de la
liberté au-delà de tout, c'est une volonté de l'égalité réelle. C'est ça la
France."
Lors de son voyage dans le Pacifique, Emmanuel Macron s'était ému contre les politiques qui "tiennent un discours d'agitation",
les jugeant responsables des violences commises en marge des
manifestations du 1er-Mai. On ne peut pas dire qu'il fasse tout son
possible pour les calmer...
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